L’ombre d’un sourire glisse sur le visage de Hastur Carcosa, alors qu’il s’éclipse du bar en compagnie d’Ezra. En bonne compagnie, d’ailleurs. Bien que son esprit, acéré et cynique, ne manque pas de lui rappeler qu’elle est… fondamentalement la seule compagnie dont il peut bénéficier.
« Hrm. »
Un léger grognement s’échappe de ses lèvres, alors que la jeune femme le complimente intrinsèquement sur sa tentative d’humour, en rebondissant dessus. C’est… gentil. Et donc dangereux, sur le Nexus. Sur ce monde. Dans cette vie.
« Ou… ais. Beaucoup. Mais… »
Il redresse ses yeux fatigués vers la jeune femme.
« … je fournis des modalités de remboursement parmi les meilleures du marché. »
Il hausse légèrement les épaules.
« Sûrement parce que… j’en arrive à oublier qu’on me doit quelque chose, aussi. »
Hast’ grimace, en finissant sa blague ; sa mauvaise blague. De mauvais goût, plutôt.
Même si Ezra commence à le connaître, et qu’elle est la seule à en avoir la possibilité, lui-même se rend compte qu’il va un peu loin, là. Il plaisante sur sa condition ; son amnésie. Sa souffrance.
Celle qui le hante. Celle qui le ronge. Celle qui l’obsède. Au point de chercher la fuite. Dans un… paradis artificiel. Un qu’il ne peut acheter, mais dont il ne peut se séparer.
Hastur sait que, un jour, et ce jour approche, son exposition au cœur de son vaisseau le tuera ; détruira son esprit. Il le sait. Mais…
Cela le calme. Cela l’apaise. Cela… coupe son esprit, littéralement. Il viendra le moment où il ne pourra plus le rebrancher. Mais, pour être honnête, Hast’ se demande parfois si ce n’est pas ce qu’il cherche…
« Mmh… ? »
… bien que son instinct le sorte de ses pensées sombres, quand Ezra le guide dans le métro et l’interroge directement. Sur ses souvenirs.
« Euh… »
Il grimace, en passant sa main dans ses cheveux.
« Pas… grand-chose. J’admets que ce sont plus… des sensations, en fait. Je… tu le sais, je ne me souviens de rien. Je me suis réveillé avec… eux. Eux, tous. Morts. Avec des masques. Moi… je n’en avais pas. C’est la première idée qui m’a sauté aux yeux – je n’ai pas de masque, comme si c’était un élément… fondamental. Absolument indispensable. J’ignore pourquoi. Après… j’ai commencé à piloter, je me suis rendu compte que je m’en sors… bien. Mais… oui. J’ai surtout… des sensations. »
Hast’ garde le regard dans le vide, cherchant à creuser ; à retirer le voile d’ombre qui recouvre ses souvenirs. En vain.
« La station, le Nexus, je… connais. Mais je m’en méfie. Comme du reste, hein. J’ai… naturellement une méfiance pour chaque camp ; chaque faction. Comme si je… savais, des choses. Des choses qui me font… reculer. Qui m’empêchent de m’installer, où que ce soit. Je… ne sais pas pourquoi. Mais j’ai l’impression de… ne pas être dupe ; sans savoir de quoi. »
Il hausse les épaules, crispé.
« Frustrant. »
Il repose son regard las sur Ezra.
« Et… je sais cependant une chose. Si tu me montrais quelque chose qui serait similaire à toi… ce ne serait pas un banc public usé par des ivrognes. Non. »
Le pilote plante ses mains dans ses poches, mais fige un regard fort dans les yeux de la jeune femme ; intense. Déterminé.
« Ce serait… bien mieux. »
Les mots lui manquent pour en dire plus ; mais il le pense, sincèrement. Ezra est… sa seule proche. Sa seule amie. La seule. Elle vaut plus que cela. Elle… est plus que cela. Définitivement.
Posté le Dim 6 Déc - 2:59
Ezra Monroe
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Hastur
Ezra
Une aiguille dans une botte de foin
Ezra marque un temps d'arrêt, puis elle se marre. Vaut mieux en rire qu'en pleurer de toute façon, ou en tout cas c'est ce qu'elle se dit. Elle en a assez de se morfondre seule, à pleurer sur sa bouteille, alors elle comprend bien le besoin d'ironiser sur son sort, de se moquer un peu de soi de temps en temps, de soi et de l'immense gâchis de leurs vies, de cette galaxie, de toute cette technologie, des moyens, de cette intelligence qui n'est finalement que peu exploitée. Parfois elle regarde son monde et se dit qu'elle aurait mieux fait de ne pas naître du tout. Et puis après elle se reprend, elle met un peu de musique et elle arrête de réfléchir.
- C'est cool alors, j'ai plus qu'à attendre suffisamment longtemps pour que tu perdes la mémoire à nouveau.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne prend pas de gants dans le procédé. Ni pour ses problèmes à elle, ni pour ceux des autres. Ils s'engouffrent dans le métro et la journaliste écoute patiemment ce dont Hastur se souvient, hoche la tête une ou deux fois, fronce les sourcils. Son histoire la rend perplexe, le fait qu'on ait voulu le faire disparaitre la rend perplexe.
- Si ça se trouve tu sais le truc qui pourrait m'aider à renverser le gouvernement, et tu t'en souviens plus.
Quelques regards interloqués sont tournés vers elle, ou peut-être qu'elle les imagine.
- Quoi ? On peut plus plaisanter ?
Quoi qu'il en soit, Ezra traine Hastur jusqu'au Nuagium alors que ses paroles continuent toujours de tourner en boucle dans sa tête. Des masques. Pourquoi des masques ? Ça n'a pas de sens. Pourquoi le laisser en vie ? Pourquoi il n'y pas de trace de lui dans les fichiers de l'Initiative ? Etrange, définitivement étrange.
- Et tu te souviens des gens qui étaient avec toi ? Tu as essayé de les démasquer ? Tu te souviens de leur race ? Aucun détail qui t'as interpellé mis à part les masques ?
Elle secoue la tête, ne comprend pas. Déteste ne pas comprendre. Elle est interrompue dans son enquête par Hastur qui lui assure qu'elle vaut bien mieux qu'un banc d'ivrognes. Elle ricane et continue à avancer, espérant tout de même qu'il la suivra. Ezra se dirige vers l'Éclipse où elle compte bien commander de quoi manger avant la fermeture.
- T'es gentil, mais je crois pas. Ça me va d'être un banc à ivrognes tu sais, c'est utile au moins et c'est un point de rendez-vous comme un autre. C'est convivial.
Elle soupire, frappe à la porte du café en espérant que le gérant s'y trouve toujours. Après une brève conversation animés, elle réussit à lui commander deux ravioles angaras. Et il n'y a pas de petites victoires.
- Tu m'en diras des nouvelles.
Et puis le temps passe, trop lentement, elle ne sait pas quoi dire, ses mots lui restent en tête, elle hésite et finit par craquer.
- Je ne sais pas trop si je vaux mieux que ça, Hast. Mais tu vois, des fois je me dis que t'as de la chance de ne rien te rappeler du tout. Tu pourrais recommencer à zéro, t'as pas à vivre avec tes fantômes, tes erreurs, tes manqués, tu pourrais avoir une vie sans avoir à supporter le poids de tout ces trucs là. Tu pourrais même être... meilleur que nous tous ?
On lui jette le sac de nourriture avant de fermer la porte, Ezra grogne.
- Tant de délicatesse, je suis touchée. MERCI BEAUCOUP POUR VOTRE FLEXIBILITÉ MONSIEUR XOFAR, MERCI VRAIMENT.
Ah les commerçants d'aujourd'hui, même plus foutus de faire dix minutes supplémentaires pour lui préparer ses ravioles, Ezra tend l'une des boites à Hastur et se remet en marche direction le parc.
- Allez viens, on a encore un tas de trucs à faire.
Hastur Carcosa évolue avec Ezra, dans la ville ; dans sa ville, en fait. A elle.
Plus ils marchent, plus ils errent, plus ils virevoltent entre les transports en commun, les magasins, les restaurants, les zones… plus c’est une évidence. La ville est à elle.
Les politiciens peuvent penser le contraire. Le Nexus peut penser le contraire. Les indépendantistes peuvent penser le contraire. Dieu, même les gens peuvent penser le contraire. Lui… le sait. Le sent.
La ville est à Ezra. Et… elle la lui rend bien, tant la cité semble se mettre à disposition de la journaliste. A l’humour un rien piquant, il faut l’avouer.
« Ouais… ouais, si ça se trouve, je sais ce qu’il faut faire pour renverser le gouvernement. Ou embraser les cieux, dans une guerre stellaire. »
Les regards convergent vers eux, dans le métro. Ezra y répond sèchement. Hastur ne dit rien – mais son expression, brutale et intense, fait baisser les yeux des quelques curieux ou offusqués.
« Mais… »
Il refixe son attention sur Ezra. Son visage toujours froid, strict ; avec cependant l’ombre d’un sourire.
« … je pourrais aussi être un fou. Un dément. Un assassin. Si je me souvenais… peut-être que je voudrais te tuer. Ou t’offrir un diamant forgé dans la poussière. Qui sait ? »
Son sourire oscille entre la provocation et la tristesse.
« Après tout… je ne sais rien, et la mémoire peut revenir ou repartir rapidement. Je n’ai pas de filtre. Je… n’ai pas de masque. »
Il souffle, et hausse les épaules quand Ezra rebondit sur ses mots, pour évoquer le sujet qui revient si souvent ; qui le hante, qui le ronge. Les masques. Ces fichus masques.
« Je… je ne sais plus. Je ne sais pas qui ils sont ; qui ils y étaient. Je ne sais pas pourquoi ils avaient des masques, et pas moi. En… voyant ça. En les voyant, eux. »
Hastur ne dit rien de plus – il ne le dit pas. Il ne dit pas qu’ils étaient morts. Parce qu’il y a du public, autour d’eux. Dans le métro, dans la rue, dans la ville. Dans l’antre d’Ezra. Mais son expression suffit à rappeler cet état de fait. Définitif.
« J’ai… paniqué. Je me suis crispé. Mon esprit était en feu, centré sur cette évidence – eux avaient un masque, et pas moi. Je… les ai faits sortir. Je les ai… évacués. »
Alors que Hastur était dans son vaisseau – le sous-entendu est évident, alors. Il a évacué les cadavres dans l’Espace. Un réflexe compréhensible, mais lourd de conséquences. Car les indices ont disparu… comme les traces du crime, s’il était le responsable de leurs morts.
Ces inconnus le hantent, l’obsèdent. Il essaye de sourire à Ezra, pour ne pas le montrer ; peine perdue.
« Mmh. »
Le pilote souffle et acquiesce, quand Ezra décide d’enchaîner – de poursuivre leur percée, leur fuite directement dans la ville. Il se laisse guider. Il se laisse emmener. Il se laisse perdre.
Il se laisse… disparaître, dans la ville.
Hastur prend acte des réponses d’Ezra à ses compliments ; elle les refuse, évidement. Il pense un instant à répliquer, à tenir le front, à réitérer. Il n’en fait rien. Elle est têtue. Elle ne cèdera pas. Il comprend.
Ezra… est étrange ; troublante. Incompréhensible, parfois. Inhumaine, aussi, dans sa détermination et sa ténacité. Son refus de se conformer aux règles, aux obligations ; par principe. Parce qu’il faut bien titiller l’autorité, aussi. Mais… si humaine, aussi ; souvent. Si émue. Si touchante. Si fragile, si vulnérable ; quand elle semble sur le point de perdre pied. Quand elle semble en train de tomber.
Mais elle ne tombe jamais, en fait. Jamais. Elle tient. Elle tient bon.
Fidèle capitaine à la barre de son navire. De… sa ville.
« Merci. »
Hastur s’empare de la boîte, et la regarde d’un air curieux.
« J’ai… habitué mon palais aux rations de survie. Suis-je… capable de déguster cela, mmh ? »
Il esquisse un sourire triste, et hausse les épaules.
« Cela… vaut le coup d’essayer. Qui ne risque rien, hein. Ce… n’est pas à celle qui joue si souvent avec le feu des garde-chiourmes du Nexus que je vais dire cela, non ? »
Il lui lance un sourire coin, mais un regard lourd de sens. Il sait. Il sait qu’elle joue gros, souvent – il sait qu’elle joue avec le feu. Il sait qu’elle risque de se brûler. Et il espère qu’elle sait qu’elle… pourrait l’appeler, alors.
Hastur ne se défilera pas, s’il faut l’aider ; il ne se cachera pas derrière un masque. Quel qu’il soit.
Posté le Jeu 4 Fév - 19:31
Ezra Monroe
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Hastur
Ezra
Une aiguille dans une botte de foin
Hastur se brode une vie, et ça la fait rire. Un fou, un assassin. Pourquoi pas. De toute façon, ils le sont tous d'une manière ou d'une autre. C'est ça que fait la vie, ça rend les gens fous, ça les pousse à l'extrême. Elle a une vision un peu noire de la galaxie, mais elle sait que tout n'est pas aussi sombre qu'elle le dit. Au fond, elle le sait.
- Qu'est-ce que j'en ai à foutre que tu sois un dangereux assassin et que ta mémoire pourrait revenir à tout moment ? Je te rappelle que je suis ceinture noire de karaté, quand tu veux je mets au tapis.
Non, absolument pas. Ezra a toujours été une loque, c'est sa sœur la sportive de la famille. Elle ment seulement très bien, c'est peut-être son plus grand talent. Mais bon, elle a beau essayé, elle n'imagine pas un seul instant qu'Hastur ait pu être ce genre de personne. Pas un instant. Ça se voit dans ses yeux. Elle arrête de parler pour rien pour l'écouter, parce que ça semble plus sérieux d'un coup, moins susceptible d'être un sujet de plaisanterie.
- C'est normal que tu aies paniqué, je ne sais même pas si j'aurais eu le calme pour faire ce que tu as fait. Et c'est pas grave que tu ne te souviennes pas pour ceux qui étaient à bord, je finirai bien par trouver.
Non en vérité, elle ne sait pas si elle finira par trouver quoi que ce soit. Trouver des réponses dans ce cas-ci, c'est vraiment très compliqué. Surtout avec le peu d'accès dont elle dispose. Mais ce n'est pas important, pas pour le moment. Pour le moment elle se concentre sur cette raviole et sur cette soirée qui n'est peut-être pas si pourrie que ça.
- C'est justement parce que ton palais est habitué aux rations de survie qu'il faut que tu goutes ça. Justement.
Ils arrivent encore devant le parc de la Nébuleuse, grande et seule zone verte du Nexus. Des milliers d'espèces de plantes de planètes différentes qui cohabitent par miracle dans un écosystème aménagé. Un des endroits du Nexus qui n'est pas pollué par les idéologies bancales et les idées révolutionnaires, la politique.
- Ça non plus tu t'en souviens pas, pas vrai ?
Ezra pousse les portes pour y entrer, elle venait ici avec sa sœur avant. Elle n'y était pas retournée depuis son départ, même si c'est sans doute son endroit préféré du monde entier.
- Au lieu de passer ton temps à ruminer dans ton vaisseau, je pense que tu devrais venir ici. L'air est pur et c'est toujours calme. Viens, on va se mettre à côté des grosses fleurs rouges.
Et elle n'a pas la moindre idée du véritable nom desdites fleurs rouges, ça lui importe peu au final. Elles sont belles, c'est ce qui compte. Il y a un banc là-bas et ils pourront manger leurs ravioles tranquillement, sans avoir à se soucier d'autre chose. C'est devenu rare pour elle d'avoir un moment sain, paisible, ou elle prend du temps pour envisager le bordel qu'est devenu sa vie sans forcément se juger sévèrement.
Hastur Carcosa fronce les sourcils, en suivant la folle dynamique enclenchée par Ezra.
« C’est quoi ? C’est… ça se mange, non ? »
L’ombre d’un sourire passe doucement sur ses lèvres.
« Parce que… te connaissant, il n’y a guère que dans le domaine d’engloutissement culinaire que tu peux être la meilleure, non ? »
Il recule d’un pas, par prudence. Même s’il demeure souvent surpris par Ezra et ses réactions, il se doute que celle-ci ne sera pas aussi douce que d’autres. Enfin. Si jamais Ezra a des réactions douces, bien entendu.
« Mmh. »
Un léger souffle s’échappe de sa gorge, alors qu’il détourne les yeux ; gêné. Elle veut l’aider. Elle va l’aider. Elle pense même… elle est sûre de pouvoir réussir – de réussir.
Ça le touche.
Il n’y croit pas. Non pas par manque de confiance en elle… mais par désespoir. Par terreur, aussi. Il est terrifié à l’idée de découvrir ce qu’il s’est passé. Il est hanté par l’amnésie… mais terrorisé par le fait, un jour, de comprendre.
Hastur est ainsi touché par l’attitude et l’engagement d’Ezra, et il esquisse un sourire ému, les yeux loin d’elle. Par pudeur. Il n’y croit pas. Il… pense même qu’elle n’y croit pas elle-même. Mais… c’est bien de le dire. C’est bien, oui. Et il y a trop peu de bonnes choses dans sa vie pour ne pas en profiter.
« Ha. »
Le pilote relève les yeux, et les concentre devant lui quand ils arrivent. Quand elle dit qu’ils arrivent, plutôt. Le parc de la Nébuleuse.
« Hrm. »
Hastur grogne, alors qu’il glisse les mains dans ses poches ; par réflexe. Pour les cacher. Pour se cacher. Pour ne pas être vu. Pour… les masquer. Même si lui n’en a pas.
« Non. »
Il grimace légèrement, en laissant son regard détailler l’ampleur de la structure – des éléments, qui se révèlent à lui. Qui l’impressionnent.
« C’est… ça ne me dit rien. »
Sa voix se perd, faible. Lui aussi s’abandonne à la contemplation des choses. De la beauté. Simple. Directe. Pure. Apaisante. Presque autant que le réacteur de son vaisseau ; son phare, dans l’obscurité de son existence.
« Je… peux penser à sortir plus du vaisseau, oui. Si… l’on me guide vers de tels endroits. »
Hastur sourit, timidement, puis suit Ezra vers les grosses fleurs rouges. Un peu timide. Un peu maladroit. Un peu troublé.
Comme s’il n’était pas à sa place, ici. Comme si… il faisait tâche.
« Tu… viens souvent ? »
Son regard se perd sur la végétation. Un sourire neuneu s’impose sur son visage. Il est bien, là. Juste bien. Juste… en paix. Enfn.
« Et… tu les as choisies. Elles… se mangent, je suppose ? »
Hastur désigne les fleurs ; petite pique. Histoire de se reprendre. Histoire de ne pas s’abandonner pleinement à la tendresse. Histoire… de se garder, encore. De lui-même. Et des masques.