I'll relinquish one bullet. Where do you want it? Profession : Pirate Habitation : Elaaden | | Le départ
C'est malheureusement souvent la peur qui nous donne du courage.
Elaaden a toujours été mon refuge, depuis que je me souvienne j'ai toujours vécu ici. Mon père avait réussi à me faire une place dans le clan Hurgal, malgré le fait que je n'étais pas une Krogan. Il m'avait raconté qu'il négocierait avec son boss pour que j'ai une chambre à moi. Le pauvre pensait que je risquais de me faire agresser par les autres, je pense qu'il avait peur que le joli corps de sa fille attirerait les regards. Je me souviens très bien, alors que j'avais qu'une cinquantaine d'années, le chef de clan avait la plaque de son crane légèrement fendu. Brera, mon père m'avait raconté qu'il avait utilisé l'arbre de transmission d'un des véhicules en panne pour la négociation. Une méthode qui porte ses fruits dans n'importe quelle situation !
Aujourd'hui je quitte le nid familiale. Plus rien ne me retient ici, même mon affection envers mon clan n'est pas assez grande pour abandonner mes parents. Quelques minutes me suffire pour remplir mon sac et par la même occasion vidée ma chambre. C'est dans ces cas-là que l'on se rend compte que notre vie peut parfois tenir dans pas grand-chose. Seul le hamac reste sur place, comme un signe de mon passage. Le clan ce meurt peu à peu, il est faible et ne possède aucun talent. Sa seule chance est de s'intégrer à un clan plus puissant, mais ces têtes de pioche sont têtues et refuse d'être sous la houlette d'autre. Ces idiots sont prêts à crever qu'à se soumettre.
Leurs bêtises ne s'arrêtait pas là malheureusement. Pruk, un chasseur du clan qui avait des vues sur moi depuis que j'avais pris un peu de forme me barra la route. Ce trouillard c'était pris une pierre dans la gueule la dernière fois qu'il avait touché mon épaule, mais depuis que mon père n'est plus là, il pense avoir une chance. Son corps positionné entre moi et la sortie, abhorrant un sourire narquois au-dessus de moi, il reposa sa main sur mon épaule.
Pruk : Alors gamine ? On se casse ? Tu ne te sens pas bien dans le clan ?
Je ne voulais même pas répondre à ce genre d'avance toute pourrie. Avec un revers de la main j'entrepris de dégager sa main, mais il résista et me poussa contre un vieux véhicule en réparation. Mon sac fut projeté à mes pieds pendant que le Krogan approcha son visage du mien en continuant à sourire comme si celui-ci avait déjà gagné. Une main plantée à côté de ma tête sur la carlingue du tas de ferraille, l'autre en train de me tenir l'épaule, il rapprocha de plus en plus son visage du mien. Il ne fallait pas le décevoir, je lui rendis donc son sourire par un des miens pendant qu'un léger son mécanique se faisait entendre. Ah, ce doux bruit qu'a le M-300 Claymore quand il se dépli. Pruk le compris un peu tard, le canon était déjà orienté vers son pied droit, il eu juste le temps de baisser les yeux que le coup était déjà partit.
Le recul du fusil fut difficile à tenir pour mon bras, mais les muscles résistèrent au coup. Vakrax, le chef du clan, était en chemin pour calmer l'affaire, mais il ne put que constater les dégâts. Pruk lui, avait subi le choc comme un bon Krogan et restait debout. Sauf que l'on ne m'avait pas éduquée comme ça. A peine le pompe était replié que je m'empressais de prendre une barre en métal pour fracasser le crâne de mon agresseur. En y mettant toute ma force je réussis à coucher le Krogan, sans pour autant le rendre inoffensif. En très peu de temps, il se redressa. La barre de fer tomba pour reprendre, avec cette fois-ci mes deux mains, mon arme afin d'en terminer. La chance est apparue sous le nom de Vakrax, qui m'arrêta d'un simple :
Vakrax : Ca suffit ! Si ça continu, je vais devoir m'y mettre aussi ! Pruk, va t'occuper des Taurg, ils ne vont pas se nourrirent tout seul. Quant à toi Keth... Tu seras toujours la bienvenu dans le clan. J'espère que tu reviendras accompagnée de ton père.
Ces mots entrèrent directement dans mon coeur, mais ma fierté m'obligea à rester avec un visage haineux. Avec du mépris, je passe à côté de l'abruti pour reprendre mon sac. Sans poser un regard sur le reste du clan, je continus mon chemin jusqu'à la sortie, mais juste avant de poser le pied dehors, je me permis un geste de la main en cachant mon sourire. J'espère vraiment pouvoir revenir accompagnée la prochaine fois. Pour le moment, direction Kadara, j'ai des affaires à régler là-bas.
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