If you got Jack in your cup, go raise it up. If you ain't got enough, go fill it up. If you had too much, don't throw it up. And if you ain't got shit, throw your hands up comin' in hot - hollywood undead
reunions vibes Le Nexus, une station fascinante pour quiconque y met les pieds pour la première fois, une station avec des milliards de couleurs, de sons, d’odeurs, de personnalités différentes qui se multiplient comme les néons que l’on peut observer en panneau publicitaire. Un monde tout entier, cosmopolite. La réunion réelle de plusieurs existences, de plusieurs espèces en un seul point convergent. Le centre névralgique du pouvoir, de la galaxie entière où toutes les décisions sont prises. Le cœur même de la galaxie, si tu pouvais te permettre la métaphore, au final. Un monde si curieux, une mégalopole flottant dans l’espace, bercée par les étoiles et les nébuleuses, les soleils et les supernovas. Du haut de ton appartement, tu as vu sur tout ce qui se passe, sur les grandes tours du Presidium jusqu’aux plus bas étage du Nuagium. Et alors que tu te penches un peu au-dessus de ton balcon, la pensée, l’envie, le désir de pouvoir voler se faire sentir, rien que pour pouvoir explorer en flottant comme la station elle-même ce cœur si précieux qui fait rêver les colons et qui fait hurler les exilés. Dans un mouvement à peine calculé, tu laisses tomber le mégot de ta cigarette, l’observant jusqu’à ce qu’il ne devienne qu’un point infime au milieu d’une fourmilière qui grouille si rapidement, à une vitesse que ton œil n’est pas capable de capter correctement et qui te donne quelque peu le tournis. Tu te recules, tu attrapes ton datapad, et tu notes, encore et encore, les idées qui passent dans ton esprit, qui te donnent soudainement envie d’annuler cette soirée de prévue pour pouvoir passer le reste de la journée derrière ton écran à gribouiller du code, des lignes de script et de scénario, d’appuyer sur les touches de ton terminal pour faire vibrer les couleurs d’un monde dont tu es la propriétaire, dont les clefs sont tiennes. Mais tu sais que tu as besoin de cette soirée off, que tu ne tiendras pas la route si tu continues à bosser autant sans penser à respirer, à prendre une bouffée d’air frais, à te libérer un peu l’esprit et voir autre chose, quelque chose de nouveau. Tu ne peux pas tenir juste à base de bols de céréales, de verres de whisky et de cigarettes entamées, sans compter tes nouvelles pilules, tes nouveaux médicaments qui t’épuisent malgré tout. Contre-coup du nouveau traitement, que t’a annoncé ton médecin. C’est normal, qu’il a dit. Ajustement du corps, des synapses, des muscles, des os, fatigue exhaustive constatée et normale, si tu devais te répéter avec exactitude les mots du galarien qui te prend en charge ici sur le Nexus.
Tu soupires. C’est devenu une habitude aussi, ça, soupirer, soupirer, et encore soupirer. Tu devrais considérer à arrêter un peu, que tu te dis alors que tu te tournes vers l’intérieur de ton appartement alors que les lumières de la station commencent à doucement baisser pour approcher les heures nocturnes. Tu inspires légèrement avant de retourner à l’intérieur, retrouvant le confort du chauffage de ton appartement tandis que l’air se fait plus frai à l’extérieur. Toutefois, tu laisses la fenêtre donnant sur ta terrasse ouverte avant de rejoindre ta cuisine, ta voix brisant le calme habituel de l’appartement. « Sable, tu peux me dire où se trouve les caisses de vin turien ? » tu demandes à l’intention de ton IV, tes doigts tapotant légèrement sur le comptoir de ta cuisine tandis que tu observes la petite cave qui se présente à l’intérieur. Tu ne te souviens même plus du pourquoi tu as acheté du vin turien, peut-être pour un de tes exs, maintenant que tu y penses, mais ça date quand même. Ou alors, un énième envoi de ton père en pensant que tu étais encore avec le dit-ex. Possible, possible. « Les Brandy turiens se trouvent au sous-sol, dans la cave à côté de votre piscine. Sixième étagère, étage 4, mademoiselle. » Tu hoches doucement la tête avant de prendre le chemin de tes escaliers, les descendant aussi rapidement que ton corps le permet pour rejoindre la dite petite cave que tu as faite faire sur mesure à ton arrivée. Ni une ni deux, tu attrapas une ou deux bouteilles du dit brandy turien avant d’attraper deux bouteilles de vin blanc au passage, remontant sans mal à l’étage pour pouvoir les mettre au frai. Il ne te restait que peu de temps avant l’arrivée présumée de ton invitée, et tu en profitas pour rejoindre ta chambre, changeant rapidement de vêtements pour paraître un poil plus présentable. Une chemise noire à manches bouffantes, fluide, et un pantalon, chevilles découvertes à cause de ta taille, de la même couleur. Tu ne t’embarrassas néanmoins pas de chaussures, sachant que ton sol était plus que propre de par le passage la veille de ta femme de ménage. Tu en profitas pour te recoiffer très rapidement et changer les bagues que tu mettais à tes doigts, prenant quelques minutes pour observer ton reflet dans le miroir, levant ta chemise pour voir les marques de tes implants sur tes hanches ainsi que sur le bas de ton dos. C’est la voix synthétique de Sable qui te réveilla quelque peu de l'observation que tu faisais pourtant régulièrement de tes implants. « Phoebe, je détecte l’arrivée d’une flycar en direction de votre appartement, dois-je contacter la personne avant son arrivée ? » Tu humas doucement, sachant très bien que si tu autorisais cette action, Sable finirait par ne probablement pas s’en sortir en ne pouvant identifier la personne qui était à bord. Tu esquissas un sourire, avant de retourner dans le salon, sortant d’ores et déjà les verres à pied tandis que Sable attendait patiemment ta réponse. « Non, envoie simplement les coordonnées GPS pour qu’elle puisse se poser sur la terrasse. » Tu soufflas alors à l’intention de l’IV qui ne tarda pas à biper légèrement pour pouvoir te faire part que la tâche était effectuée. Tu esquissas un nouveau sourire avant de t’adosser au comptoir de la cuisine, cigarette déjà entre les lèvres, en face de la terrasse que tu observais. « Nous n’avons plus qu’à attendre la Spectre. » Tu soufflas à nouveau en expiant un long ruban de fumée d’entre tes lèvres, alors que les ventilateurs se mettaient doucement en route pour pouvoir évacuer aussi rapidement que possible l’odeur que la cigarette continuait d’émettre. Après tout, même si tu comptais bien fumer toute la soirée, autant que l’arrivée de ton amie se fasse sans les aléas de cette odeur. Une spectre méritait bien que tu te donnes cet effort.
code par orion
Posté le Jeu 10 Déc - 15:36
Airi Maldoran
You swore to protect the galaxy.
Profession : Spectre, espionne et assassin Habitation : Nexus, Kadara, SSV Thermopylae ou Neo-Thessia
What's your favorite position, by the way ?Phoeb Voy pa' contarle mis secretos a tu almohada (→ Sin Pijama – Becky G) Il y a parfois des moments où la Spectre se demande de quelle façon et de quelle manière elle peut envisager sa vie. Comment une femme de sa carrure peut penser à profiter de la vie ou même n’être qu’une simple civile dans une station aussi grouillante de monde. Certes, quand elle veut, sa présence se limite à un moment fugace. Une lueur dans le coin d’un œil. Mais comment peut-elle envisager de rester dans la lumière pour devenir une véritable personne ? Pourquoi avoir décidé de prendre ces spécialisations qui la forcent à rester constamment seule et fausse… Il y a des moments où elle doute et se demande simplement si elle ne devrait pas arrêter de travailler pour le Conseil. Spectre c’est bien, c’est la renommée mais où est sa vie là-dedans ? Pas d'attache propre, pas de personne qui fait battre son cœur. Juste elle et ses armes. Parfois, elle en vient même à devenir jalouse de son meilleur ami qui semble avoir trouvé son âme sœur. Lorsqu’elle regarde autour d’elle et s’intéresse à ses autres collègues Spectres, la seule chose qui lui saute aux yeux c’est leur solitude dans la vie. Pas tous certes mais les meilleurs sont souvent seuls. Elle est seule. Mais si la blonde arrête son travail, qu’est-ce qui pourrait la maintenir en vie ? Qu'est-ce qui deviendrait sa raison de vivre ? Rien. Elle a été entraînée pour mentir, tricher et tuer. Pas pour fonder une famille. Enfin... A son âge avoir un enfant à elle de toute manière ne va servir à rien. Elle soupire devant son miroir. Au-delà de ses problèmes existentiels par rapport à ça, elle peut au moins compter sur des amis. Sylhas, Alastair puis Phoebe… Son corps marque une pause. Minute, il est quelle heure ? Elle sort de son dressing pour regarder et lâche un juron. Elle va être en retard à son rendez-vous avec la PDG si elle continue de réfléchir sur sa vie…
De retour devant sa multitude d’habits en tout genre, de styles et d’univers différents, Airi contemple et finit par prendre place par terre. C’est fatiguant d’avoir autant d’habits et d’identités. Ça force à la consommation. Assise, sa main se porte à son dos où se trouve sa cicatrice et sa blessure. Le petit jeu de destruction à Thessia remonte mais sa plaie est encore présente. Plus trop grave mais son corps a du mal à cicatriser. Sans doute à cause de tout ce stress, cette fatigue accumulés et ses emmerdes. Bref, quoi qu’il en soit, la femme doit encore faire attention avec ses mouvements. Au bout de quelques minutes de recherche pour s’habiller, elle finit par râler. Y a bien un habit qui ne lui donne pas la nausée en pensant à son travail quand même… Deux minutes encore et au détour de deux habits, son regard est pris par la découverte de ce qu’il semble être une robe. Ni une ni deux, elle se redresse et vient la prendre. Voilà qui est parfait ! Dans sa chambre, elle retire son sweat N7, son short de la flemme pour enfiler ce petit bijou de charisme et de… Oh ! Elle peut bien se l’avouer à elle-même, cette robe noire la rend particulièrement sexy. Sans manches, sa cicatrice de brûlure est visible mais Airi est passée bien au-dessus de sa honte. Se sont les risque du métier. Avec un sourire en coin, ses mains réajustent le décolleté puis la ceinture. Parfait ! Sa couleur rend le tout sobre mais fatal. Heureusement par contre que personne ne voit en dessous le pansement. Sans parler qu’elle est plutôt transparente aux jambes et s’ouvre assez haut sur les cuisses. Pas assez haut quand même pour ne pas découvrir son couteau. Histoire de se défendre... Au cas où. A défaut de porter des armes plus imposantes. L’habit se suffisant à lui-même, elle ne rajoute aucune parure, enfile des talons et se coiffe de façon à paraître comme une femme fatale sans oublier un rouge à lèvres mat. Jouer ainsi sur son apparence pour revoir son amie est primordiale pour elle. Surtout si elles sortent... Après tout, dans leur échange la dernière fois, c'était prévu. Puis ce n’est pas souvent qu’elle peut s’autoriser ce genre de choses en étant Airi Maldoran. Fin prête, elle commande une flycar, sort de son bureau avec son étui à violon pour aller comme à son habitude, prendre des roses pour son hôte. Prête, la voiture part finalement à sa destination. Pendant le trajet, la blonde se demande depuis combien de temps elle n’a pas pu voir Phoebe. Trop longtemps peut-être. Plusieurs mois et avec un silence pesant pendant un moment. En approche de l’appartement, son Omnitool reçoit les informations GPS pour un atterrissage en douceur sur la terrasse. Lorsque la voiture s’arrête finalement, la porte s’ouvre et se sont ses jambes nues qui sortent en même temps. Vient l’étui puis sa tête et finalement les roses. C’est étrange d’être ici. De retourner sur le Nexus et surtout de revoir une amie. Mais elle entre pour poser son violon et s’approcher de la jolie blonde avec un large sourire. « Phoeb ! Je suis heureuse de te revoir. » Si ça ne se voit pas assez, ça s’entend dans sa voix qui pourrait presque chanter. Elle tend le bouquet devant elle avec joie avant de saluer Sable évidemment. Vu le nombre de fois où elle le fait tourner en bourrique, il mérite bien un peu d'attention. « Désolé pour le retard. Je ne savais pas vraiment comment m'habiller. »
If you got Jack in your cup, go raise it up. If you ain't got enough, go fill it up. If you had too much, don't throw it up. And if you ain't got shit, throw your hands up comin' in hot - hollywood undead
reunions vibes Avec le temps, tu t’étais vite rendue compte d’une chose, ton cercle rétrécissait à vue d’œil. Ce n’était pas parce que tes actions engendraient la perte de personnalités proches de toi, non, même pas, c’était simplement parce que tu finissais par toi-même le restreindre, pour ton propre bien pour le bien de ce que tu avais mis des années à acquérir par la force de ton cerveau et quelques impulsions propres à tes collaborateurs. Bien évidemment, c’était quelque chose qui te faisait fondamentalement mal au cœur, de devoir prendre les ciseaux du destin et couper certains ponts en espérant qu’ils ne brûleraient pas trop forts, qu’ils ne feraient pas trop mal en tombant dans les eaux profondes qui entouraient ton existence. Mais c’était un mal nécessaire. Tu avais eu bien trop de rencontres et de personnalités dans ta vie qui avaient essayés d’abuser de ce que tu avais : du pouvoir, de l’argent, de la notoriété, toutes ces choses qui t’entouraient sans pour autant être toi. Des personnalités qui n’en voulaient que pour ça, car c’était le lot d’être célèbre, c’était le lot d’être riche et d’avoir les prémices d’un empire entre les doigts, tu le savais, mais c’était toujours difficile d’acter quelque chose, même lorsque cela semblait particulièrement vrai, que c’était déjà sensible du bout des doigts. Il en demeurait que tu avais dû le faire, que tu avais dû faire du tri, pour ton propre bien pour le paix d’âme que tu pouvais encore avoir après tout ce qui t’était tombé sur le coin du visage. C’était un maigre prix à payer, d’une certaine manière, pour avoir un peu de tranquillité avec les relations que tu continuais d’entretenir, triées sur le volet. C’était pénible, en réalité. Particulièrement inconfortable, mais c’était également une chose nécessaire que tu avais appris à faire. C’était comme virer des personnalités qui étaient là depuis longtemps dans ta boîte, ou des personnalités motivées mais pas suffisamment compétentes.. ça faisait mal, mais c’était un mal nécessaire pour que tout fonctionne selon l’exigence et le perfectionnisme que tu attendais de tes équipes, à l’image de l’exigence que tu t’infligeais à toi-même.
Après tout, tu ne serais pas là si tu n’avais pas été une tyran envers toi-même avant de l’être envers les autres. On était toujours son propre tyran, d’une certaine manière, mais tu savais que tu avais toujours été dure, et ça.. ça n’allait probablement pas changé. Même quand tu étais dans cette période sombre de rééducation, tu ne cessais de te mettre des coups de batte pour avancer plus vite, pour guérir plus vite, pour aller mieux plus vite… Pour faire mieux que ce que tu étais capable de supporter. Une tyran. Et finalement, dans cette mesure presque macabre, tu l’avais été avec tes relations sociales, ton cercle privé devenait limite de l’ordre de l’intimiste tant il s’était restreint avec le temps. Tu ne comptais que quelques personnalités de confiance, quelques amis avec qui tu pouvais converser avec une certaine légèreté mais qui ne savait pas un quart de ta réalité, et les autres, tes collaborateurs, tant de cases dans lesquelles tu rangeais les gens que tu connaissais et que tu venais à connaître, simplement pour être sûre de ne pas mélanger tout et finir par être déçue par une déchéance inévitable. Airi, elle, tu pouvais probablement la situer dans les personnalités de confiance. Les premiers points, qui étaient des évidences, étaient vos points communs ainsi que votre aisance à discuter de tout et de rien, même des tabous qui feraient s’offusquer les plus serrés de la station, mais qui ne te faisaient qu’à peine rougir. L’autre raison était son statut. Elle était une spectre. Le pouvoir, la richesse, la notoriété – à maigre mesure – étaient des choses qu’elle côtoyait déjà et dont elle n’avait pas besoin de ton rayonnement. Et ça, malgré toute la superficialité que ça apportait, ça te faisait bien plus de bien que tu ne pouvais l’imaginer. Airi n’avait aucun lien avec ton travail, également, et ça… ça c’était incroyable. Quand elle venait, tu savais que c’était une bouffée d’air frai par rapport à tout le reste. Tu savais que ton travail ne serait abordé que pour quelques minutes, au grand maximum, et que tout le reste ne deviendrait que subjectif. Il n’y avait certainement pas de grandes conversations sur les projets à venir, les problèmes en cours ou les issues qui demandaient encore de la réflexion malgré le dossier clos. C’était pour toute ses raisons, et pour l’affection évidente que tu avais pour la spectre, que tu étais ravie de l’accueillir chez toi, et que tu le fis avec un large sourire sur les lèvres, tes pommettes se creusant naturellement dans tes joues. « Je suis heureuse de te revoir aussi ! ça fait bien trop longtemps qu’on ne s’est pas vues. » Tu mimas une légère moue boudeuse à sa remarque avant de t’émerveiller doucement face au bouquet qui était laissé dans tes mains. Tu lui adressas un nouveau sourire, avant de jeter un coup d’œil à la station incrustée dans le mur qui « tenait » la conscience de Sable quand ce dernier se mit à buguer, ne sachant absolument pas comment reconnaître la Spectre qui, pour des raisons évidentes de sécurité quant à son poste, ne pouvaient être reconnues par des programmes civils. Tu coinças ta cigarette entre tes lèvres avant d’appuyer sur ton omnitool pour éteindre Sable avant qu’il ne passe trois heures à essayer d’enregistrer une information qui ne pourra rester que dans sa mémoire tampon. Tu attrapas également un vase qui était sur le comptoir pour le remplir d’eau fraiche afin d’y déposer le bouquet. « Ce bouquet est magnifique, je te remercie. » Tu soufflas en souriant avant de redéposer le tout sur ton comptoir. « Et ne t’en fais pas pour le retard, penses-tu. » Après tout, tu avais toi-même été quelque peu prise au dépourvue par le temps, comme toujours quand tu étais occupée à quelque chose ou que ton esprit vagabondait dans des ilots secondaires. « Tu es ravissante, d’ailleurs. Cette robe te fait un corps de déesse. » Tu humas doucement avant d’attraper l’une des deux bouteilles de vin blanc que tu avais ramené depuis le cellier avant son arrivée, la débouchonnant sans mal avant d’en verser un peu du contenu dans les deux verres à pied que tu avais également pris soin de sortir pour que le vin soit dégusté avec tout le respect qui lui était naturellement dû. Tu fis doucement glisser son verre en sa direction avant de cendrer ta cigarette contre le cendrier qui demeurait sur le comptoir de la cuisine. « Avant tout de chose, je t’ai trouvé le vin turien que tu m’as demandé, seulement… Je peux savoir pourquoi tu as besoin de vin turien ? Tu t’es trouvé quelqu’un de cette espèce là ? » Tu ne pouvais tout simplement pas t’en empêcher. Depuis qu’elle t’avait fait cette requête, l’idée ne cessait de tourner en rond dans ton crâne, et tu avais simplement besoin de savoir pour assouvir cette curiosité imposante qui ne cessait de rendre tes nuits plus courtes.
code par orion
Posté le Dim 7 Fév - 15:55
Airi Maldoran
You swore to protect the galaxy.
Profession : Spectre, espionne et assassin Habitation : Nexus, Kadara, SSV Thermopylae ou Neo-Thessia
What's your favorite position, by the way ?Phoeb Voy pa' contarle mis secretos a tu almohada (→ Sin Pijama – Becky G) Ses vrais amis, ceux pour qui elle se taillerait les veines dans l’espoir de les aider ne sont pas nombreux. Certes, la femme qu’elle est pourrait facilement remplacer n’importe qui d’un claquement de doigts. C’est simple après tout. Des pions sur un échiquier. Elle est le roi dans le jeu, tout peut se faire sacrifier pour la garder en vie. Enfin tout est une théorie. Dans la pratique, son honneur est tellement important qu’elle ne pourra pas laisser ses amis ni son équipage dans un danger. Airi avait fini par monter une véritable forteresse entre elle et le monde après son histoire avec son meilleur ami. Il faut dire que sa façon de se comporter avait été vu comme une trahison aux yeux de la femme qu’elle était. Progressivement cependant, la Spectre laissa des brèches au point de laisser entrer Phoebe dans sa vie. La musique avait aidé puis sa place également. Ce brin fragile n’est absolument pas le genre à garder pour elle ce qui peut la traverser. Le conformisme et les étiquettes sont des concepts lointains qui font qu’Airi se soit rapprochée d’elle à ce point. Le Nexus et ses responsables tout comme certaines grandes personnes dessus ne sachant pas péter au bon moment ont souvent cet air d’abruti qui exaspère la Spectre. Peu de gens dans cette haute sphère semble digne d’intérêt. Rapidement, la blonde n’en compte que quatre. Deux conseillers voir trois conseillers, Alastair en qui elle a une grande confiance et puis Phoebe. Le reste, elle pourrait bien leur faire brûler les poils de fesses.
C’est bien pour cette place importante que la tueuse est venue profiter de ses congés avec la PDG. Mentionner que ça fait longtemps lui arrache un ricanement. Oui. Longtemps. La faute à son don d’apporter une pluie de problèmes sur elle quand elle veut s’y mettre. Airi lâche le bouquet et regarde son amie remplir un vase et les déposer dedans. « Puisque tu adores ces fleurs, c’est la moindre des choses que de t’en faire parvenir. » Airi regarde autour d’elle et ne manque pas de fixer le mur avec Sable. Encore une fois, il est déconnecté pour éviter qu’il ne grille sa mémoire à tenter de la reconnaître. Mais le compliment de son amie la ramène sur terre et la blonde sourit encore une fois. « Merci bien ! Je n’ai pas l’occasion de me prêter à la coquetterie d’habitude. Je me dis qu’avec toi, je peux bien me le permettre. Pas vrai mademoiselle "je suis toujours ravissante peu importe ce que je mets parce que tout me va". » La Spectre taquine gentiment avant de poser une main sur le comptoir. Elle fixe un instant les faits et gestes de Phoebe avant de faire un signe de tête pour remercier de ce verre. Le vin semble tellement bon que l’odeur lui arrive dès qu’il est servi dans un premier verre. Airi remercie son amie d’un hochement de tête avant de prendre le précieux liquide entre ses lèvres. Son instinct ne la trompe pas, il est vraiment excellant. Tellement que la Spectre se perd un instant dans cette explosion de saveur qui tourne au vinaigre aux questions de Phoeb. La blonde repose le verre après avoir toussoté de surprise. Ce n’est pas surprenant ce genre de question venant d’elle mais aussi vite… « Mmh ? » Merde alors. Elle évite de parler de Sylhas à tout le monde pour ne pas se faire épingler sur le mur des traîtres ou des gens dangereux. C’est autant pour sa sécurité que pour la sienne. Elle déteste mentir à ses amis proches mais là, il s’agit de Syl. « Alors. Tu serais étonnée de savoir que la dernière fois que j’ai couché avec quelqu’un ça remonte à loin. J’ai oublié la sensation que procure un orgasme en fait. » Sa moue est magistrale à cette idée bien triste. « Disons que c’est pour un partenaire qu’il faut… Remercier pour son aide précieuse. » Elle marque une légère pause comme pour marquer l'importance de la chose. « Pendant une affaire. » Pendant le massacre chez elle plutôt. Sa blessure dans le dos lui éveille un frisson rapide à ce souvenir. Il mérite bien ce vin turien pour avoir autant mit sa vie en danger que pour avoir nettoyé sa maison avec elle. Surtout pour la séance de ménage en fait. Mais la blonde sourit malgré elle à l’idée d’avoir un compagnon turien. Cette race l’a toujours fascinée depuis sa plus tendre enfance malgré sa vie passée à être auprès des Asaris. « Merci en tout cas tu m’aides énormément sur ce coup-là. Évidemment, je vais te le redevoir. Si tu as besoin de mes services de manipulatrice, de séductrice voire de tueuse… Une petite frappe derrière la nuque ou une torture. Enfin. Tu vois le genre, je suis un couteau multifonction. » La Spectre sourit avant de reporter son verre à ses lèvres. Ça fait tellement longtemps qu’elle n’a pas profité d’un moment de calme dans un lieu sécurisant. Elle finit par prendre son verre et faire quelques pas dans ce penthouse. Ses yeux analysent pour ne pas changer. Remarquer si quelque chose a changé de place, s’il y a eu de la visite… Faire son travail de fouine. Le verre termine à ses lèvres une troisième fois pour se couper de cette mauvaise habitude. Il faut dire que c’est particulièrement frustrant de laisser les habitudes agir sans rien demander. « Et toi alors, tu as trouvé quelqu’un avec qui partager tes nuits longues et froides ? De temps à autres évidemment. » Le tabou ? Connait pas.