Into Deep Space | Posté le Jeu 5 Nov - 18:58 | Here's to simply being happily drunk. Profession : CEO de SandVision, femme d'affaire aux griffes d'argent et aux os de verre Habitation : Sur le Nexus. | | Phoebe Sandbridge | nom: Le patronyme, glacial et pourtant chaud de tes parents, de ces gens qui ont disparus, Sandbridge, une force, une vision, une silhouette disparue, un monde, un empire, le tien. prénom(s): Si tu avais encore une doute sur la folie de tes parents pour un panthéon déchu depuis des millénaires, ton prénom, celui par lequel tu es né, est le cruel mémo de cela, Aphrodite. Le nom d’une déesse de l’amour quand ta vie amoureuse est une catastrophe ambulante, quand ta vie se résume à des amours manqués, à des gens qui oublient, qui t’oublient au dernier moment. Stupide prénom. Tu en as changé, lorsque tu as enterré tes parents, quand les derniers vestiges d’une famille se sont perdus sous terre, et tu te fais appelée Phoebe, et ce depuis des années, en dépit de ce prénom que tu détestes. surnom(s) Les gens ont longtemps arrêtés de te donner des surnoms, ils ont arrêtés d’espérer que tu y répondes en tout cas, même quand ta verve était à son paroxysme. Après tout, tu peux aisément te souvenir de toutes les fois où on t’a surnommé « poupée de verre », du nombre de fois où on a trouvé encore une fois un surnom cinglant à propos de tes os de verre. C’était drôle, pour eux, tu imagines. Pour toi, une énième torture physique et mentale. Alors, Phoebs, c’est très bien. âge Tu es curieusement assez jeune pour tout ce que tu as réussi, pour tout ce que ton cerveau d’acier a réussi à créer, pour tout ce que tes mains fragiles ont réussi à taper et à manipuler en dépit du bon sens, et même si ton corps est incapable de se mouvoir avec la grâce de la danseuse que tu aurais aimé être, c’est du haut de trente-deux années d’existence que tu maintiens un empire dans le creux de tes phalanges de cristal. race: si la galaxie avait encore un doute sur la fragilité de l’espèce humaine, tu es à l’image de celui qui fut un célèbre pilote : fragile comme du verre de corps, blindé comme de la glace pour ton mental. Tu portes les gênes faillibles et terriblement tremblants des humains et tu resteras la fière descendance de la vulnérabilité physique des humains. date de naissance: Le 20 novembre 3041 lieu de naissance: De toutes les planètes où tu aurais pu naître, de tous les systèmes où tu aurais pu grandir, tes parents ont pourtant choisis de te faire naître sur Voeld, là où tes os ne purent trouver force à se solidifier, malgré toute la bonne volonté apparente. lieu d'habitation: Tu t’es toujours targué, malgré ta peur des flycars et autres objets particulièrement violents en apparence, de pouvoir voyager et de voyager énormément, de voir du monde, et d’implanter ta présence un peu partout. Au fond, tu n’as pas vraiment de lieu fixe. Tu as des filiales et des bureaux un peu partout, jusqu’en plein cœur de Kadara, mais ta résidence principale réside sur le Nexus, où ton bureau surplombe les jardins hydroponiques et où tu te sens minuscule, et où tu te perds dans des simulations sans vie, sans saveur. situation amoureuse: Tu as longtemps trouvé de nombreuses métaphores pour expliquer à quel point ta vie amoureuse était un désastre complet, à quel point tu pouvais être la véritable antonymie des comédies romantiques avec lesquelles les jeunes filles s’abreuvent jusqu’à plus soif. Parce que c’est le cas. Une vie amoureuse qui approche le -10°, qui approche de si près les catastrophes possibles et plausibles des panthéons cosmogoniques, des plus grandes tragédies que la culture humaine ait pu porter. C’est donc avec le cœur lourd que tu t’annonces célibataire, endurcie par des erreurs qui t’ont coûtée cher. orientation sexuelle: Tu penses que ça ne regarde personne, que ton cul ne t'appartient qu'à toi et que personne d'autre n'a à savoir où tu le places. Toutefois, tu es bisexuelle, même si cette bisexualité, jusqu'ici, ne t'a apporté que de minces ennuis et des nœuds au cerveau que tu aurais préféré avoir en travaillant. Ton coeur, lui, est en brouille et tu n'es pas sûre qu'il tiendra un énième coup. profession: Ton âme d’enfant souhaitait danser, ton âme d’enfant souhaitait rejoindre ses femmes et ses hommes qui se pavent sur les scènes de ballet, qui déclarent leur amour à l’art par des pas mesurés et des tragédies tout en douceur. Ton corps te stoppa net, et tu n’eus, alors, que d’autre ressort que d’utiliser ton cerveau, ce magnifique organe qui ne t’était pas défaillant. T tu créas, après quelques années de travail, ta propre startup nommée SandVision. Il s'agit là d'une boîte de production et de développement de programmes et de simulations aux scénarios modulables en réalité augmentée et réalité virtuelle - avec la base de viseurs que vous avez vous-mêmes créés - qui sont vendus autant au monde du divertissement qu'au monde militaire. Une filiale de SandVision est également dirigée vers les Intelligences Virtuelles et la création d'hologrammes tandis qu'une autre s'est spécialisée dans la création de jeux. Ainsi, si tu devais résumer ta situation, tu es programmeuse, développeuse, créatrice, scénariste, productrice, compositrice, et PDG de ta propre start-up, bien que tu ne sois pas tout en même temps, et que tu alternes, que tu joues de tes pouvoirs de délégation, que tu joues de tes pouvoirs d’impératrice. situation financière: Si une grande partie des bénéfices de ta compagnie vont dans de nouveaux projets, dans de nouvelles technologies que tu essayes de pousser toujours plus loin, tu te permets quand même un salaire largement décent qui te confère une situation particulièrement aisée, si ce n'est même très riche, le fruit d'un succès dont tu es particulièrement fière. groupe: Malgré la puissance de ta compagnie dans le monde du divertissement comme le monde militaire, tu n'en demeures qu'une simple civil, rien de plus, rien de moins, et ce n’est pas tes comptes en banque largement remplis de crédits ni même ta notoriété qui te pousseront au-delà. avatar: Elizabeth Debicki |
I have always dreamed escaping reality, Turbo processed thoughts abound, Computating wishes found
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Penser, conceptualiser ‡ Tes doigts pianotent, encore et encore, sur le terminal. Parce que c’est comme ça que tout commence, c’est par ici que tout commence. C’est au milieu d’une tour de glace, d’un bâtiment sans âme et éclairée par les spots publicitaires puissantes qui flash contre ton visage que tu crées. Parce que c’est là que ton esprit s’éclaire naturellement, et laisse parler tout ce que tu n’es pas capable de dire, tout ce que tu n’arrives pas à extérioriser. Parce que tu t’es créé. Ouais, le superbe rêve de la femme qui s’est accomplie parfaitement toute seule. C’est beau comme rêve. C’est surtout une putain d’illusion. Tout n’est qu’une illusion. C’est peut-être pour ça que tu es aussi bien dans tes simulations, que tu te perds si facilement dans les couleurs chaudes et pourtant néonisées des constructs que tu mets en place, des couloirs que tu parcours avec cette impression d’être encore plus frêle que tu ne l’es. Mais tu es toi-même, et c’est pas souvent, hein. Non, c’est pas souvent. C’est pas souvent que tu te sens bien, c’est pas souvent que tu vis correctement, c’est pas souvent que tu as pas l’impression de perdre la moitié de ton corps. Tu l’aimes ce corps, tu le trouves beau, il est même plutôt bien foutu, tu dois l’avouer.
Mais il est faillible. T’es malade. Et tu l’as jamais accepté. T’as jamais accepté que ton corps soit fait de verre et que tes os soient aussi facilement brisables. Après tout, hein, on a déjà réussi à te casser les genoux en levrette. C’est pathétique. C’est triste, aussi. Parce que ça reflète tout ce que tu es : prête à tout pour chasser un désir, une illusion, une création, quitte à finir en miettes. Tu l’as fait souvent, ça, hein ? Ouais, forcément. Elle est belle, la femme forte.
Mais tu l’es. C’est indéniable. T’as monté un empire, et tant de gens réclament tes services, demandent à ce que tu produises pour eux, pour que ta boîte produise pour eux, encore et encore. T’es cette femme là, dans sa tour d’ivoire, les cheveux tirés à quatre épingles, le tailleur parfaitement propre et complètement bien repassé, pas un pli de travers. T’es cette femme qui se tient droite, les épaules carrées et le dos bien droit, la tête tendue par un énième nœud que tu ne pourras pas dénouer sans le ressentir dans la totalité de ton corps. T’es cette femme avec le regard de glace, avec la foudre dans le creux des yeux, qui maintient ses équipes avec une main terriblement ferme, qui délègues sans laisser supposer qu’il puisse y avoir discussion. T’es pragmatique, t’es parfois trop autoritaire, t’es parfois injuste.
Mais c’est le boulot. Faut créer. Alors, tu restes dans ta tour d’ivoire, tu t’enfermes dans ce bureau, devant un terminal qui bousille tes yeux, et tu conceptualises. Tu imagines un monde où t’es pas malade, où ton corps te lâche pas au moment où tu veux bouger, un monde où tu n’as pas besoin de fauteuil roulants, d’implants cybernétiques, de médicaments. Tu conceptualises. Tu codes des 0 et des 1 en espérant trouver la perle rare.
Parce que peut-être que tu finiras par la trouver. Peut-être, dans un dédale de couloirs orangés, de salons blanchis et aseptisés, ou peut-être sur un lit d’hôpital, peut-être dans un bureau de plus ou dans un monde enfumé de poussière marron. Tu sais pas. Tu fermes les yeux. C’est assez pour aujourd’hui. ‡ 01000011 01101111 01101110 01101110 01100101 01100011 01110100 00100000 01111001 01101111 01110101 01110010 01110011 01100101 01101100 01100110
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Créer, écrire ‡ Parfois, tu tapes. Il y a des temps pour tout, et si ta vie n’est pourtant pas réglée comme un métronome en parfait mouvement, tu sais que tu dois gérer, que tu dois modéliser ta vie et ton quotidien de la même manière dont tu écris et rédige les premiers rapports, de la même manière dont tu exiges la transparence et la régularité à tes équipes. C’est nécessaire. Tu te forces, parfois, à trouver ce maillon pour rester ordonnée, pour demeurer correctement pensive sur ce sur quoi tu dois réfléchir. Penser une idée est une chose, la conceptualiser et la rendre tangible dans ta tête te paraît toujours plus simple que le moment où tu dois commencer à mettre des mots dessus. Alors, généralement, tu attrapes une bouteille, tu ouvres un datapad, tu te laisses t’installer dans un fauteuil, et tu observes les lignes pour que les mots s’y posent naturellement dessus.
Tu es créative. On te l’a toujours dit, ouais. On t’a toujours dit que ton cerveau et ce qui se passait dedans, ça valait bien plus d’or que ce que ton corps aurait été capable de produire. Après tout, tu as monté des scénarios terriblement complexes, tu t’es affranchie de lignes de codes qui te paraissaient infernales dans leurs boucles et leurs spirales binaires. Mais ce moment-là, tangible, tacite, entre la naissance de l’idée et sa mise en première production, ce moment-là, silencieux, pernicieux, c’est le plus dur. C’est généralement à ce moment-là que tu te perds, que tu fermes les yeux pour déguster le liquide ambré qui emplit ta bouche si naturellement, et que tu t’imagines à des lieux de là avec une main d’as entre les phalanges.
Mais non. Non, tu repenses plutôt à tous les échecs qui ont pavés ta vie privée. A tous ses échecs qui t’ont poussé à t’endurcir aujourd’hui, à devenir cette ombre que l’on ne voit pas, qui se cache derrière les interviews, qui se cache derrière les autres pour ne pas être trop vue. Cette ombre que tant ont oubliés être faillible et capable de se briser au moindre mouvement brusque. Tu repenses à tes parents, trop inquiets pour te laisser faire quoi que ce soit toute seule, trop inquiets de te laisser gambader dans la rue de peur que tu te fractures une cheville. Tu repenses à tous tes mecs, toutes tes nanas qui ont fini par te fuir parce qu’ils ont eu la même réalisation que toi tu as eu à 6 ans : t’es cassée, et tu es cassable. Tu pourras jamais leur apporter ce qu’ils veulent, alors ils partent. Et toi ? Toi tu t’endurcis, tu apprends de tes erreurs, et tu avales une pilule, tu prends un verre d’alcool, tu fermes les yeux et tu résistes à la tentation sensible de prendre ce viseur et de te laisser fondre dans ce monde virtuel que tu as créé et qui est ton véritable empire.
Tu repenses à ses instants manqués, à ses temps morts et figés dans le marbre, à ses battements de cœur perdus dans le néant de ton existence. Tu penses à la froideur que tu exultes quand tu ne cherches finalement que le contact et l’honnêteté, pour peu. Tu penses à la déception qui t’habites et la triste réalisation que peut-être que les comédies romantiques sont justes pas faites pour les personnes comme toi. Ta cinéphilie finira par t’achever peut-être, avec un énième pot de glace commandé par ton assistante et le popcorn de ton meilleur ami. T’as peut-être trop de rêve, t’as peut-être pas assez d’ambition privée. T’as peut-être rien de plus que la technologie pour t’accompagner. T’es peut-être juste toute seule.
T’es peut-être toute seule, toi et ton monde virtuel. Tu ouvres les yeux, parce que tu sais ce qu’il te reste à faire. Tu choppes le datapad comme s’il avait toute la vie en lui et que tu pouvais t’abreuver comme une assoiffée de sa sagesse. Et les lignes commencent à perdre de leur virginité, et toi.. Tu oublies la bouteille, pour l’instant. ‡ 01000100 01101001 01110011 01100011 01101111 01101110 01101110 01100101 01100011 01110100 00100000 01111001 01101111 01110101 01110010 01110011 01100101 01101100 01100110
‡ SIMULATION 08 – enter - ***** - #### - launch. ‡ 01110010 01100101 01100001 01101100 01101001 01110100 01111001 00100000 01101000 01100001 01110011 00100000
Coder, développer ‡ Le moment où les embranchements commencent à se faire et à s’éparpiller comme les racines d’un arbre, c’est le moment où ton cœur bat si fort qu’il pourrait bien s’échapper de ta poitrine pour venir battre de lui-même à l’extérieur et briser tous les murs pour qu’il n’en reste rien. Peut-être bien. C’est le moment où te t’échappes, où tu ne réfléchis que pour ce que tu écris, que tu es dans une bulle, en parfaite osmose avec l’aspect créatif de ton monde. Ce monde à toi que tu formes de tes doigts, avec des 1 et des 0 comme les seuls diktats de la réalité que tu modules. C’est ce moment où la solitude paraît encore plus sereine que d’habitude, où tu te familiarises avec ce que tu aimes le plus : les machines. Depuis ce jour où tu as compris que ton corps serait toujours un traitre, tu t’es familiarisé avec ces choses qui peuvent être aussi faillibles que toi, ces machines qui peuvent, d’un simple mouvement, finir mortes également.
Tu aimes les machines, tu as toujours trouvé du réconfort dans le ronronnement calme et posé d’un terminal ou dans la lumière aseptisée d’un omnitool. Tu as toujours apprécié ce que tu pouvais ressentir en leur présence et la sérénité que tu arrivais à trouver au milieu de tout ce bazar. C’est peut-être pour ça que tu passes autant de temps dans tes propres programmes, à arpenter les murs, les couloirs, à moduler chaque espace pour qu’il corresponde à ce que tu souhaites. C’est peut-être pour ça que tu te sens toi-même là-dedans, que tu te laisses être vulnérable, que tu te laisses pleurer à l’abri des regards, dans une salle capitonnée dans laquelle ton corps ne te fait pas défaut. Tu te détestes si viscéralement, tu détestes ce que tu es, ce que ton corps peut être, si fort. Tu aimerais, parfois, ne pas exister, et ça… ça tu peux pas le montrer. Parce que ça vous fait ça, le succès. Ça vous oblige à être parfait en permanence, à toujours être aimable, à toujours être au top, à toujours être brillante, à être toujours à la pointe de sa forme. Le succès, ça n’autorise pas le chagrin, le deuil, ça n’autorise pas les moments dérisoires où tu as juste envie de faire valser ton bureau dans un écrin de rage. Nan, ça tu peux pas, alors c’est pour ça que tu te réfugies si souvent dans tes programmes. C’est plus simple de se perdre là-dedans après tout.
Mais qu’on ne s’y méprenne pas, tu aimes le monde dans lequel tu vis, et tu es reconnaissante pour tout le succès que tu as engendré, que tes équipes ont amenées vers toi et cette richesse que tu arrives à cultiver. Tu es profondément reconnaissante pour tout ça. Et tu aimes les gens. C’est peut-être là le paradoxe aussi. Tu aimes être seule, mais tu aimes les gens et quand ils sont autour de toi. Tu aimes rencontrer les autres, et t’amuser avec eux même si ça veut dire te briser quelques côtes à cause d’un fou rire trop fort, même si ça veut dire de longues heures de douleur plus tard parce que tu auras trop marché, trop parler, trop… T’en sais rien. Tu aimes les gens, tu aimes ce qu’ils t’inspirent. Et tu l’as toujours dit, mais ce sont les gens qui t’inspirent tes codes, qui t’inspirent tes scénarios, tes simulations, et sans eux, tu serais rien de plus qu’un cerveau de plus perdu dans le vaste océan de l’univers. T’aimes les gens, t’aimes les inspirer autant qu’ils t’inspirent. Alors parfois, quand ton corps est trop lourd ou trop compliqué à bouger, tu les rencontres dans ce monde où tu es maîtresse, et dont les codes sont tiens.
Parce que c’est plus simple, et peut-être que là aussi, tu as toujours un peu cherché le chemin le plus simple pour trouver le bonheur. Parce qu’au fond, c’est peut-être ça ta quête principale, c’est peut-être ça l’objectif de ton persona crypté dans un cluster de données négatives : trouver le bonheur, trouver cette perle qui te fera rougir comme un soleil en fin de vie, qui ne t’oubliera pas mais qui ne pensera pas toujours à cette maladie. Peut-être que c’est là le but final. P’t’être que là, les crédits rouleront avec tous les acteurs et les actrices, les figurants et les ingés son, les techniciens et les producteurs. Peut-être que ton nom apparaîtra à la fin, avec ce « the end » qui veut tout dire.
Mais pour l’heure, tu transmets les datapads à tes équipes, et tu te glisses à côté d’eux, pour quelques heures, pour coder, pour observer les chiffres danser, parce qu’il n’y a encore que là que tu te sens chez toi. 01010110 01101001 01110010 01110100 01110101 01100001 01101100 01101001 01110100 01111001 00100000 01101001 01110011 00100000 01110010 01100101 01100001 01101100
‡ SIMULATION 13 – enter - ***** - #### - launch – error ! ‡ 01110010 01100101 01100001 01101100 01101001 01110100 01111001 00100000 01101000 01100001 01110011 00100000
Enrober, synthétiser ‡ Le code est là, présent. Une longue suite de lignes avec des lettres, des chiffres, un dédale dans lequel quiconque pourrait se perdre, et tu sais, alors que tu constates ses lignes, que tu pourrais bien te perdre dedans, la tête la première. N’est-ce pas déjà ce que tu fais, ceci dit ? Tu es à accroc à ton travail autant que tu l’es de la bouteille de whisky qui traîne sur ton bureau et du pot de glace qui est dans le mini frigo de ton bureau. Si tu pouvais, oh oui, tu passerais ton temps dans ce dernier, et tu coderais jusqu’à en perdre l’esprit, jusqu’à perdre pied, jusqu’à ne faire qu’un avec le code lui-même, jusqu’à n’être qu’une machine. Tu as longtemps pensé que parce que ton corps était faillible, tu ne valais rien de mieux qu’une pauvre gamine des rues, à finir on-ne-sait-où faire on-ne-sait-quoi. Et puis, ton cerveau s’est mis en marche, ta créativité à exploser le plafond et tu as découvert que même si tes doigts sont faits de verre, ils savent écrire, ils savent taper et ton cerveau suit les lignes comme tu suis le bonheur que tu cherches à travers des scénarios sibyllins.
Parce que dans ce code, quand tu commences l’enrobage, quand tu poses tes doigts sur les graphismes, tu redeviens aussi une partie de toi-même que tu oublies quand les lignes se superposent, quand le parallélisme de la technique se superpose à la question graphique. Tu es franche, avec tes lignes, avec ton code. Tu es franche dans les intentions que tu déposes, dans ce que tu veux que ça donne, dans le résultat que toutes ses lignes est sensé donné. Tu es franche avec les gens avec qui tu parles, tu n’hésites pas à donner les quatre vérités quand c’est nécessaire, quitte à blesser, parce que tu as trop appris de tes erreurs, tu as trop appris qu’arrondir les angles, ça n’amène qu’à de la merde, littéralement. Alors, tu es franche, tu n’hésites pas à être cassante, à être parfois injuste mais c’est comme ça. Ce n’est pas par manque d’empathie, simplement par désir de te préserver. Tu as trop vécu pour te permettre les mièvreries qui vont dans le sens des autres pour leur faire plaisir. C’est pas de ton goût. On te trouve antipathique, on te trouve sèche, exigeante et parfois blessante, c’est vrai. C’est peut-être vrai. Mais as-tu le choix ? avec la carrière que tu as bâti sur les ruines fumantes d’une vie désossée, de morceaux d’espoirs déchirés par la toile du temps, par ta famille morcelée, par les restes de quelque chose qui n’existe plus.
Tu dois avoir les épaules droites. Tu dois pouvoir te tenir droite, tu dois pouvoir regarder loin. Tu dois pouvoir te tenir à la hauteur de tes ambitions, de cette envie d’un empire qui ne tient qu’entre tes mains. Alors, ouais, ta franchise te rend parfois antipathique, parfois mauvaise, mais ça veut pas dire que tu l’es, dans le fond. Mais ça, personne ne le sait. Pas même ton frère. Même ton frère te voit comme un serpent, te voit comme cette pauvre femme qui n’a rien de plus que son ambition, que son empire, sur son monde virtuel. Cette pauvre femme qui a des os de verre, si fragiles, qui n’a que ses énigmes pour elle-même, qui n’a rien de plus qu’un entourage factice. Et c’est assez vrai. Même tes employés, ce ne sont que des employés.
Parce que c’est ça aussi, le retour de bâton de l’ambition. A vouloir conquérir les étoiles et le sommet, on se démuni de l’humanité qu’il peut y avoir. Tu es peut-être devenue parano, peut-être. Après tout, comment ne pas l’être quand chaque personne que tu rencontres autour d’un dîner fini par te demander combien tu gagnes, combien tu fais sur chaque contrat que tu signes. T’as pas le choix que de te parer de tout ça, de cette sécurité froide qui te permet d’être vivante et de tisser quelques relations. Mais c’est que de l’image, c’est que du design, c’est que l’enrobage.
Et l’enrobage, ça cache bien des choses. Et ceux qui te connaissent savent bien que derrière tes énigmes en code binaire, derrière ta franchise froide, il y a juste quelqu’un qui se protège. Parce que t’as pas le choix. C’est bien joli les gardes du corps, mais ça te gardera pas des déceptions humaines, ça te protégera pas des gens qui veulent te manipuler toi, la femme de pouvoir. Pas Phoebe. Pas Phoebs. Alors peut-on te reprocher de ne penser qu’à ton travail ? Peut-on te reprocher de te perdre dans tes simulations et de jouer de tes charmes auprès de ceux qui cherchent plus que l’image ? Nan. Toi, en tout cas, tu ne le penses pas. Mais tu sais qu’on t’aime pas, on t’aime souvent pas parce que c’est plus simple de pas t’aimer. De toute façon, tu t’aimes pas non plus, alors à quoi bon ?
Mais c’est pas grave. Tu as fait avec. Tu as pris l’habitude, mais c’est peut-être le pire, nan ? Que tu te sois habitué à ne mériter que le minimum et encore avec les relations humaines ? C’est peut-être pire, mais c’est pas grave. Tu bouges la souris, tu attrapes le pot de peinture, et tu commences à peindre, à donner forme à du code, à donner de la vie à ce qui est pourtant rien que des chiffres et des lettres en désordre. 01110110 01101001 01110010 01110100 01110101 01100001 01101100 00100000 01101001 01110011 00100000 01101110 01100101 01110111
‡ SIMULATION 18 – enter - ***** - #### - launch ‡ 01110010 01100101 01100001 01101100 01101001 01110100 01111001 00100000 01101000 01100001 01110011 00100000
Composer, moduler ‡ Tu sens que les images se fixent, se modulent, s’animent doucement, et que tout commence à prendre sa place, à avoir sa place dans le grand schéma de cet univers que tu crées sous tes doigts. Et puis, tu passes à autre chose, tu laisses le reste de tes équipes gérer le reste et tu passes à l’étape suivante, comme toujours. Tu es touche à tout. Déjà, par curiosité, mais aussi par maniaquerie, par soucis de perfectionnisme. Si tu as appris à déléguer et à ne pas être regardante sur tout, c’est sur les plus gros projets qu’on te retrouve partout, comme une fouine qui surveille, qui mets sa main au travail. Parce qu’on peut croire que toi, du haut de ta tour d’ivoire, tu ne fais qu’observer les petites fourmis qui bossent pour toi, mais c’est pas le cas. Tu te salis les mains, tu trinques comme les autres, tu t’épuises la santé et le sommeil pour finir des projets, pour clôturer des deadline, pour que ça soit parfait. Tu as besoin que ça soit parfait.
Ta vie n’a jamais été qu’un merdier sans fin, alors il faut que ton boulot soit parfait. Il faut que chaque chose que tu peux contrôler soit parfaite et réussie. Il est hors de question qu’il en soit autrement, tu ne peux juste pas l’envisager autrement. Tu as besoin que ça fonctionne, que ça marche. Alors tu poses tes doigts sur un vieux synthétiseur que tu gardes plus par sentimentalisme des objets qu’autre chose, et tu commences à pianoter les sonorités. Tu poses un vieux casque sur tes oreilles et tu t’abandonnes encore dans ce truc que tu aimes : la musique, la créativité. Tu imagines des mouvements et tu laisses la musique se faire, naturellement.
Et tu repenses, encore et encore, à tes rêves de gosse que tu as foutu dans un bûcher avant de rentrer dans la première salle d’opération. Tu voulais être danseuse, gracile et fluette sur une scène où tu serais la super star. Foutaises de gosse, hein. Ton corps est pété, tu le détestes pour ça. T’as tout perdu à cause d’une chute de vélo. Tu t’en veux un peu tous les jours pour ça. Mais tu en veux à tes parents de t’avoir donné ce corps de merde, mais tu peux pas les engueuler pour ça, tu peux plus, ils sont plus là. Il te reste que ton frangin qui ne t’aime plus, que tu as perdu aussi dans ton ascension quand lui n’arrivait pas à décoller. T’avais voulu bien faire avec lui, lui filer des scénarios tout droit sorti de ton esprit, pour pouvoir l’aider à se faire une carrière, quelque chose, il t’a envoyé chier. « Pas besoin de ta pitié » qu’il avait dit, ouais, tu te souviens. Tu n’avais pas pitié de lui. Tu voulais juste bien faire, mais encore une fois, ça a loupé, parce qu’il a vu quelque chose que tu n’as pas compris. Il a vu de la pitié quand tu as voulu simplement l’aider, de bon cœur. T’as plus jamais essayé.
Parce que c’est comme ça avec toi. On te stoppe, tu ne recommences pas. Tu aimes peut-être le danger, tu aimes peut-être titiller les limites de ton propre corps, quitte à finir presque suicidaire, mais pas à ce point. Mais tu lui en veux. Tu lui en veux encore. T’es rancunière, on te le retirera pas. Et toutes les personnes qui t’ont un jour fait mal, tu leur en veux encore, parce que tu méritais pas ça. Mais ça, tu le diras pas. Tu diras juste que c’était de leur faute, qu’ils ont été cons. T’avoueras peut-être pas qu’ils t’ont juste fait mal et que tu as été trop conne de pas pouvoir l’admettre à ce moment-là. Tu sais t’exprimer, tu sais exprimer tes sentiments, c’est juste que ça te prend parfois trop de temps de le faire. Et le temps, il passe, et les sentiments aussi, et tu te perds, encore une fois. T’es parfois bête, comme gamine. Tu réfléchis pas toujours correctement avec les relations humaines, mais tu l’as toujours dit : t’as toujours été plus copine avec les ordinateurs qu’avec les gens. Parce que t’as essayé, tu t’es saigné pour tant de gens, et que ça a jamais rien donné de bon, ça a toujours fini avec des genoux brisés et une conscience morcelée que tu devais remettre en place.
Tes plus beaux scénarios sont des tragédies, des scénarios cathartiques de ta misérable vie. Parce que derrière la couronne et l’empire, t’es qu’une gamine. T’es une gamine qui s’est un peu perdue en chemin, qui a un peu perdue de sa superbe, et qui essaye juste de se retrouver aujourd’hui. Ton ambition te brûle les ailes, mais tu continues de foncer droit vers le soleil, tu continues de pousser tes limites, tu continues de pousser les limites des autres pour voir jusqu’où ils seront capable de t’oublier, de te considérer pour de bon.
Y’a des traumas sous ta carapace. Y’a des traumas d’une gamine qu’on écoutait pas assez, qui ne parlait pas assez fort, qu’on reléguait dans un coin de la classe parce qu’on savait pas quoi en faire. Peut-être que t’as jamais oublié ça aussi, peut-être que t’as jamais oublié que t’étais une moins que rien de base, et que tout à commencer quand tu as posé tes doigts sur le terminal de ton frère et que tu fouinais dans les pages internet qu’il avait ouvert. Peut-être qu’au fond, t’es toujours cette gamine qui a grandie trop vite.
Peut-être. Mais c’est pas grave. Tu finis la composition, tu zieutes le temps et l’enrobage, tu encodes, et tu envoies ça au service correspondant. Il est temps de passer à autre chose, mais le passé est difficile à t’arracher. Tu es trop attachée à cette merde, mais tu dois passer à autre chose, tourner la page, et tu le fais. Tu te lèves, à nouveau, tu quittes le studio. Tu as encore du boulot. 01101100 01100101 01100001 01110010 01101110 00100000 01110100 01101000 01100001 01110100 00100000 01110010 01100101 01100001 01101100 01101001 01110100 01111001 00100000 01101000 01100001 01110011 00100000 01110100 01110111 01101111 00100000 01110011 01101001 01100100 01100101 01110011
‡ SIMULATION 20 – enter - ***** - #### - launch – creating process complete. ‡ 01110010 01100101 01100001 01101100 01101001 01110100 01111001 00100000 01101000 01100001 01110011 00100000
Finaliser, polishing ‡ Et puis viennent les détails, la fin de la journée, le cycle qui se termine, la boucle qui finit par rejoindre son extrémité. On passe les affaires au polish, on nettoie, on répare les bugs, on les déniche, on bêta-test, on lance les procédures, les simulations, les programmes, c’est une fourmilière devant tes yeux parce que là, tu peux pas faire grand-chose, ton travail n’est déjà plus tellement à toi mais à tout le monde. Et tu en es fière. Tu es fière de voir tous ses gens bosser pour toi et réussir dans cette industrie folle, dans ce monde complètement fou où la moindre petite fourmi à son importance.
Tu tires pas beaucoup de fierté de ta vie, mais voir ton travail, tes petites idées mises en route et prêtes à partir au marketing comme ça, ça te gonfle de fierté. Et t’es plutôt contente. Parce que t’as beau avoir l’air d’une antipathique sur place, t’es pas quelqu’un de foncièrement méchant ou froid, t’es même plutôt joyeuse comme nana, parfois un peu sur la défensive, mais tu te débrouilles avec tes blagues à la con, tu t’amuses un peu de tout. Tu dragues, tu flirt, tu cherches la petite bête, tu cherches le monde dans le creux de ta main et tu t’amuses. Parce que ton boulot, c’est pour ça que tu le fais, c’est parce que tu t’éclates. Tu peux pas t’installer dans une routine trop confortable, t’as besoin que les choses bougent, que la différence éclate et fasse péter tes jours. Tu as besoin de vibrer, chaque jour, tu as besoin de respirer, de te sentir vraiment à ta place, et de sentir que tu peux avoir une importance. Et au milieu de cette fourmilière, ouais, y’a quelque chose. Tu t’es peut-être perdue en chemin, mais, c’est toujours là.
Alors ouais, tu as un milliard de remords et de regrets, tu aurais aimé que les choses se passent différemment, t’aurais aimé pouvoir respirer différemment et que les choses soient plus variées et se passent mieux mais t’as appris de tes erreurs, tu apprends toujours parce que tu veux jamais cesser d’apprendre, t’en as besoin comme n’importe qui a besoin de respirer. Tu veux jamais cesser de t’émerveiller de ton monde, de ce que tu crées. Peu importe que tu sois accro à ce monde virtuel dans lequel tu existes plus que dans le monde réel. Peu importe que ça n’ait de valeur qu’à tes yeux. Peu importe toute la philosophie que tu peux dire et chanter parce que tu adores ça, peu importe toute la métaphysique que tu aimes à radoter, peu importe tout ça. Tu te sens vivante, la majorité du temps, malgré ton corps qui pourrait bien te lâcher avant que tu atteignes cinquante ans. T’auras vécu, au moins, un peu. Tu te fiches des codes. T’as peut-être pas énormément de valeur, à vendre ce que tu as à vendre au plus offrant sans faire attention à là d’où l’argent provient. L’argent n’a pas d’odeur, l’ambition non plus. Tu t’en fous si ça pue, ça te rapporte quelque chose, et si c’est un tantinet illégal et si ça peut emmerder le Nexus, tant mieux, ça te fera vibrer un peu plus.
Tu peux bien te péter les genoux en levrette, c’est pas grave, tu auras aimé l’espace d’un instant, t’auras vibrer avant de te rendre compte qu’on t’a encore oublié. Parce que tout tourne autour de ça. T’auras beau dire que ta maladie fait pas la différence, tu sais qu’elle le fait, et que t’as pas le choix que de faire avec. Tu peux pas l’ignorer, tu peux pas faire semblant, tu sais que ça serait mentir, et c’est pas beau de mentir. Tu ne mens que par pure nécessité, sinon, tu peux pas. Mais c’est comme ça. Ta vie tourne autour des vibrations. Tu veux vivres, même si ton corps te le refuse. Tu loupes une opportunité, pas grave, tu prendras la prochaine navette.
T’as fait des erreurs, t’es pourrie de remords, de regrets et d’une mal-être constant, c’est comme ça, tant pis. Tu pourras pas changer ce que tu es. Pas maintenant. Alors tu observes une dernière fois la fourmilière, tu transfert une énigme en binaire aux équipes, tu attrapes ta bouteille et tu te retrouves avec les hologrammes, à nouveau. Parce que dans la pénombre et les lumières néonisées, là, tu te sens pas trop mal, et tu vibres, à nouveau. 01001101 01100101 01100101 01110100 00100000 01101101 01100101 00100000 01100001 01110100 00100000 01110100 01101000 01100101 00100000 01100101 01100100 01100111 01100101 00100000 01101111 01100110 00100000 01110100 01101000 01100101 00100000 01110111 01101111 01110010 01101100 01100100 00101110 00100000
I'm creating a new scenario for my brain, Simulated thoughts sedated, "Reality" is now invaded, Addicted to a digital sect
first of all, the player
Prénom/pseudo: tiababylo, la quiche nationale, the admiral bullshit at your service fellaz'! âge: toujours 24 piges, à un an de finir sur le quart de siècle pays/région entre la moutarde et les chouchous fréquence de connexion EVERY SINGLE DAAAAAAY. Si vous jouez un personnage non-humain acceptez-vous le doublon d'avatar? aller, même si ça me concerne pas, faites vous plais'. OH. GIMME CLONES. Comment as-tu connus le forum ?: ça.... ça c'est une bonne question. je crois que c'est soit la faute de @Ezra Monroe, soit celle de @Sulin Morlan... Oh non, pardon, c'est surtout la fucking faute de @Nirvana Jones, c'est une peste, vous le saviez? Petite tchoin. Dernier mot: la bise. | |
Dernière édition par Phoebe Sandbridge le Mar 1 Déc - 14:12, édité 7 fois |
| Posté le Jeu 5 Nov - 18:59 | Here's to simply being happily drunk. Profession : CEO de SandVision, femme d'affaire aux griffes d'argent et aux os de verre Habitation : Sur le Nexus. | | life record
Parameter is now executed Destination undisputed Computer link to brain direct
Process pleasing pleasure bound Stimulating sights and sounds
Quelle est votre apparence physique? Quelles sont vos petites différences physiques? Tu es tellement banale que ça en ferait mal, ce serait même à s’en demander comment tu as réussi à faire partie des « bachelorettes » recherchées de l’année dernière, si on devait te le demander, mais eh, tu apprécies le vote de confidence. Tu te trouves pas mal, au final. T’es plutôt athlétique, malgré ton corps complètement flingué, et tes cheveux sont plutôt jolis, dans ce rouge roux qui va si bien avec tes yeux bleus et ta peau blanche comme de la nacre. Mais c’est que l’apparence, hein, c’est que ce que les gens voient, parce que tu as rarement l’habitude de te montrer à moitié nue sous les rares projecteurs que tu acceptes avec dédain et réluctance. Et pourtant, c’est sous tes vêtements que se trouvent les différences, c’est sous tes vêtements qu’on peut savoir à quel point tu es différente des autres. Toutes ses cicatrices, toutes aussi stupides les unes que les autres, qui marbrent ton corps comme si tu avais fait la guerre, comme si tu t’étais retrouvé sous les balles et les bombes alors qu’il ne s’agit là que d’une chute de vélo, qu’une chute dans les escaliers, qu’un mauvais coup au lit. Encore, et encore. Toujours que ça. Mais tu as essayé d’embêlir un peu tout ça. Tu as un large tatouage, qui te prend l'intégralité de ta jambe droite, un espèce de dédale de fleurs dans lequel se trouve un gigantesque serpent. Tu pourrais très bien passer des heures à expliquer pourquoi ce motif, mais qui a envie de savoir ? Probablement personne. Nan, les médias sont intéressés par ta vie amoureuse désastreuse, ou sur les codes sources de tes simulations. Pareil pour les tatouages de branche de feuilles de lauriers qui arbore les deux côtés de tes hanches, pour masquer des cicatrices que tu refuses d’envisager de parler. Tu as également eu la présence d'esprit - non - de te faire percer les deux tétons. Celui de gauche datant de ta période avec Nirvana, et l'autre plus récent, datant de quelques mois. Tu changes très rarement les bijoux, restant sur des anneaux. Sans ça, on peut voir, parfois, sous ta peau opaline, les marques et les reflets des implants cybernétiques qui courent sur tes os pour essayer de les maintenir en place. En espérant qu’ils ne se pètent pas à nouveau. Quelle est votre force physique, votre agilité? Vos compétences physiques? Ah. Ah. Ahahahahah. C’est le néant, le chaos de l’absolu infini du rien. On approche la température des l’espace tant il n’y a rien, et tu le sais cruellement bien. Tu es athlétique oui, parce que tu bouffes suffisamment de médicaments et de régimes pour pouvoir t’entretenir sans avoir à faire de haute doses de sport qui flingueraient ton corps, pour sûr. Non, t’es pas forte, non, t’es pas agile, t’es pas rapide. Rien. Que dal. Nada. Ou alors, tu l’es, mais dans tes simulations. Et tu sais à quel point cette question demeure un débat stérile quant à si cela peut-être considéré comme vrai ou réel. Alors, non. Avez-vous des compétences biotiques? Tu as imaginé, pendant longtemps, ce qu’aurait donné ton corps avec des compétences biotiques, avec la force de ce que cela peut engendrer. Et tu en as déduis, après plusieurs verres de whisky sec sans glaçons, que tu ne serais probablement pas en vie pour pouvoir le raconter, au final, que tu ne serais probablement plus en vie tout court en fait. Alors, non. Quelles sont vos compétences technologiques? C’est à peu près tout ce que tu sais faire dans ta vie, vraiment. Tu sais coder, programmer, développer, hacker, cracker, produire, composer, conceptualiser, tous les mots qui peuvent se référer au monde de la technologie et à la création. La liste est longue. La technologie, c’est ton dada, c’est ce pour quoi tu vis, et ce pour quoi tu te lèves encore le matin. C’est ta drogue dure, c’est ton addiction. C’est véritablement ce pour quoi tu es née. Après tout, tu la démontré avec ta compagnie, et si quelqu’un souhaite encore douter de tes capacités, tu l’invites cordialement à prendre rendez-vous, tu serais ravis de lui montrer par a + b comment tu es capable de rentrer chez lui en étant toujours chez toi, et comment tu es capable de pirater ses comptes, tous ses comptes. Quelle est votre affiliation avec la science? le fait que tu vois trèèèès régulièrement des médecins, ça compte ? Parce que si ça compte, eh bien, tu considères le Shepard Memorial Hospital comme ta seconde maison, et ce, depuis presque ta naissance, alors bon. Ah et tu es devenue une génie des mathématiques, également. Calcul mental parfait. Avez-vous une quelconque affiliation avec le monde du divertissement? Tu vends tes programmes, tes simulations, tes viseurs VR et RA et autres hologrammes aux sociétés et mondes du divertissement, et… Tu ne vas pas mentir, tu en profites également très allègrement. Même si tu aimes bien plus boire seule chez toi, en compagnie d’un énième hologramme que de te retrouver entourer d’un milliard de personnes capable de briser un os rien qu’en te poussant, il n’est pas rare de te voir dans tes propres programmes et de constater ses succès ainsi. Si tu vis pour la technologie, tu aimes voir son expansion dans des mondes décadents comme celui du divertissement. Avez-vous un quelconque lien avec l’Initiative ou une organisation au sein du Nexus? A part que tu payes tes impôts et ceux de ta compagnie au Nexus et que tu y habites, pas vraiment. Avez-vous un quelconque lien avec le Collectif ou une quelconque organisation du monde exilé ? A part que tu vends tes programmes à quelques boîtes de Kadara et qu’une filiale de bêta testeurs est basée à Kadara ? Naaan, pas vraiment. Quoique, tu aimes bien Kadara, et si tu devais être parfaitement honnête, tu pourrais bien creuser ton trou là-bas, quand le Nexus ouvrira les yeux sur le fait que tu travailles avec les exilés, parfois. Avez-vous des compétences de pilotage? ah. lol.
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| Quelles sont vos activités en dehors de votre travail? Si tu es honnête, tu dois dire que tu n’as pas vraiment de vie ni d’activités en dehors de ton travail, parce que ton travail est devenu toute ta vie. L’absolue vie. Mais bon. Soyons un peu plus honnêtes, tu ne passes pas ton temps derrière ton terminal à décrypter du code binaire non plus. Non. Tu es bien trop souvent pour ton propre bien à jouer des simulations que tu crées, à te balader dans les couloirs que tu as toi-même codé ou que tes équipes ont mis en place. Tu bois, aussi, beaucoup. Tu te perds dans les méandres de l’alcool, quand tu es sur ton lit et que tu n’es pas sûre de pouvoir te lever, et que tu discutes avec un hologramme qui ne te réponds que parce que son code est programmé pour te donner des réponses automatiques. Tu joues, beaucoup, au final. Tu es passée experte au poker, au blackjack, à tous ses jeux d’argent, et il n’est pas rare de te voir dans un casino quand les journées ne sont pas trop mauvaises. Tu es devenue une experte aux dames et aux échecs, également, ayant participé à quelques tournois quand tu étais plus jeune, et même aujourd'hui, ce n'est pas rare de t'y voir. Après tout, fallait bien t'occuper quand tu étais à l'hôpital, et un des infirmiers a trouvé amusant de t'apprendre, jusqu'à ce que tu le battes parce que tu calculais tout. Et tu composes aussi. Tu sais jouer du piano, synthétique, ou le bon vieux piano aux touches d’ivoire. Oh, et tu es une cinéphile accomplie. Petit plaisir coupable, mais tu aimes passer ton temps dans les salles de cinéma de la même manière que tu aimes passer des journées dans un spa ou dans une piscine, seul endroit où tu es à peu près sûre que tu ne te briseras pas une jambe ou un bras. Derrière ta façade un peu froide, de reine de ton empire, tu restes une nana qui aime, qui ADORE, se pomponner et prendre soin d’elle quand elle peut. Et oh, aussi, tu écumes les salons de tatouages. Pas forcément pour en tatouer un énième sur ta peau, mais simplement pour découvrir les artistes, et tâter du bout du doigt ce monde artistique que tu aimes. Et tu bois, beaucoup. Et parfois, tu fumes, parfois tu prends des pilules, en cachette, celles qui ne sont pas prescrites par ton médecin. Parfois, seulement. Qu'est-ce que vous faites dans votre travail? votre quotidien? ton quotidien n’est jamais le même. Un jour, tu codes. Un jour, tu délègues et tu donnes des ordres pour le service marketing. Un jour tu conceptualises et tu écris des scénarios. Un autre, tu joues avec les logiciels de son pour pouvoir composer. Un jour, tu travailles sur du design. Un autre, tu produits et un inspectes les chaînes de commande. Aucun jour n’est le même. Aucun. Tout est différent, et tu as tant de cordes à ton arc, tant de possibilités entre tes mains que… Ouais, chaque jour est différent, et tu n’as pas de journée type. Possédez-vous un vaisseau à vous? ahahahahahah. Mort de rire. Quels sont vos objets indispensables? Ton omnitool. Tu ne ferais strictement rien sans ce bidule. Ton viseur, aussi. Ta multitude de bagues. Un vieux porte-clef avec le premier prototype du logo de ta boîte. Et tes pilules, toujours, tes pilules. Quels sont vos principaux intérêts? Il y en a trop pour les lister, mais comme tu l’as déjà dit, la technologie, tout ce qui est technologique, de près ou de loin, c’est ta vie. Alors, résumons tes intérêts à ça : le jeu, les simulations, la technologie, l’alcool, la fête de loin, la musique. |
votre inventaire
- bien que tu n'en fasses que peu usage, tu possèdes un M-25 Hornet qui se trouve toujours dans ton sac à bandoulière, juste au cas où. - tes datapads et tes papiers, parce que tu es paranoïaque quand à ce qu'on te les vole chez toi, alors autant les avoir sur toi. - tu gardes toujours sur toi ton omnitool ainsi que ton viseur, tous deux particulièrement améliorés en technologie et bidouillés par tes soins. - tu ne sors jamais de chez toi sans tes nombreuses bagues, toujours différentes selon les jours. De même, tu sors rarement sans le vieux porte-clef portant le premier prototype du logo de ta boîte. - Tu ne sors rarement sans tes pilules, qui servent à apaiser les quelques douleurs que tu pourrais avoir au niveau des implants cybernétiques que tu as au niveau des hanches et partout sur ton corps, pour du renforcement musculaire. Elles servent aussi pour ta maladie, tout simplement, pour aider quand les jours sont compliqués. - Comme la bonne vieille fumeuse que tu es, tu ne sors pas de chez toi sans un ou deux paquet de cigarettes ainsi qu'un vieux zippo terrien acheté dans une vente aux enchères. - De même, tu te balades toujours avec une pièce d'échec, le cavalier, faite en ivoire.
Dernière édition par Phoebe Sandbridge le Jeu 26 Nov - 9:55, édité 4 fois |
| Posté le Jeu 5 Nov - 22:47 | Here's to simply being happily drunk. Profession : PDG de Vibrations, une firme naissante de sex toys. Habitation : Méridiane. | | Posté le Ven 6 Nov - 11:03 | You swore to protect the galaxy. Profession : Spectre spécialisé dans les opérations de vol, recuteur pour le N7 Habitation : Principalement son vaisseau, le Lebowsky, mais il a un pied à terre au Nexus et à Kadara | | Posté le Sam 7 Nov - 17:37 | Does this unit have a soul? | | Welcome on Board analysis… access granted.
Vous voici désormais membre de cette grande aventure, vous voici donc citoyen de la galaxie d’Andromède. Vous avez rempli le plus gros des papiers, vous avez survécu au check-up et au point de contrôle, et vous pouvez en être fières. Maintenant que votre groupe vous a été attribué et que vous êtes excités à l’idée d’entreprendre vos premières missions, vos premiers voyages ou juste de trouver votre quotidien, il y a néanmoins quelques petites choses qu’il vous convient de faire avant toute chose. Après tout, si la majorité de la paperasse a été faite et que vous êtes débarrassés de votre passeport validé, il vous reste quand même quelques papiers à remplir afin d’être parfaitement en règle.
Le premier, et pas des moindre, est d’aller vous enregistrer auprès du dossier de reconnaissance faciale qui permettra de vous garder dans nos archives et de prévenir si un jumeau souhaite soudainement apparaître dans nos fichiers. En second, nous vous recommandons d’aller remplir votre dossier des alliances et des mésententes. Après tout, vous aurez besoin de quelques amis et de quelques ennemis aussi, car la galaxie est grande et il n’est pas possible de ne pas se faire d’ennemis ou d'amis. Nous allons également vous demander d’ouvrir votre journal de bord qui répertorie vos déplacements et vos diverses mésaventures dans la galaxie afin que nous sachions que vous êtes bel et bien présents. On pourrait le faire pour vous, mais on préfère vous laisser le soin de vous en préoccuper, mais nous vous demandons également de créer votre compte extranet, ce qui permettra aux autres de vous joindre sur votre OmniTool. Nous vous demandons également de créer votre archive personnelle afin de pouvoir répertorier toutes les petites choses de l'évolution future de votre personnage ! Vous êtes également libre d'écrire les changements au cours du passé! Amusez-vous sur cette fiche!
Enfin, les derniers petits dossiers à remplir…. Nous allons vous demander de venir enregistrer votre profession au niveau du bureau des admissions professionnelles car même si vous êtes un assassin hors-la-loi, nous préférons être au courant. De même, puisque vous êtes un résident de la galaxie, nous vous demandons d’aller vous enregistrer au bureau de l’urbanisation afin que vous puissiez trouver un logement qui vous convienne ou que vous recensiez le vôtre si vous avez déjà dans l’idée d’en avoir un. Si vous possédez un vaisseau, ce sera au bureau des transports qu'il faudra vous recenser, également. Vous pouvez également aller réclamer vos crédits auprès du bureau des finances afin que commence votre grande aventure financière ! Et de ce fait, vous pouvez également aller faire l’acquisition de quelques petites choses au bureau des réclamations ! Finalement, vous êtes libre de rejoindre les le bureau des aventures afin de vous en trouver une pour commencer ou de vous balader dans les bars pour vous amuser de petites animations !
Maintenant… Que votre aventure commence !
civilian status recognized, please proceed.
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