Music is the best thing in whole universe... [ft. Airi Maldoran]
Posté le Jeu 12 Nov - 18:41
Otsumi Lavnenn
I'll relinquish one bullet. Where do you want it?
I am my own devil. Profession : Chasseuse de primes Habitation : Kadara
Music is the best thing in whole universe...
Ah bon sang... Mais où est-ce qu'elle avait foutu cette maudite boîte à outils de précision ? Impossible de remettre la main dessus ! Et pourtant, elle devait changer les cordes de sa guitare. Il n'y avait pas d'urgence, certes, mais c'était tout de même bien plus agréable d'avoir son matériel toujours en bon état, n'est-ce pas ? Et quelle piètre musicienne, surtout en jouant en semi-professionnelle, si elle ne gardait pas son matériel en excellent état, notamment sa guitare. Ah ! Enfin ! Après une bonne heure de recherche, Otsumi mit enfin la main sur sa boîte à outils de précision. Elle allait pouvoir changer les cordes de sa guitare. Non pas qu'elles étaient cassées, mais elles étaient bien usées, à force de jouer... Bien, maintenant qu'elle pouvait faire sa petite affaire, c'est ce qu'elle s'empressa de faire, avec patience et dextérité. La mercenaire pouvait passer des heures entières, d'affilée, à s'occuper de son matériel instrumental, à bichonner sa guitare comme sa lame asari.
Mais désormais, elle n'avait plus qu'un seul jeu de cordes en avance, il allait donc falloir qu'elle aille s'en acheter un deuxième de stock. Elle en avait constamment deux, en prévision, au cas où il y eut une corde qui casse lors du remplacement des anciennes, ou tout simplement par usure trop prononcée ou un jeu trop agressif. Ainsi, elle nota la référence du tournevis qu'elle souhaitait racheter, ayant remarqué que la pointe était polie... Les cordes ? Oh nullement besoin. Elle connaissait leur référence par cœur. Mettant ses boots ainsi qu'une veste, la brune sortit en ville, arpentant les rues de Kadara dans une direction bien précise. Elle n'irait nulle part ailleurs que dans son magasin fétiche, sa véritable petite mine d'or. Aujourd'hui, tout était bien calme... La première chose que la chasseuse de primes fit en entrant fut d'aller au rayon indispensable pour elle : les cordes. Elle se prit un paquet complet, avant d'aller regarder du côté des outillages, et prit en tout premier le mini tournevis qui avait désormais fait son temps. Et maintenant ? Elle aurait pu partir, rentrer chez elle... Mais les rares qui connaissent Otsumi ne seraient pas étonnés de la voir errer, non sans but, mais mue par la curiosité quant aux nouveautés, ainsi et surtout par sa passion secrète qu'était la guitare. Ce n'était donc aucunement une surprise qu'elle soit encore dans les rayons, feuilletant les magazines, prenant des notes sur les outils, les amplificateurs, les pédales, les têtes...
Cependant, autre chose finit par attirer son attention. L'on s'activait du côté de la vitrine du magasin, à l'intérieur... Que se passait-il ? Otsumi garda sa boîte de jeu de cordes de guitare, ainsi que son mini tournevis qu'elle n'avait pas encore achetés, dans sa main, avant de s'approcher. Une estrade ? Un tabouret ? Un micro ? C'était une scène ça... Mais pour quoi... ? Vu qu'il s'agissait d'un magasin spécialisé dans l'équipement musical... Ce devait être une représentation. Otsumi se mit alors légèrement à l'écart, étant suffisamment proche pour tout voir, mais également suffisamment loin pour ne pas être mêlée à la foule, attendant que le concert commence.
Posté le Sam 21 Nov - 1:31
Airi Maldoran
You swore to protect the galaxy.
Profession : Spectre, espionne et assassin Habitation : Nexus, Kadara, SSV Thermopylae ou Neo-Thessia
Music is the best thing in whole universe...Otsumi( Caprice no. 5 → Niccolo Paganini) Kadara est devenu sa deuxième maison. Bien avant Thessia et parfois son appartement sur le Nexus. C’est ainsi, elle va, elle vient comme un fantôme entre les planètes. Mais cette fois, Vivienne revient sur ce caillou pour une promesse à un homme devenu ami. Comme toujours lorsqu’elle arrive en avance, la brune dépose ses affaires dans son appartement et ressort histoire de faire le tour du quartier puis du marché. Encore une fois, ses pieds la mènent partout pendant deux bonnes heures avant de se rendre compte qu’il est déjà temps de rentrer.
De retour chez elle pour se changer, Vivienne ne semble pas surprise de recevoir un message sur son OmiTool. Tient, son hôte a peur qu’elle ait oublié ? Sa réponse se fait rapide, juste de quoi dire qu’il ne manque plus que de s’habiller. Délicatement, la brune sort l’habit qu’elle a envisagé pour ce rendez-vous et l’enfile. Le dos nu avec de la dentelle et la manière est légèrement transparente. Surtout entre les jambes… C’est tellement rare de porter des robes dans cette peau que la Spectre se regarde un long moment. Ça détonne avec le paysage poussiéreux et surtout mal famé de la ville. Mais bon, c’est une promesse dans une boutique qui lui a fait chavirer le cœur bien au-delà de sa mission de base. Elle qui devait comprendre sa cible et se rapprocher, à force d’y aller et de parler avec le propriétaire, en un an, une amitié s’est formée et la voilà pour remplir son rôle. La contrebandière enfile ses talons, se fait une coiffure où ses longs cheveux bruns la mettent encore plus en valeur. Autant profiter de ce corps pour en faire ce qu’elle veut… Après tout, la Spectre n’est pas cantonné à jouer la mauvaise fille qui vole. Non. Cette fois, ça va jouer un rôle un peu plus haut de gamme pour une ville aussi gangrenée.
Après avoir terminé sa dernière touche, Vivienne sort de chez elle. Son manteau à moitié fermé pour éviter des remarques. Même si… Son rouge à lèvre, aussi rouge que si l’espionne s’était étalée du sang, puis ses yeux de biches ne laissent pas trop d’idées sur les potentielles affaires possibles avec ce genre de maquillage. Traçant sa voie, ses pieds la mènent finalement à son lieu de rendez-vous et se fait accueillir comme une reine par un humain. Commence une discussion où la brune ne perd pas son sourire. Grand et beau. Une autre personne, un turien, s’active dans la boutique pour aménager une scène de fortune. Plus ça va et moins elle tient à participer à ce petit jeu. Promesse ou pas. « Rappel moi pour qu’elle raison je fais ça. » L’homme la regarde et lui lance avec une simplicité déconcertante que c’est pour lui faire plaisir. Puis accessoirement qu’ils en avaient parlés et qu’elle était d’accord. Ah !
Lorsque tout est prêt, Vivienne s’avance au bras de l’humain et entre dans la boutique de musique. Car oui, tout ça est uniquement là pour faire briller la grandeur de l'établissement et rameuter du monde. Elle se débarrasse de sa veste tandis que son ami vient lui mettre entre ses mains un violon d’une extrême beauté. Le bois et les chevilles blancs contrastent avec le cordier et le manche noirs. Il est magnifique et met plusieurs secondes avant de sortir de sa contemplation. La contrebandière semble surprise d’avoir déjà autant de regards sans avoir commencé la moindre note. C’est rare les fois où elle se permet de jouer devant des gens. Les seuls qui peuvent l’écouter se compte sur les doigts d’une main. Mais Vivienne n’est pas Airi… Sans un mot, son corps se tourne pour oublier les spectateurs. Passer outre leurs yeux sur sa robe et ses courbes, loin de tout. De tout le monde. Elle et le violon. Elle-même et la musique… Ses yeux se ferment, la mentonnière à sa place et l’archet dans l’autre. Une première et la rupture opère. Plus rien n’existe à part elle et l’instrument. Malgré le fait qu’elle tourne le dos aux spectateurs au début, la mélodie la transporte tellement loin que la brune ne se rend pas compte qu’elle vient de se retourner car le soleil couchant commence à taper sur son visage. Face aux gens, son visage est serein. Ce n’est pas Vivienne la contrebandière de Kadara mais Airi, l’enfant qui a appris le violon à la Citadelle.
I am my own devil. Profession : Chasseuse de primes Habitation : Kadara
Music is the best thing in whole universe...
Il y avait maintenant une petite foule, le Turien ayant attiré l’attention en s’activant avec autant de ferveur, à mettre en place cette scène. Elle n’allait pas compter, mais à vue d’œil, il devait y avoir au moins une vingtaine de personnes au minimum. Au tout début, il n’y avait eu que quelques curieux, à peine une demie-douzaine, au grand maximum, mais maintenant que tout était prêt, le nombre avait triplé, voire quadruplé, au bas mot. Quelqu’un s’avança vers la scène, deux personnes très exactement, une femme et un homme… qui la laissa monter seule. Alors voici l’artiste. Ce visage lui rappelait quelqu’un… Ah mais oui ! C’était cette femme qu’elle avait croisée plusieurs fois, dont la première était lors d’une mission où elles avaient du s’entraider pour s’en sortir vivantes. Auraient-elles réussi en partant chacune de leur côté ? C’était fort possible, vu les compétences de la demoiselle et celles de la mercenaire. Mais le travail avait été bien plus vite fait à deux, et au stade du contrat, il s’agissait davantage de rentrer chez soi que d’accomplir une mission. Mais elle jouait de la musique ? Peut-être lui en avait-elle parlé… Bah, peu importait.
La musique commença et … Elle était douée, il n’y avait pas l’ombre d’un doute. Ce n’était pas du tout son style de musique, mais Otsumi ne pourrait pas dire qu’il n’y avait pas le moindre talent dans cette maîtrise du violon. La rapidité, la dextérité, dont faisait preuve… Vivienne ? Oui, c’était le nom qui lui venait à l’esprit. Tout ceci était impressionnant, elle devait bien l’avouer. Cette femme avait le respect de la mercenaire. Elle était musicienne, d’une part, et d’autre part, elle n’était pas une amatrice. Non pas que seuls les doués avaient son respect et les amateurs son dédain, mais les capacités à maîtriser leurs instruments… Eh bien cela forçait son admiration. Et elle n’en avait pas honte.
Le petit concert se termina, il fut bien bref, mais suffisant pour attirer l’attention de gens de l’extérieur. Il y avait maintenant une bonne dizaine de personnes de plus devant l’estrade, et tous se mirent à applaudir la violoniste quelques secondes après ses dernières notes. Même la chasseuse de primes y alla de bon cœur, restant tout de même discrète et brève, depuis son coin. Elle ne pouvait pas ne pas féliciter, de ces claquements de paumes, la performance de la demoiselle.
L’humain, propriétaire du magasin, monta sur l’estrade afin de présenter la demoiselle et en profita… Pour faire sa publicité. C’était donc cela… Un coup marketing… Bah, il n’y avait rien de mal à cela après tout. Il s’agissait d’un magasin de musique, le coup de pub était donc parfaitement approprié et qui sait, il y avait peut-être des impresarios dans la clientèle, ou des membres de groupe potentiellement à la recherche d’autres membres ? Tout le monde pouvait être gagnant dans ce genre de situations… Otsumi l’écouta faire l’éloge de son magasin, son regard suivant de temps en temps Vivienne. Cela faisait déjà quelques mois qu’elle ne l’avait pas recroisée… Peut-être deux voire trois. Et il fallait dire que sa tenue ne laissait pas grande place à l’imagination… Elle ne l’aurait pas pensée ainsi. Pas d’après les brèves observations qu’elle avait pu faire. Déformation professionnelle… La mercenaire cherchait toujours à analyser les autres, afin de repérer forces et faiblesses, pour avoir l’avantage si jamais il y avait un combat. Les bras croisés contre son buste, ses produits toujours en mains, Otsumi avait son regard bleu glace qui déviait entre la violoniste et le propriétaire du magasin. La curiosité…
Evidemment, ce qui devait arriver arriva. A force, leurs regards finirent par se croiser. Après un haussement de sourcil, ne bougeant rien d'autre du reste de son corps... La chasseuse de primes finit tout de même par avoir un geste de plus. Elle hocha la tête, comme un salut, son regard toujours porté sur Vivienne.
Posté le Dim 7 Fév - 12:15
Airi Maldoran
You swore to protect the galaxy.
Profession : Spectre, espionne et assassin Habitation : Nexus, Kadara, SSV Thermopylae ou Neo-Thessia
Music is the best thing in whole universe...Otsumi( Caprice no. 5 → Niccolo Paganini) Ce moment où l’homme fusionne avec son instrument pour ne faire qu’un. Où il oublie l’existence d’autrui pour n’être qu’un égoïste. C’est dans ce genre de moment que Vivienne aime jouer. Mais il faut avouer que jouer du violon sur Kadara ça semble sortir de l’ordinaire ou être de folie. Après tout, la majorité des gens ne vivant pas ici pensent que les gens sont sanguinaires, un peu stupides aussi et surtout que l’art ne peut pas les atteindre. Or, il y a beaucoup d’humains et eux savent. Pendant son petit concert, la brune ne prend absolument pas conscience qu’une trentaine de personnes la regarde actuellement. Entre le magasin et la rue, tous s’agglutine comme une abeille autour d’une fleur. Rien que pour entendre la mélodie dans le ciel couchant et rude de cette ville.
Alors quand l’archet termine enfin et qu’il laisse vibrer la dernière note, une nuée d’applaudissements accueille son travail. Heureuse de sa prestation, Vivienne laisse éclater son plus grand sourire tout en s’inclinant le violon à la même hauteur qu’elle. Ça fait tellement bizarre d’être applaudit. La plupart du temps, la femme joue seule ou avec des amis proches mais jamais elle ne se serait accordée le privilège d’être en démonstration. Mais sa notoriété retombe dans l’oubli quand le propriétaire reprend la main pour faire sa promotion. Evidemment, la brune descend de l’estrade après une petite aide et le violon reste dans sa main. C’était ça le deal, une musique pour rameuter du monde et elle pouvait gagner l’instrument sans rien payer. Heureuse comme tout, son sourire n’arrive absolument pas à partir. Mais quand son attention se porte enfin au monde qui l’entoure, un regard semble l’attirer plus que les autres. Son instinct qui reprend le dessus sûrement mais quand la violoniste du dimanche regarde dans la direction de ce dit regard… Disons qu’elle semble un peu surprise.
Ses yeux tombent sur cette fameuse chasseuse de prime qui a, au bas mot, fait sacrifier pas moins d’une dizaine de couvertures. C’est ça de vouloir approcher quelqu’un pour tenter de la connaître plus en détail et la comprendre. Tout ça à cause de leur collaboration d’infortune. Plus fermée d’une huître, chaque fois ses tentatives se combinaient en échec cuisant et elle devait rentrer frustrée. Au fond d’elle, la Airi curieuse ne sait absolument pas la raison de son intérêt mais elle sait que ça en vaut la peine. Mais quand la chasseuse incline sa tête en signe de salutation, Vivienne trouve le courage de s’approcher en attirant les regards. Après tout, une personne si finement habillée avec une robe aussi étonnante dans cette cité peut attirer l’attention. Mais la brune reste la contrebandière que tout le monde connait malgré ça. Tout le monde sait qu’elle peut briser des doigts en un clignement d’œil.
Lorsque la joueuse arrive devant Otsumi, son sourire est toujours présent bien que moins important. Le violon contre sa poitrine et elle lance la conversation instinctivement. Sans penser un seul instant à ce qui peut arriver ni même en calculant. « Bonsoir chère mercenaire. Le concert vous a plu ? » C’est une question plus que banale venant d’elle. C’est presque surprenant en sachant qui se cache derrière ces traits. Malgré ça, Vivienne prend quelques secondes pour analyser son interlocutrice et remarque les objets dans ses mains. « Tient, il est l’heure de changer de cordes ? Je ne savais pas que vous jouiez d’un instrument. » La grosse menteuse ! Là, c’est effectivement la manipulatrice qui parle mais bon, avouer la vérité aurait simplement pour effet de lui faire perdre la tête. Très peu pour elle. Vraiment.
I am my own devil. Profession : Chasseuse de primes Habitation : Kadara
Music is the best thing in whole universe...
Tous avaient leurs yeux tournés vers elle, vers cette demoiselle si élégante dans sa robe, au milieu de Kadara, à jouer avec autant de dextérité d’un instrument aussi compliqué que le violon. Ce n’était pas un spectacle des plus communs, ici bas, avec autant de raffinement… Alors il n’était absolument pas étonnant de voir que chacun se tournait sur son passage. Passage… qui menait à la mercenaire ? Celle-ci haussa un sourcil en voyant que la violoniste s’approchait d’elle. Pourquoi ? Serait-ce un élan de politesse qu’elle désirait avoir davantage appuyé qu’un simple hochement de tête en guise de salut ? C’était fort possible… Toujours était-il que la brune resta de glace, dans son attitude rigide, qu’elle se devait de garder aussi distante que possible.
« Bonsoir chère mercenaire. Le concert vous a plu ? »
Ah… Il allait falloir donc parler ? C’était bien dommage… Le silence brisé par les cordes était bien plus plaisant. Otsumi répondit d’un simple hochement de tête à nouveau, répondant ainsi, par l’affirmative, à la question posée par son interlocutrice. Mais la mercenaire se mordit l’intérieur de la joue, jetant des regards autour d’elles. Apparemment, les gens avaient déjà fini par se désintéresser de la violoniste du jour… Sans doute car elle n’était plus seule ? Elle pouvait donc en profiter pour être légèrement moins… taciturne ?
Mais à peine eut-elle le temps d’ouvrir la bouche pour se décider à répondre autrement que par sa gestuelle, l’herbe lui fut coupée sous le pied par une nouvelle question.
« Tient, il est l’heure de changer de cordes ? Je ne savais pas que vous jouiez d’un instrument. »
Ses yeux bleutés se baissèrent sur les dites cordes, accompagnées par la petite boite d’outils de précision.
« Hm… Ouais. »
Elle releva son regard vers l’autre brune, haussant faiblement les épaules.
« Je joue de la guitare. »
C’était sa fierté, mais cela, personne ne devait le savoir. Qu’elle jouait de la guitare ? Oh non, bien nombre d’habitants de Kadara le savaient, car elle donnait quelques représentations avec un groupe au Bounty, de temps en temps, parfois une fois, parfois plusieurs fois dans le mois, cela dépendait des disponibilités et envies de chacune des membres du groupe. Mais ce secret était qu’elle était fière d’être une guitariste, c’était un véritable plaisir pour elle, elle se déchaînait sur scène et était une autre personne. Un rôle qu’elle jouait, diraient ceux qui connaissaient Samael, et c’était bien ce qu’elle comptait graver dans les esprits des gens. Mais ceux qui connaissaient Otsumi, donc le véritable elle, savaient parfaitement que si elle devait choisir, pour une question de vie ou de mort, elle rangerait ses lames et garderait uniquement sa gratte entre ses mains. Une guitare dont elle prenait grand soin, voire même plus que ses armes.
Finalement, après une longue hésitation, bien qu’elle était dans son élément ici… Enfin, une aisance qu’elle s’évertuait à cacher sous une couche de professionnalisme qui la caractérisait, la mercenaire se décida à parler davantage. Ce qui était un exploit venant d’elle. Elle désigna d’un coup de tête le violon, son regard bleu glace posé dessus.
« Tu joues bien. C’était… … … sympa. »
La chasseuse de primes avait eu un blanc de quelques secondes, le compliment ayant eu bien du mal à franchir ses lèvres. Son attitude traduisait une certaine nervosité qui ne lui était pas commune, une bataille en elle entre sa passion pour la musique ainsi que son comportement de mercenaire sanguinaire qu’elle devait conserver en toutes circonstances. Otsumi avait envie de se laisser aller, de parler de ce qui était plus qu’un hobby pour elle, de s’enflammer comme lorsqu’elle était sur scène, à se déchaîner au rythme des notes. Après tout, elle était ici, au milieu de ce qui avait réussi à faire vibrer son âme depuis si longtemps qu’elle ne se souvenait même plus de la dernière fois où elle s’était sentie vivante depuis le plus profond de son être, cette fois où elle était montée sur scène pour la toute première fois.
« Tu joues souvent ? »
Posté le
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Music is the best thing in whole universe... [ft. Airi Maldoran]