What the hell happened to you? ≠ ft. Airi Maldoran
Posté le Mer 25 Nov - 1:27
Airi Maldoran
You swore to protect the galaxy.
Profession : Spectre, espionne et assassin Habitation : Nexus, Kadara, SSV Thermopylae ou Neo-Thessia
What the hell happened to you ?AS’ Tout ce que tu vois à portée de ta chair et de ton faible souffle, n'est ni à toi, ni dépendant de toi. (→ Requiem for a dreams) L’humour est un moyen pour elle de désamorcer un problème. Surtout avec son meilleur ami qui ne semble pas comprendre un piètre mot de ce qui vient d’arriver dans sa belle et grande demeure. Elle le laisse pourtant regarder et analyser en silence avant de rire. « Tu es gentil. » Puis elle reporte son attention sur la vue devant elle. Ce n’est pas quelque chose qui la dérange à vrai dire. Voir des cadavres ne la perturbe pas, sentir la mort et le sang non plus mais elle est lasse et se lève pour faire face à Sylhas avec des yeux hurlant au sommeil. Mais elle ne peut pas dormir. Son instinct lui interdit de se reposer. Alors son verre en main, elle sirote son alcool pour tenir son corps éveillé. S’en suit une inspection propre au turien et Airi se contente de la subir car tous les mots du monde ne vont pas l’empêcher de le faire. Mais c’est plus fort que tout. Après une taquinerie de sa part à elle et le mot d’amour du mercenaire en retour, ses pieds la ramènent chez elle. Après un petit saute-mouton sur deux cadavres encombrant, la blonde se dirige vers sa cuisine tout en écoutant les propos de son ami. « Un prude ? Pas spécialement. » Elle s’arrête devant une statuette éclaboussée de sang présente sur un pilier et penche la tête. Comment elle va rattraper ça ? D’un haussement d’épaule elle pose un pied dans le cœur principal de sa maison. « Mais j’avoue. Tu ne m’as jamais vu dans cet état. J’espère bien que ça sera la dernière ceci dit. Mon image de marque va en prendre un sacré coup… » Toujours de la dérision pour éviter que ses dents ne rayent le parquet.
Elle ne peut pas s’empêcher de sourire en se posant dans un endroit plus calme et moins… Immonde à regarder. En plus de profiter de la présence de Sylhas, elle commence à faire un cocktail par automatisme, et envie, tout en percutant sur un point important : la présence de ce dit ami chez elle. Son regard se plonge dans celui du turien en attendant une réponse construite. Réponse qui ne se fait pas attendre. En retour, cette dernière… Et bien, disons qu’elle a le don de lui ouvrir la bouche. Avant de répliquer quoi que soit, elle attend la fin et quand le point final arrive, ses mains attrapent un torchon pour le balancer dans la tête du mercenaire. « Je suis le Fantôme Sylhas. T’es fou de me chercher, tu aurais pu te mettre en danger dans ton expédition. » Au fond, ça lui réchauffe le cœur de savoir que son meilleur ami ait cherché à la retrouver. Mais ce qui ne passe pas c’est sa mise en danger potentiel. Elle soupire et ferme les yeux un instant. Relativiser. Il est là, en vit et debout… En rouvrant les yeux par contre un bout de cadavre gâche sa vision et elle lance une idée de nettoyage entre amis. La réponse la fait sourire et le verre qu’elle vient de préparer termine à côté de lui. « Oh pardon ma drama ! Voici pour vous. Avec un alcool turien en plus. Dégustez et puissiez me pardonner ! » Elle rigole enfin avec sincérité depuis un long moment. Devant l’accord de cette tâche ingrate, Airi incline la tête. « Tu es un amour mon petit Syhas. » Petit qui est turien et donc légèrement plus grand qu’elle mais qu’importe !
Heureuse de ce coup de main, la Spectre s’approche de son ami pour lui faire face tandis que lui tourne le dos au jardin. Dans sa position, il ne voit plus que la beauté des murs blancs. La véritable décoration. Le regard de la blonde se perd alors, attendant une remarque sur son cocktail. Ses yeux se portent vers la baie vitrée qui continue de s'étendre sur toute la moitié du mur de sa cuisine. Là, un point lumineux attire son attention de lynx. Un reflet rapide qui ne dure qu’une microseconde mais qu’elle a remarqué. Son sang ne fait qu’un tour et sa fatigue semble s’envoler comme par magie. Au moment où son corps par en avant pour réagir, la vitre éclate en mille morceaux et le verre de Sylhas ne manque pas de suivre le mouvement. Le contenu coule sur tout le comptoir et dégouline le long de la tranche pour s’égoutter lentement par terre. Par réflexe, Airi a terminé derrière le meuble imposant que forme son comptoir et tend la main à son ami pour l’aider à faire de même. « Tu… Tu as invité des amis ou c’est encore mes emmerdes qui me suivent ? » Elle risque un œil et une nouvelle balle est tirée pour toucher le coin de son comptoir et filer tout droit sans la toucher et termine logé dans le mur. En reportant son attention sur son cher turien, le regard de tueuse est revenu tout comme sa flamme. On peut l'attaquer autant de fois que nécessaire mais il n'est pas question que Sylhas se retrouve entre deux feux.
Pour se donner du courage, la femme embrasse la joue de son meilleur ami et lui ordonne de la couvrir sans bouger de sa place. Question de sécurité pour lui. Puis sans plus de détail, la tueuse longe le meuble à couvert et au lieu de sortir son arme, qui est en fait en évidence sur la table, elle sort son couteau et le met en position d'attaque, le tranchant en avant. Présente dans le coin où s'arrête la baie, son corps se présente face au trou béant de la fenêtre et attend sagement que quelqu'un se suicide. Là, ses yeux se ferment pour se concentrer, autant sur sa respiration que sur tout le reste. Le bruit sur la pelouse devient bruyant à ses oreilles, c’est un homme mais à côté, elle perçoit des pas plus légers. Un galarien peut-être. Puis les chaussures tapent sur sa terrasse. C’est bien un humain et un galarien. Sans doute que le propriétaire du fusil sniper doit être un turien. Ils sont connus pour leur maîtrise du tir à distance… Toujours sans ouvrir les yeux, Airi se concentre jusqu’à entendre le craquement du verre. A partir de ce moment là, ce n’est pas l’amie, la femme fatiguée, la Commandante ou la Spectre. Non. C’est la Mort. Le Reaper. Sa lame joue dans sa main une dernière fois pour la sortir de sa concentration et ses yeux s’ouvrent. Son bras est vif pour l’abattre dans le poignet de la personne qui franchit en premier la baie vitrée. Aucun moyen de comprendre ni de prévoir. Le cri de surprise est si surprenant qu’elle a l’avantage et en profite. Le couteau se retire dans un coup sec où le sang gicle assez pour lui tâcher la joue. L’autre main frappe la gorge pour le faire taire ce qui permet à sa cible d'étouffer sa plainte bruyante. Ses yeux clairs ont le temps de remarquer deux cibles dont l’humain. Un léger changement de main pour l’arme blanche et elle entre sans mal dans la nuque de la première victime. Galarien mort en quelques secondes à peine. Lorsque la lame s’extirpe, le corps chaud chute en avant pour répandre du sang extraterrestre sur le sol parfait de sa cuisine. Dans son élan, la tueuse aurait pu tout oublier et être une machine à tuer mais son instinct est trop en alerte depuis une dite mission en groupe… Son regard se tourne vers Sylhas pour s’acquitter de son état et l’humain envahissant en profite pour l’envoyer voler à l’autre bout de sa cuisine et heurter son mur d’entrée. Dans le choc, son corps explose un vase hors de prix. La chute est sévère quand elle s'étale sur les bouts. « Putain de biotique… » C'est douloureux et alors qu’elle tente de se redresser à se mettant à quatre pattes, la blonde sent une chaleur lui prendre le bas du dos et couler. Sa main se porte à la zone et en la ramenant, cette dernière a pris une teinte rouge et poisseuse. Le pire ? Elle sent un truc et l'arrache sans préavis pour le jeter. Pour la première fois, de l'art lui rentre dans la peau... « AS ! Dans le jardin. » Comme au bon vieux temps hein ! Entre Spectres. Sauf que cette fois, elle va aussi utiliser ses pouvoirs à défaut d’avoir son couteau tombé au moment de la projection. De nouveau debout, toujours avec des airs de Dame bafouée, Airi sourit et son pouvoir de demi-biotique se charge pour heurter un bouclier de défense. L’homme la fixe avec une envie de meurtre et de triomphe. La blonde sourit. Elle va se faire une joie de lui arracher la mâchoire…
Dernière édition par Airi Maldoran le Mer 25 Nov - 11:44, édité 1 fois
Posté le Mer 25 Nov - 11:43
Sylhas Astros
I'll relinquish one bullet. Where do you want it?
Profession : Ancien Spectre, désormais chasseur de primes et d'artefacts Habitation : Kadara, mais aussi beaucoup sur ton propre vaisseau, le LWSS Leviathan
« What the hell happened to you? »
Airi Maldoran & Sylhas Astros
Neo-Thessia |
Effectivement, s’il y avait bien une vérité dans ce merdier, c’était que tu n’avais jamais vu Airi dans tel état, et pourtant, tu pouvais aisément te targuer d’avoir fait de nombreuses missions différentes avec la Spectre à l’époque où tu portais ce titre aussi. Tu savais qu’elle ne jouait pas toujours dans la finesse, même si ça en faisait intrinsèquement parti, mais tu savais aussi à quel point les balles volaient avec aisance quand quelque chose venait à énerver un temps soit peu la blonde. Toutefois, tu ne l’avais jamais vu dans un tel état. Aussi épuisée, presque brisée de fatigue et lassée par ce qui l’entourait. Tu te demandais, parfois, si elle n’avait pas besoin de prendre une pause, de s’éloigner des armes, des grenades et des cadavres pour un petit moment, histoire de pouvoir respirer à nouveau, être capable d’inspirer un grand coup d’air frai, quelque chose qui ferait du bien. Mais tu savais aussi très bien que ce n’était pas le genre de la maison, qu’Airi n’était pas de ceux à prendre du repos, à lâcher du lest et se reposer en tout bien tout honneur. Tu savais que si tu voulais qu’elle prenne des vacances, il faudrait que tu la prives de tout le reste et que tu l’attaches à un hamac en espérant qu’elle se détende. Seulement, voilà, elle pouvait te souffler que tu étais prude ou trop inquiet pour rien, ça ne t’empêchait pas de l’être au vu de ce que tu avais sous les yeux : une spectre épuisée, lasse. Et il n’y avait rien de plus dangereux qu’un Agent qui perdait légèrement pied, qui tombait et croulait sous une fatigue terriblement monstre. Non, effectivement. Tu confirmes, tes plaques frontales légèrement froncées dans cette moue que tu sais inquiète tandis que tes doigts tapotent tes bras. Tu as songé à prendre une pause, Airi ? Parce que vraiment… Tu as l’air d’en avoir plus que besoin. Et ne me sors pas l’excuse que le conseil te le refusera, ils peuvent rien te refuser. Entre et l’autre spectre turbulente que tu avais pu croiser par le passé, Keoni, elles étaient bien les deux spectres à pouvoir imposer leur volonté au conseil avec la force de frappe qui leur caractérisait. Du moins, du côté humain du Spectre. Pour ce qui était des autres, tu n’en avais pas la même certitude, même si tu te doutais qu’il devait y avoir la même force avec une personnalité comme celle d’Amadeus, par exemple. Mais tu n’avais aucune certitude, là-dessus, seulement pour Keoni et Airi dont tu connaissais leur exemplarité et leur essentialité auprès du conseil à tel point que leur demande était plus des ordres et des injonctions que de véritables demandes.
Toutefois, il n’est pas véritablement question de vacances quand tu constates les recherches que tu as mis en œuvre pour la chercher. Tu aurais préféré qu’elle se soit terrée dans un coin pour pouvoir profiter du soleil d’Eos ou de la plage de Meridiane, mais au vu du carnage que tu constatais sans mal dans sa maison, tu savais que ce n’était absolument pas le cas, malheureusement. Et pourtant, les esprits savaient à quel point elle aurait mérité des vacances. Toutefois, tu sens que ta réponse quant à comment tu es arrivé là enquiquine quelque peu ta meilleure amie, et tu esquives de justesse le torchon qu’elle t’envoie en pleine tronche. Eh ! tu t’écris, faussement enquiquiné par l’envoie du missile en pleine tête que tu as manqué de te prendre. Tu le récupères, alors qu’il traine désormais au sol, avant de l’enrouler autour de tes poings. Airi, tu sais que c’est pas parce que je ne suis plus Spectre que j’ai perdu tous mes réflexes, je ne suis pas idiot non plus. Tu rétorques finalement en haussant une plaque frontale, tes mandibules se plaquant naturellement contre ton visage après avoir claquées une ou deux fois. Et je sais que ça aurait pu mal finir, j’y étais préparé. Je ne suis pas inconscient au point de ne pas faire de recherches. Et puis… C’est ta faute aussi ! Ce qui n’était pas si faux. Elle t’avait envoyé un message suffisamment sibyllin pour que tu t’inquiètes, pour que tu te lances dans des recherches, quitte à te mettre en péril. Ton message, là, j’étais sensé pas m’inquiéter, pas avoir peur pour ta vie, Airi ? Tu demandes, la voix passablement usée quant à l’ironie de la situation. Et j’étais plus inquiet quant à ta réputation plus que pour ma vie. J’ai toujours su m’en sortir, ça n’a pas changé. C’était plutôt vrai. Tu avais tout mis, dans la recherche, pour que l’identité d’Airi ne soit pas compromise, pour que son statut reste inchangé et qu’elle ne soit pas en péril par ton inquiétude. Tu savais que ta quarienne était silencieuse comme une tombe à ce sujet, et qu’elle ne piperait nul mort concernant ce qui pouvait bien ressortir de la recherche. Un prix de loyauté, tu le savais, et c’était bien pour ça qu’elle faisait toujours parti de ton équipage, en plus d’être une incroyable courtière. Toutefois, le sujet est vite abandonné pour que ton attention se concentre sur le verre qui se glisse vers toi et que tu attrapes entre tes doigts encore gantés. Je songerais au pardon. J’y songerai. Tu souffles avec un sourire qui écarte tes mandibules tandis que tu prends une gorgée du cocktail préparé par l’humaine. Très bon, par ailleurs. L’alcool choisi est plus qu’agréable et plus que bien choisi, se mélangeant particulièrement bien aux autres arômes. Ça va clairement te donner du baume au cœur avant de devoir t’attaquer au nettoyage clairement nécessaire de cette barraque.
Toutefois, ta dégustation est largement compromise quand ton verre éclate en mille morceaux entre tes doigts. Il ne te faut que quelques secondes pour réaliser que la baie vitrée est éclatée et que tu te retrouves derrière le meuble du comptoir de la cuisine, tes mains enroulées autour du canon de ton pistolet. Pour l’instant. Tu hausses une plaque frontale en direction d’Airi. C’est tes emmerdes, Airi. Les tiennes. Tu aurais dû te douter que venir rechercher la jeune femme, ce serait également avec des emmerdes à la clé. Rien n’était fondamentalement simple avec Airi. Jamais. Toutefois, tu suis ses indications, ne bougeant pour l’instant pas de ton poste, couvrant les arrières de la jeune femme au pistolet. Seulement, tu vois bien où est le sniper grâce au viseur que tu ne tardas pas à remettre sur tes yeux. Tu ranges rapidement ton pistolet dans son holster avant que tes mains ne se glissent dans ton dos pour récupérer ton fusil de précision. Tu ne peux absolument pas l’avoir de là où tu es, mais tu te doutes qu’en te rapprochant du jardin, tu pourrais avoir une meilleure visée et tu arriverais sans mal à lui décocher une balle entre les deux yeux. Toutefois, ta concentration est quelque peu mise à mal quand tu vois la jeune femme volée dans les airs à cause des pouvoirs biotique de l’humain qui a fait irruption dans la maison. Tu règles rapidement les derniers réglages sur ton fusil avant de te placer de façon à pouvoir l’avoir sans que lui ne te voit. Tu entends les instructions de la jeune femme quant à ce que tu bouges dans le jardin, mais tu prends quelque secondes de plus, attendant que le bouclier de l’homme soit détruit pour tirer, une balle transperçant sans mal le crâne de l’homme avant d’aller se ficher dans le mur d’en face. C’est avec un léger sourire que tu te relèves, rejoignant ainsi rapidement le jardin, te plaçant à couvert derrière une jardinière et plaçant ton fusil de précision sur le bord, caché par les branches d’un arbuste asari. Tu fronces légèrement tes plaques frontales avant d’orienté correctement ton fusil et la ligne de mire sur la tête du turien que tu peux désormais voir par le biais de ton viseur. Ta respiration se bloque, tes muscles se contractent – douloureusement, mais tu fais fi de cela – et tu appuies sur la gâchette, la balle se fichant encore une fois sans mal entre les deux yeux du turien. Sniper tombé. Il en reste un Airi ! Tu lances à l’encontre de la jeune femme après que ton viseur t’ait signalé une signature thermique. Mouvante, planquée, tu ne peux pas l’avoir avec ton fusil de précision. Tu fronces un peu tes plaques frontales tout en orientant la ligne de mire de ton fusil de précision sur le dernier assaillant, attendant patiemment qu’il sorte de sa planque pour lui en ficher une entre les deux yeux. Ou les couilles. Au choix. Ça dépend de ce que veux Airi.