Profession : Spectre, espionne et assassin Habitation : Nexus, Kadara, SSV Thermopylae ou Neo-Thessia
Pour une fois, j'étais sage.JayleenAnd just one mistake it's all it will take, we'll go down in history remember me for centuries (Centuries → Fall out boy) Vivienne Baker est revenue sur les devants de la scène à Kadara. Son absence avait très légèrement perturbée certaines personnes. Assez de personnes savent qu'elle est capable de disparaître longtemps. Après tout, elle est connue pour faire la chasse aux objets précieux et toutes les choses qui peuvent être utiles en tant que contrebandière et "espionne". Ce délire... Une espionne Spectre qui joue une espionne du Collectif ! Cette blague ! Après la vente de ses marchandises, elle s'est perdue sur le marché de Kadara. Histoire de revoir les copains et faire des affaires.
Bien évidemment, il n'a pas fallu longtemps pour la voir rester devant une échoppe d'armes pendant de très longues minutes juste avant son dernier rendez-vous. Vivienne se perd dans la contemplation de ces outils de morts. Se demandant quel genre de trou ça peut bien faire dans la peau d'un humain ou d'un galarien. Parfois, elle s'imagine les faire et son sourire s'élargit assez bien pour qu'on vienne l'alpaguer. On lui demande si quelque chose lui plaît, si elle cherche quelque chose de particulier mais elle se contente simplement de secouer la tête négativement. Pas le temps de se faire un plaisir, il faut qu'on la voit assez dans la ville avant d'aller faire un petit état des lieu auprès de certains membres du Collectif. Après son tour de campagne et cette petite chose, elle décide de monter en silence sur une passerelle et se perd dans la contemplation des vaisseaux à quai. Ses yeux se perdent avant de froncer littéralement des sourcils. Ses yeux clairs et perçants viennent de s'arrêter sur un type particulier d'appareil qui lui dit quelque chose. Son poste d'observation change et le nom se dévoile à elle comme une évidence. Le LWSS Leviathan est sur une plateforme, là, devant elle dans toute sa splendeur. Vivienne siffle avant de rire. Son SSV est mieux de toute façon.
Après ce qui était arrivé à Thessia et au fait qu'elle se remette encore de cet évènement, sans doute qu'il serait sage et poli de passer le voir ? Montrer qu'elle est encore en vie avec des hématomes encore plus gros que des balles de golf mais qui commencent à se réduire... Il va encore la regarder bizarrement. Elle le voit. Elle imagine déjà ses mandibules qui se mettent à bouger, son regard qui continue de la fixer le temps de comprendre. C'est son truc ça. Elle le connaît comme si elle l'avait fait. Quoi que, cette pensée pourrait la faire exploser de rire. Elle, la mère de Sylhas. Déjà qu'en amie elle est étrange mais en mère cela aurait été un carnage en fait. La brune cache son sourire derrière sa main et finit par retourner au marché pour trouver quelque chose à offrir à son compagnon de toujours. Après un temps, elle s'arrête devant une échoppe de bric et de broc et s'intéresse à une statuette bien étrange. Enfin, pour les non-initiés qui prennent ça pour un truc de décoration. Mais pour celle qui est au fond d'elle, l'adepte de l'histoire connaît assez bien les choses pour comprendre qu'il s'agit d'un artefact. Sans doute angara, elle n'est pas encore experte sur leur civilisation. Elle aurait en théorie sa place dans un musée mais ce n'est pas Airi qu'elle joue et c'est un cadeau, Sylhas le gardera. Elle le paye avec très peu de crédits et la voilà avec une statuette sous le bras. Toute heureuse, elle part du coup vers le quai avant de se faire alpaguer plus loin par deux hommes.
Rien qu'à les voir Airi, ou plutôt Vivienne, comprend qu'ils ne sont pas d'ici et mieux encore qu'ils ne veulent pas être aimable. Alors, quand le plus trapu ouvre sa bouche, elle sourit en ayant raison. Sans amorcer la moindre politesse, les deux lui demandent s'ils peuvent lui racheter son bien fraîchement acquis. La réponse qui sort est surprenante : « Puis quoi encore ? » Et elle les plante. Sans doute que la brune aurait dû réfléchir à deux fois puisqu'elle a le droit de se faire coller aux fesses alors qu'elle prend la direction du LWSS. Évidemment, tenter de suivre une personne aussi entraînée a le même impact qu'essaye d'attraper un moucherons avec des filets à papillons. Au détour d'un mur, elle file comme l'éclair.
Ses fesses tapent le sol dans un beau dérapage raté derrière une caisse présente sur le quai. Son plus douloureux hématome, celui qu'elle oublie plus facilement, se réveille si violemment qu'elle se retient de lancer une pluie d'insultes. Au lieu de ça, Vivienne pose la statue à côté d'elle et pianote son OmniTole pour supprimer les effets de ses implants et retire sa perruque puis sa veste qui pourrait la trahir. Ses cheveux blonds encadrent alors son visage et ses faux yeux clairs aussi. Airi est de retour ! Prête et changée, elle attend encore un peu avant de sortir de sa cachette pour se diriger vers le Leviathan. « Hey Syl ! Cette fois, je reprends mes habitudes : tadam ! » Un silence s'installe. Non. « Salut Sylhas, pour te remercier... Toi qui vole les artefacts. » Elle grimace. Non plus. « Syl, c'est pour toi. » Quand elle dit ça, elle se retrouve juste en face de la passerelle menant au vaisseau. C'est déstabilisant. Il l'a vu vulnérable et la voilà qui revient aussi fraîche qu'un pruneau. Si seulement elle n'avait pas peur d'être elle-même ça serait plus simple. Sans un mot, Airi regarde autour de l'engin et semble surprise de ne voir personne dedans ou à l'extérieur. L'artefact sous le bras, elle reste plusieurs secondes debout avant de d'être interpellée. Sa tête se tourne et à l'autre bout de la passerelle se dresse trois hommes renfrognés qui la pointe du doigt. Enfin elle... Plutôt ce qu'elle tient dans le bras. « Mais quel pot de colle celui-là ! » :copyright: 2981 12289 0
Posté le Dim 8 Nov - 14:31
Jayleen Pinnix
I'll relinquish one bullet. Where do you want it?
Piaf Addict
Profession : Pilote du LWSS Leviathan Habitation : Actuellement, uniquement sur le Leviathan
Pour une fois j'étais sage...
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Elle s'était décidée à aller faire un tour sur le marché. Il y avait toujours des affaires à marchander, des choses improbables à dénicher. Tout était si bariolé, si bruyant que cela étouffait le silence assourdissant de son mal-être. Jayleen se sentait plus légère parmi cette foule compacte, éclectique et si distante qu'elle pouvait se noyer parmi eux, devenir transparente, ne pas jouer de rôle. Tous ses compagnons avaient regagné leur quartier terrestre, cela lui était impossible. Deux raisons à cela, elle louait actuellement son appartement et elle ne se sentait pas de rester trop longtemps sur la terre ferme. Pourtant, on ne pouvait pas vraiment dire que le Leviathan était en vol, mais à l'abri de sa carlingue, seule, elle s'était surprise à respirer de nouveau. À ses côtés, attentif et surtout collé à ses basques, Thanatos, reniflait avec plaisir l'environnement. Jayleen veillait sur lui comme sur un trésor. Le couple humain-canin, se déplaçait sans trop de soucis, attirant de temps en temps l'attention bienveillante d'enfants qui, pour le plus grand plaisir de Than, le couvraient de caresses et de baisers.
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Malgré le temps passé à épier chaque étal ou magasin, Jayleen revient les mains presque vides. Des friandises pour Than, une boite de céréales pour enfants, les préférées de Rux, une batterie pour Asureh, des pansement d'enfants pour Seth, ça la faisait toujours hurler de rire de le voir recouvert de ces motifs, une boite à musique pour Emma. Pour Sylhas, elle avait fini par dénicher un petit modèle d'un F-16 Trident. Le sac juché sur son épaule, ayant déjà régalé Than d'une douceur, les deux compères ont repris la direction de la plateforme abritant le Leviathan. À sa taille, son phalanx, recouvert de son blouson en cuir. Elle a beau aimé Kadara, la prudence reste de mise, partout. Elle relâche un peu la surveillance du chien, ici, ils n'ont rien à craindre. Aussi ce dernier, connaissant les lieux par cœur, à filé, truffe au sol, sa queue balayant joyeusement l'air.
Une alarme se déclenche sur son omnitool. Il y a du mouvement près du Leviathan. Ses sourcils se froncent, Jayleen accélère la cadence. Qui ? Qui ose s'approcher du Sacro-Saint ? Than lui, est déjà sur les lieux. Il s'est faufilé entre les jambes des intrus. En quelques foulées, il est sur la femme et jappe. Tout heureux de la voir, bien que percevant la tension qui la ceint, il lui fait la fête. Les hommes à crans, ont sorti leurs armes au passage inopiné du canidé. Deux d'entre eux, font feu par pur réflexe. La pilote a une trentaine de secondes de retard sur le canidé.
Profession : Spectre, espionne et assassin Habitation : Nexus, Kadara, SSV Thermopylae ou Neo-Thessia
Pour une fois, j'étais sage.Jayleen Life is a waterfall we're one in the river and one again after the fall. Swimming through the void, we hear the word, we lose ourselves but we find it all ? (Centuries → Fall out boy) Pourquoi est-ce que les gens on tendance à toujours venir l’emmerder quand son envie à elle est de profiter ? Pourquoi personne ne se met sur la même longueur d’onde ? Elle est venue sur Kadara pour les affaires avant de remarquer le vaisseau de son meilleur ami. Il n’y a rien de mal à vouloir le voir avec un cadeau mais non. Des rapaces finissent par la suivre près du Leviathan. Son cadeau bien dans ses bras, ses yeux se tournent vers eux et son soupir est fugace. Décidément, les gens sont pot de colle quand ils veulent un truc. Mais la blonde ne lâche pas l’affaire. Son regard bien encré dans le leur ne laisse rien passer de plus qu'un simple combat visuel. L’homme redemande pour la statuette en évoquant la brune. Son rire gras et sa remarque désobligeante passés, Airi lève les yeux au ciel. Elle pourrait les tuer et s'en débarrasser. Une tâche de moins sur cette planète c'est bien mais elle n’a pas le temps de rire qu’une créature déboule entre eux.
La Spectre ne met que quelques secondes à comprendre ce qui se passe et qui vient de débouler. Elle reconnaît le chien qui file entre les hommes pour venir à ses pieds. Arrivé à sa hauteur, l’animal heureux et absent du danger ne semble pas comprendre la gravité de son acte. Quand la blonde porte son attention sur les trois hommes et qu’elle remarque les armes, son cerveau et ses réflexes sont plus réactifs que tout le reste. Sans réfléchir, la Spectre se baisse pour enlacer le chien et déployer un bouclier avec son omnitool. Elle déteste le déployer car sa signifie qu’elle est vulnérable et ne fait pas attention à ses arrières. Dans un grognement, la statue termine par terre. Quand la salve s’arrête, la blonde caresse la tête du chien avant de se redresser. Étrangement, là, la gentille femme se transforme et il suffit de peu de temps pour que la Spectre réplique. La toucher passe encore, c’est une routine. Mais déjà qu’on a voulu faire du mal à Sylhas maintenant on tente de nuire à une bête innocente ? Mauvaise idée. Sans un mot et sans baisser les yeux, la tueuse s’approche, charge une attaque biotique et frappe. Les hommes se font éjecter plus loin sur le quai en glissant sur le sol. « Voilà ! Maintenant j’suis d’une humeur de chien. » L’espace d’un instant, elle ne remarque même pas la pilote et reste focalisée sur ces hommes. « Dégagez avant que je ne répande vos tripes sur les murs et que votre cervelle finisse en confettis. » Pour rendre la menace plus grandiose, elle charge de nouveau un pouvoir qui les fait se carapater tellement vite qu’elle en sourit.
Les mains sur les hanches à fixer cette porte qui se referme, son soupir est bref avant de se tourner. Le chien est sagement resté à sa place près de la statuette et Airi remarque enfin la femme. Son regard roule du chien à elle plusieurs fois. « Mh… Tu fais partie de l’équipage du Leviathan ? » Oui bon c’est une question à la con mais faut bien commencer quelque part.