« Beg for my mercy, but do not expect to get it » ft. Sylhas Astros 「+18」
Posté le Jeu 16 Juil - 15:35
Otsumi Lavnenn
I'll relinquish one bullet. Where do you want it?
I am my own devil. Profession : Chasseuse de primes Habitation : Kadara
« Beg for my mercy, but do not expect to get it »
La journée avait été longue, mais semblait se terminer sur une bonne note. Aux aurores, ce matin, elle avait été au Bounty afin de se chercher un nouveau contrat, s’étant reposée ces deux derniers jours, ayant décidé de s’offrir un peu de bon temps. Les dernières missions avaient été grassement payées alors Otsumi s’était offert le luxe d’être plus pointilleuse quant aux contrats qu’elle choisirait. Bien entendu, elle passait tous les jours, au moins pour regarder le tableau, sachant qu’elle n’avait pas forcément accès à toutes celles disponibles depuis son terminal. Sans doute car les commanditaires ne souhaitaient pas laisser de traces… Après tout, certaines clauses n’étaient pas faites pour les enfants de chœur ou ceux qui n’avaient pas le cœur bien accroché. Et ce matin, elle avait trouvé une véritable petite perle comme on n’en faisait plus… Rares étaient ceux qui demandaient à ce que les cibles souffrent autant que possible. Avec un sourire carnassier aux lèvres, la chasseuse de primes avait immédiatement prit l’annonce et contacté la commanditaire, qui se révélait être une femme. La cible du contrat ? Un homme qui avait ruiné la vie de sa sœur, dans tous les sens du terme. Il l’avait charmée, manipulée, puis mêlée à plusieurs trafics, la faisant tomber si bas qu’elle avait eu les mains salies à tout jamais. Et toute possibilité de repentance lui avait été ôtée, ayant été sous la menace de cet homme, d’abord inconsciemment, puis de manière plus violente. En lui passant les détails, car cela l’avait rebutée d’en parler, elle avait préféré se contenter des grandes lignes : tortures physiques et psychologiques. Et comme sa sœur avait trouvé le moyen de prendre contact avec sa famille, à savoir la commanditaire, ceci avait été découvert et l’avait faite passer de l’autre côté de la barrière, passant de bourreau malgré elle à victime. Le dernier message qu’elle avait pu lui envoyer, l’appelant d’un omnitool qui n’était pas le sien, dont elle donna l’adresse où il avait été passé à Otsumi, lui faisant une piste supplémentaire où chercher. Dans cet appel, court, qui fut terminé par des cris, la victime avait eu tout juste le temps de lui expliquer qu’elle était maintenant victime de ce qu’elle avait fait subir, ayant été entraînée dans cette spirale d’horreurs et qu’elle regrettait tout ce qu’elle avait fait. La commanditaire avait donc supplié la chasseuse de primes de ramener sa sœur, qu’elle soit morte ou vive, et de faire payer celui qu’elle avait épousé, de le faire souffrir au point qu’il supplie qu’on le tue. Cette demande avait fait naître un grand sourire sur les lèvres d’Otsumi, qui accepta de lui fournir la vidéo, et même en direct si la commanditaire le souhaitait. Une fois les clauses revues, les demandes spécifiques établies et le salaire ajusté… La chasseuse de primes se mit à traquer sa proie.
Elle avait passé sa matinée à chercher les diverses pistes qu’elle avait eues de sa commanditaire : le lieu où l’appel au secours avait été passé, ainsi que le lieu de vie de l’homme, ayant obtenu son nom et son adresse exacte. Après une fouille minutieuse de chaque lieux, elle avait pu découvrir de précieux indices grâce auxquels elle pouvait trouver des adresses où sa cible se rendait bien souvent. Et avec un timing lui souriant favorablement, Otsumi avait même pu savoir où il serait à un moment précis de l’après-midi. Il avait rendez-vous avec un acheteur de filles, car tenant un marché d’esclaves sexuelles. Ayant eu son nom et pu lire sur ses activités, la chasseuse de primes s’était renseignée. Durant son attente, elle avait conversé quelque peu avec sa commanditaire, lui expliquant qu’elle avait rendez-vous avec la cible et que ce n’était plus qu’une question de temps. Elle lui avait demandé au passage si elle était au courant des agissements de l’homme, et la réponse fut un simple oui, confirmant les doutes qu’Otsumi avait. Elle craignait donc que sa sœur soit en train de devenir comme une de ces pauvres filles, qu’elle subisse toutes ces tortures… Ainsi, c’était logique qu’elle souhaitait que la cible du contrat souffre autant que possible. Elle dut couper court à la conversation, et au fil d’une longue discussion avec l’homme, ayant appris auprès de Rosso comment rester en position de force, elle parvint à arriver à un arrangement. Ils allèrent donc dans un lieu à l’écart, afin qu’elle puisse voir, en tant qu’acheteuse, les diverses « marchandises » et donc faire son choix. Mais à peine furent-ils entrés dans une pièce à l’écart, qu’elle l’assomma et l’entraîna au-dehors, donnant pour excuse que son ami avait trop bu et s’était évanoui à cause de l’alcool. Etant dans une boîte où l’alcool coulait à flot, il n’y eu aucun problème, bien au contraire, de la part du videur, qui se moqua de l’estomac fragile de l’homme inconscient.
Celui-ci se réveilla d’ailleurs attaché à une chaise, dans un bâtiment délabré, hurlant, chose inutile car la chasseuse de primes lui expliqua qu’il n’y avait pas âme qui vive dans les environs. Bien entendu, elle avait ôté l’omnitool de l’homme, qu’elle avait posé à quelques mètres d’eux, en face de son propriétaire, sur une caisse, donnant une vue d’ensemble de ce qui allait suivre. Cet omnitool servait alors de caméra afin que la commanditaire puisse voir tout ce qui se passerait. Celle-ci fit d’ailleurs quelques demandes sur ce qu’elle souhaitait que la chasseuse de primes lui fasse, ordonnant en criant à l’homme de lui révéler où était sa sœur. Il avait refusé de parler pendant un long moment, mais plus le temps passait, plus il craquait. Il finit par demander à Otsumi d’arrêter et qu’en échange, il lui dirait et lui montrerait où est la sœur. Si la sœur allait accepter, la chasseuse de primes déclina, invoquant pour raison que ces coups de bluff étaient pathétiques et que s’il souhaitait être libre, il devrait donner ses informations avant, qu’elles soient vérifiées, et ensuite il pourrait partir. Chose que l’homme refusa, ce qui confirma alors les paroles de la jeune Humaine. Il ne comptait pas aider… Le temps fila, il devait être près de deux heures du matin à présent, et le trafiquant d’esclaves était dans un piteux état. Il lui manquait un œil, quelques dents et ongles, ainsi que ses parties génitales. Quelques entailles avaient été faites, de manières chirurgicales, un peu partout sur le corps, ainsi que quelques brûlures de cigarettes notamment. D’autres brûlures étaient présentes, mais avaient fait office de cautérisation. Assise en face de l’homme, haletant, Otsumi attendait la fin de la discussion entre lui et la commanditaire, celle-ci continuant de lui ordonner de révéler où était sa sœur.
Posté le Ven 17 Juil - 0:59
Sylhas Astros
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Profession : Ancien Spectre, désormais chasseur de primes et d'artefacts Habitation : Kadara, mais aussi beaucoup sur ton propre vaisseau, le LWSS Leviathan
Beg for my mercy, but do not expect to get it
Otsumi Lavnenn & Sylhas Astros ≠ Port-Kadara |
And I walk barefoot on a field of swords You have mastered the art of cruelty |
Le Leviathan était en cale sèche, et tout l’équipage aussi, obligé de rester sur la planète le temps que toutes les révisions soient faites. Ça faisait déjà une bonne semaine, tu savais que ça pouvait prendre du temps, mais tu détestais n’avoir rien à faire, et les contrats sur Kadara n’étaient clairement pas les plus intéressants. Tu voyais ceux d’autres systèmes te passer sous le nom sans que tu puisses rien y faire, et ça te dérangeait tout particulièrement, te rendait même nerveux de voir tout cet argent jeté par les fenêtres quand tu aurais pu mettre la main dessus. Tu étais forcé de contempler l’horizon nocturne depuis ton appartement, de prendre du temps pour te reposer – comme disait Jayleen. Comme si tu en avais besoin, vraiment. Ton espèce avait un métabolisme bien plus rapide, bien plus puissant qui rendait l’excès de repos pire que tout autre chose. Et le tien n’était clairement pas mal foutu non plus, pour ça que tu avais pu t’accorder aux standards de la mode de Kadara à ton arrivée, te faisant percer – il n’y a pas si longtemps, définitivement – deux anneaux sur une de tes cornes arrière, la plus à gauche. Tu les retirais, généralement, quand tu étais en dehors de Kadara, même si ça t’arrivait de les oublier. Tu avais eu un mal de chien, très clairement, et tu le regretteras peut-être quand quelques années, quand les trous demeureront sur ta corne, mais tant pis. Tu aimais bien, mine de rien. Ca donnait un style… Différent de ce que tu avais déjà et de ce que tu connaissais. Non pas que tu étais un fin connaisseur des différentes vagues de mode qu’il pouvait existé dans ce monde, et non pas que tu étais toi-même quelque qui appréciait particulièrement ce genre de choses… Mais ça changeait. Tu en avais mis, dès ton arrivée, des faux bijoux, pour pouvoir te couvrir, te camoufler plus aisément dans le paysage, mais après des mois à en essayer des différends, tu avais fini par tout simplement apprécier la sensation que tu avais avec. Tu ne les portais pas toujours, surtout sur certaines missions, mais tu aimais les avoir. Et alors que ton regard croisait l’horizon, une main tenant un verre d’alcool et l’autre jouant avec les anneaux en métal, ton esprit partait en divagation, glissant sur les contrées aménagées par tes pensées. Tu te demandais ce que dirait ta mère en les voyant, les hurlements d’outrage que pousseraient ton frère avant de se rendre compte que ce n’était pas si pire, les railleries d’Ezra, évidemment, car elles n’avaient aucunes limites, et, éventuellement, celles de Sam, curieuse de cette nouvelle lubie. Forcément, ton esprit vogua jusqu’à la question de Sulin. Et tu ne savais pas, pour être honnête, comment il pourrait réagir face à ces deux petites boucles dorées. Enfin, tu essayais de ne pas te questionner, ni de te stresser avec cette question.
Surtout pas quand la porte de ton appartement s’ouvrit en fracas et que Thanatos se mit à courir de là où il était pour rejoindre la personne qui venait d’arriver. La voix, nébuleuse et synthétisée, de ta courtière parvint à tes oreilles avant même qu’elle n’ait atteins ton salon. « Syl, contrat intéressant pour toi. Plein cœur de la basse-ville, meurtrier en cavale, à tuer, visiblement. 5000 crédits. » Tu humas doucement avant de prendre une dernière gorgée de ta boisson, déposant le verre contre ta table basse. Tu te redressas sans mal, étirant tes bras au-dessus de ta tête avant de remarquer la posture hâtive de la quarienne, presque stressée. Plutôt intéressant comme contrat. Et ça sembla comme mettre la jeune femme encore plus sur les nerfs, la nonchalance avec laquelle tu prenais l’information. Elle agita ses bras avant de se retourner, et quand elle remarqua, après quelques secondes, que tu n’avais pas bougé, elle commença à taper du pied. « Bouge toi ! On sera bientôt pas les seuls sur le contrat ! » Et cette simple phrase suffit à te mettre en marche en direction de ta chambre pour récupérer ton armure que tu enfilas rapidement, remplissant les compartiments prévus pour de médigel et de munitions supplémentaires. Tu attrapas ton pistolet Carnifex que tu attachas à ta ceinture puis ton fusil de précision, dans ton dos avant de rejoindre la quarienne. Elle commençait à se diriger vers le taxi qu’elle avait récupéré pour l’occasion quand tu lui fis signe de te suivre. « Sylhas, on a vraiment pas le temps pour tes conneries… » Elle souffla alors que vous dévaliez les escaliers de l’immeuble pour rejoindre le compartiment sous-terrain. Bientôt une lignée de portes de garages s’ouvrit à vous et tu pianotas quelque peu sur ton OmniTool avant qu’une des portes ne s’ouvre à quelques mètres de vous. Tu lui accordas un sourire de ton propre cru avant de lui dévoiler la flycar que tu avais depuis quelques années déjà, et qui, malheureusement, restait bien trop souvent dans un garage. Tu activas sans mal l’ouverture des portes, vous permettant de rentrer dans l’habitacle et il ne te fallut que quelques minutes pour paramétrer la totalité de l’engin sur ses capacités maximales et optimales. Rael, de son côté, se mit en chasse de retarder le plus possible les autres potentiels mercenaires qui pourraient être sur le contrat. En quelques minutes supplémentaires, vous étiez parti. Toi, testant les limites de la puissance de ton véhicule, et Rael, testant les limites de ses propres connaissances technologiques. Après une quinzaine de minutes à faire le chemin au beau milieu de bâtiments et de circuits de trafic, vous ne tardèrent pas à arriver sur place. Tu garas la flycar non loin de ce qui devait être ton entrée dans le bâtiment désaffecté, confiant à la quarienne la sécurité de ton véhicule. Après quelques rapides banalités sur ce que le contrat réclamait, tu ne tardas pas à partir en direction du bâtiment.
Et tu compris, rapidement, pourquoi Rael avait peur que d’autres mercenaires sautent sur l’occasion : c’était un contrat facile, de nuit, et probablement surpayé par quelqu’un qui n’y connaissait rien. Le pauvre type – enfin, un meurtrier quand même – était tout seul, dans une vieille chambre, à scruter un panneau qu’il devait avoir lui-même mis en place avec le nombre de ses victimes. Il ne s’attendait même pas à te trouver là quand il se retourna. Et tu n'attendis même pas un mot de sa part pour tirer une balle de pistolet entre ses deux yeux. Tu ne tardas pas à prendre en photo les diverses preuves de ton méfait pour les envoyer, expressément au commanditaire, qui te déposa les crédits aussi vite que les photos apparurent sur l’écran de son OmniTool. Un travail facile, et tu savais que les mercenaires potentiellement sur le chemin devaient être particulièrement déçus. Tant pis pour eux. Tu allais pour rejoindre Rael dehors quand des bruits, des voix, se firent entendre, et notamment le bruit distinct de quelqu’un implorant la pitié de quelqu’un d’autre. Tu contactas rapidement Rael pour la prévenir de ton détour avant de partir en direction des bruits, descendant un ou deux étages avant d’arriver à proximité. De toute façon, il était déjà tard, tu n’allais probablement pas dormir, autant continuer ce que tu avais commencé. Et ta courtière ? Elle n’était pas prête de dormir non plus, tu la connaissais trop bien sur ce point. Tu poussas doucement la porte derrière laquelle les voix s’élevaient, pistolet en main et tu fus surpris d’y voir Otsumi ainsi qu’un pauvre homme, torturé, et la voix, distincte, d’une femme provenant d’un Omnitool posé à distance. Otsumi ? C’était bien la première fois que tu tombais sur elle sur un de ses contrats. Tu reconnaissais, sans mal, la voix de la commanditaire pour avoir lu et écouté son annonce. Tu avais refusé. Trop peu de crédits pour ce qui était demandé. Si on voulait que tu tortures, il fallait largement augmenter le prix. Visiblement, Otsumi le faisait pour bien moins que toi. Question d’éthique. Tu ne savais pas les détails du contrat, toutefois, la commanditaire décidant de ne les donner qu’une fois le contrat accepté. Il est dans un sale état. Tu soufflas, te fichant éperdument de la voix de la commanditaire qui braillait depuis l’OmniTool, ton regard se posant sur l’état désastreux de l’homme. Il a fait quoi ? Tu finissais par demander, ton regard se posant enfin sur la mercenaire. Tu savais que la commanditaire, dans sa colère, serait capable de te répondre, mais tu n’attendais pas la réponse de la femme, mais bien de la mercenaire en face de toi.
Posté le Ven 17 Juil - 11:53
Otsumi Lavnenn
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« BEG FOR MY MERCY, BUT DO NOT EXPECT TO GET IT »
Le bougre refusait toujours de parler, suppliant sans cesse que l’on cesse ces tortures. Mais tant qu’il ne parlait pas, tant qu’il ne donnait pas l’information convoitée par la commanditaire, il était hors de question de stopper, d’une façon ou d’une autre. Il était tout à fait hors de propos d’arrêter de lui causer toute cette souffrance, comme de lui offrir la douce délivrance de la mort.
« Otsumi ? »
Cette voix… La chasseuse de primes la reconnaîtrait facilement, sans même avoir besoin de se retourner pour voir le nouvel arrivant.
« Sylhas. » « Au secours ! Aidez-moi ! Pitié ! Je ne suis qu’un innocent ! » « Ma sœur est une innocente ! Où est-elle ?! »
Bon sang, tous ces cris… La jeune humaine frappa d’un revers de main bien élancé le visage du marchand d’esclaves, soupirant d’ennui par la suite.
« Il est dans un sale état. » « Pas assez apparemment… » « Il a fait quoi ? » « Ce qu’il a fait ?! C’est un salaud ! Un… » « C’est faux ! Je suis qu’un voyageur ! Je… » « Quel vacarme… » murmura Otsumi, sa voix couverte par les cris des deux autres qui se coupaient la parole mutuellement.
Elle alla chercher de quoi bâillonner l’homme et se dirigea vers l’omnitool afin de mettre en muet la commanditaire. Ceci fait, la chasseuse de primes pouvait alors parler tranquillement avec le Turien, prenant une gourde d’eau, se désaltérant avant de la tendre à son compagnon d’armes.
« En résumé… C’est un marchand d’esclaves sexuels. Il les fait torturer, jusqu’à ce qu’ils soient privés de volonté de se rebeller, et ne sachant plus faire la différence entre plaisir et douleur. Une fois dociles, il les vend au plus offrant, par son catalogue. »
Otsumi s’alluma une cigarette, faisant tourner sa lame entre ses doigts, avant de s’amuser à tourner autour de sa cible, caressant la peau meurtrie du plat de son arme.
« Ma commanditaire veut que je retrouve sa sœur et fasse souffrir notre invité pour ce qu’il lui a fait. Mais... Le problème, c’est qu’il ne veut pas écouter… D’ailleurs… »
Elle se mit face à lui, se penchant, lui souriant avec un air sadique.
« Peut-être que tes oreilles te gênent ? C’est pour ça en fait que tu ne réponds pas aux questions… Parce que tu ne les entends pas comme il faut… Je vais t’aider à régler ce problème… »
La chasseuse de primes lui attrapa une oreille et tira dessus, afin de couper la moitié de la peau qui l’attachait au visage. L’homme se mit à hurler de douleur, mordant fort son bâillon, autant qu’il le pouvait de ses dents restantes. Une fois qu’il était calmé, elle coupa le reste et jeta l’oreille plus loin. Des rats accoururent vers la chair tranchée, ayant été attiré depuis près d’une heure maintenant par la viande et son fumet. Elle avait attendu que ses souffrances passent, afin de pouvoir lui en infliger de nouveau. Aller trop vite n’était pas une bonne idée et était même contre-productif. Mais le sang qui coulait le long du visage de l’homme allait attirer encore plus de vermine à quatre pattes, et il allait être trop désorienté si elle venait lui mordiller ses pieds nus. Elle décida alors d’éteindre sa cigarette finie sur les plaies, cautérisant au passage celles-ci.
Otsumi retourna vers l’omnitool et regarda la femme à travers la caméra, qui avait compris qu’elle avait été mise en sourdine.
« Vous allez pouvoir reparler, mais soyez rassurée. Ce Turien est un bon ami à moi, il ne vient pas pour mettre des bâtons dans les roues. Alors restez calme, je suis professionnelle, vous aurez ce que vous m’avez demandé. »
Elle appuya sur le bouton et remit le volume sortant de l’omnitool. La chasseuse de primes s’étira et retourna vers l’homme, sifflotant tranquillement, comme si elle était en train de ranger ses armes ou de les nettoyer, ou bien tout autre chose d’aussi banal. Elle lui ôta le bâillon, le fixant droit dans son œil restant.
« Tu sais ce que la demoiselle veut. Si tu veux être libre, réponds-lui, c’est tout. » « Ils sont fous ! Au secours ! Ce sont des psychopathes ! Ce type me torture depuis des heures maintenant ! Ils vont me tuer ! Pitié ! Sauvez-moi ! Je n’ai rien fait de mal ! Je le jure ! Je suis un honnête marchand ! Je suis innocent ! » « Ce type ? » répéta Otsumi. « Ah oui. On ne me genre tellement plus que j’ai perdu l’habitude qu’on me confonde avec un homme. » « T’es une femme ? » « Je suis Samael. » « Samael… ? Oh merde… » souffla le marchand d’esclaves en devenant pâle. « Oh… Ma réputation est aussi faite chez les raclures de ton espèce ? Tant mieux… Tu comprends alors qu’il vaudrait mieux pour toi que tu parles si tu veux que tout ça s’arrête… » « Tu vas me tuer si je parle ! » « Et si tu ne le fais pas, je continuerai jusqu’à briser ton esprit… Mais je prendrai mon temps… Tout… mon temps… » « Je te paierai le triple si tu me libères ! Tu auras même droit à deux esclaves ! » « NON ! »
Un grand sourire se dessina sur les lèvres de la chasseuse de primes, qui resta silencieuse quelques secondes. Elle fut amusée de voir ce revirement de situation… D’autant plus que le marchand avait finalement laissé complètement à découvert comme quoi il était ce qu’il était accusé d’être. Peut-être pensait-il que Sylhas ne le comprenait pas ? Après tout, il n’avait plus son Omnitool sur lui, alors sans doute croyait-il que la traduction n’était pas faite. Le manque de réaction d’Otsumi lui donna une lueur d’espoir, démontrée par son sourire naissant. La jeune Humaine lui attrapa le visage avec poigne, serrant suffisamment fort pour que ses ongles lui rentrent dans la chair de ses joues.
« Je suis payée, c’est vrai. Et peu cher. Mais je préfère te voir souffrir… J’ai rarement l’occasion de m’amuser autant… » « Non… » « Si… Tu ne partiras pas tant que tu n’auras pas parlé. Alors sache que si tu tiens à ne plus souffrir, ta seule solution est de nous dire tout ce qu’on veut savoir. »
Il était rare qu’Otsumi parle autant, mais la torture qu’elle avait apprit à appliquer ne passait pas uniquement par les actes, mais également par les mots. Auprès de Rosso, elle avait apprit à causer la souffrance psychologique et physique, à briser l’esprit d’un autre par la douleur infligée aussi bien au corps qu’à l’esprit.
Posté le Ven 17 Juil - 22:26
Sylhas Astros
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La scène devant toi était presque identique à une scène que tu avais eu devant les yeux quelques années auparavant, à l’exception que sur la chaise ne gisait pas un criminel recherché mais une asari mutilée. Tu étais encore sous la tutelle de ton mentor quand cette mission tomba entre vos mains, ou du moins, les mains expertes de ton mentor. Un espèce de malade s’acharnait sur des victimes asaris, parfois des toutes jeunes, parfois des matrices avec des centaines d’années derrière elles, et les laissait toutes dans un état pitoyable, à l’agonie. La première piste sur laquelle vous étiez tombé était une scène de crime encore chaude, bien trop chaude, d’où la vitalité de l’asari qui essayait tant bien que mal de survivre face aux supplices que lui avait fait subir le criminel. Il lui manquait tellement de parties du corps que tu en avais appris bien plus sur l’anatomie asari en une scène que sur la totalité de ton éducation scolaire. C’était effroyable, terrifiant, à en glacer le sang. Les espèces de mandibules qu’elles avaient sur l’arrière du crâne, certaines avaient été arrachées, sa peau avait été arrachée par endroits. Il ne lui restait plus qu’un œil, ses oreilles n’étaient plus là, sa bouche avait été coupée, ses ongles n’étaient plus là non plus et ses jambes… Ses jambes avaient été tordues. Tu pouvais te souvenir, avec une extrême clairvoyance, de la contorsion de muscles et d’os qui ne devaient pas se tourner dans ce sens là. C’était une scène effroyable, probablement la pire de toute ta carrière en tant que spectre – et pourtant, tu en avais vu des horreurs. Toutefois, cette scène, dans ta jeunesse, avait réussi à t’anesthésier sur pleins de points, pour pleins d’horreurs. Il y avait encore des choses qui te retournaient le cœur et l’estomac – comme des organes – mais les scènes de violence ou de torture ne t’inspiraient plus que de la rage quand le coupable était encore en lice.
Alors, quand tes yeux se posèrent sur la victime d’Otsumi, tu ne soufflas pas un mot de dégoût sur l’état de l’homme parce que tu n’en éprouvais aucun. Tu étais anesthésié à cette vision. Tes oreilles n’écoutaient même pas les plaintes de l’homme ni même les cris de la commanditaire. Ce n’était pas d’eux dont tu voulais une réponse à ta question, et tu ne souhaitais pas les entendre. Toutefois, tu refusais aussi bien de toucher à l’OmniTool qui broadcastait les images et permettait à la commanditaire d’interroger que de toucher à l’homme agonisant sur la chaise. Non, tu observas ses plaies, les diverses marques imposées à l’homme avec un regard presque clinique, froid. Tu reprenais, sans le vouloir, ce rôle que tu avais porté pendant six ans, ton regard se durcissant alors que tu flottais et rodais autour de la proie de ton ancienne partenaire de mercenariat. Tu inspirais, profondément, silencieusement, pour repérer toutes les odeurs qu’elle ne pouvait pas sentir, celles qu’elles ne trouveraient pas et qui camouflaient bien plus. Mais tu ne soufflas pas un mot du rapport, clinique là encore, que tu étais capable de faire, grâce aux années d’expérience à apprendre à tout analyser, tout comprendre, tout voir, même les détails les plus infimes. C’était pour ça que tu avais rejoins le Spectre plutôt que la Blackwatch : pour le plaisir d’analyser, de comprendre, de pister. Tu te poussas quand Otsumi se rapprocha de la victime pour le bâillonner et tu lanças un rapide scan médical sur la victime, pour certifier certaines choses que tu avais vu sur son corps. Tu relevas les yeux en voyant une gourde d’eau dans ta périphérie, et tu secouas légèrement la tête en signe négatif, avant de reposer tes yeux sur ton scan, ton arme déjà rangée à ta ceinture. Tu humas doucement aux paroles d’Otsumi, avant de fermer ton scan. Je vois. J’avais vu le contrat passé, mais… ça payait pas assez cher pour de la torture. Tu répondis, énonçant simplement des faits, et ce qui indiquait bien plus que tu ne voulais ta valeur morale et éthique concernant les contrats. Mais Otsumi était au courant, donc ça ne l’étonnerait probablement pas. Tu inspiras doucement avant d’aller t’installer sur une des caisses non loin, à la vue de la victime et à la vue de la commanditaire en même temps. Tu observais du coin de l’œil ce qu’il se passait, ce qu’Otsumi faisait, et tu écoutais distraitement les paroles qui étaient jouées, trouvant amusant de voir Otsumi aussi bavarde dans une telle situation. Tu t’y connaissais peu en torture, ayant choisi de ne pas te spécialiser dans la matière lorsque tu étais rentré dans le Spectre, et puis, tu détestais ce genre de pratiques, même si tu ne les condamnais pas parce qu’elles étaient utiles. Et tu en avais déjà eu usage, à ton grand dam. Après tout, aucun spectre ou mercenaire n’arrivait là où il en était sans se salir les mains, même de façon particulièrement grasse. C’était quelque chose que tu te retenais sans mal de dire et d’évoquer quand tu venais à parler de ton travail et de ce que tu avais fais avant. Avouer que tu avais torturé un turien pendant des heures pour lui faire cracher le morceau sur une cargaison d’esclaves, ce n’était pas quelque chose que tu avais particulièrement envie de souffler au détour d’un verre. Ni même que tu avais torturé un angara jusqu’à ce qu’il ne soit plus reconnaissable du tout, ce n’était certainement pas un exploit. Pas pour toi, du moins, et tu gardais ces quelques rares expériences aussi loin que possible. Tu refusais d’y revenir aujourd’hui, même si tu devais avoir recours à d’autres méthodes. La torture ne te laissait qu’un vague goût amer en bouche, et une culpabilité malsaine que tu n’arrivais pas à laver. Lorsque tu avais torturé cet angara, tu avais refusé de toucher ton ancienne compagne pendant plus d’une semaine, incapable que tu étais de dissocier le souvenir avec tout le reste. Tu avais vu un thérapeute, par la suite. Aujourd’hui encore, même avec ta moralité quelque peu bousculée, et ta brutalité au combat légèrement augmentée, la torture n’était quelque chose que tu prenais que si la paye était suffisamment élevée. Et tu avais des standards très haut sur ce sujet.
Tu n’écoutais et regardais qu’à moitié ce qu’il se passait autour de toi, tes mains ayant trouvé de quoi s‘occuper. Tu n’étais pas un as du bricolage, mais tu avais appris quelques petites choses durant tes années en tant que Spectre, et notamment comment faire – avec quasi rien – un pistolet électrique, voir laser selon la fréquence utilisée pour pouvoir créer le jet, le tout programmé et alimenté par l’OmniTool – donc une capacité quasi illimitée. Tu relevas les yeux vers Otsumi à sa dernière remarque, comme quoi il ne sortirait pas d’ici tant qu’il ne parlera pas. Tu esquissas un léger rire. Il n’allait jamais sortir. Tu inspiras de nouveau, tes narines rapidement titillées par les quelques hormones qui s’échappaient de l’homme, et tu te levas. Tu fis tourner le pistolet – fabriqué à partir de pièces trouvées ci et là autour de toi et dans les caisses – entre tes mains avant d’attraper, très légèrement, subtilement et rapidement – parce que tu savais qu’Otsumi détestait le contact – le bras d’Otsumi. Tu la lâchas presque aussitôt avant de lui faire signe de te suivre. Une fois certain qu’elle t’avait suivi et que vous étiez à distance de la victime, tu lui tendis le pistolet. Je ne suis pas un as de la torture, mais j’en ai pratiqué par le passé. Et ce machin, qui n’a l’air de pas grand-chose, est particulièrement efficace, toutes races confondues, sauf peut-être les krogans. Tu commenças, tournant le pistolet dans ta main. Il ne payait pas de mine, il était même relativement laid, mais tu savais aussi à quel point il pouvait faire mal. Et il n’est probablement pas loin de craquer. Ceci devrait te permettre d’avoir l’info que tu veux pour que tu puisses t’amuser de tout ton saoul ensuite, mais surtout, d’être débarrassée de la braillarde. C’était quelque chose que tu pouvais sentir, dans la façon dont sa respiration accélérait, dans l’odeur de plus en plus forte de ses hormones – quelque chose d’incontrôlable – qui emplissaient la pièce. Et tu savais que le bruit pouvait vite énerver la jeune femme. Il se règle via ton OmniTool, utilise la commande habituelle de volume pour régler la densité du rayon. Plus elle est forte, plus elle devient un laser. Sinon, ce sont des pulsions électriques particulièrement élevées. Tu plaças le pistolet entre ses mains avant de te retourner pour rejoindre le spot où tu avais pris domicile, tes piercings claquant doucement entre eux alors que tu tournais la tête pour observer la victime qui te suppliait du regard. Tu ne participais pas, mais tu ne stoppais rien. Tu étais juste un spectateur qui était curieux de savoir comment cette histoire allait finir. Tu en profitas, par la suite, d’envoyer un message à Rael pour la prévenir que c’était Otsumi que tu avais retrouvée.
Posté le Ven 17 Juil - 23:59
Otsumi Lavnenn
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« BEG FOR MY MERCY, BUT DO NOT EXPECT TO GET IT »
Restant devant sa victime mutilée encore et encore, Otsumi restait calme, appréciant simplement ce moment. Elle n’était pas du même avis que Sylhas, mais cela était sans doute car ils avaient été éduqués de façon bien différente… Elle n’avait aucune idée de la vie du turien, tout comme lui n’en avait aucune d’elle, probablement à moins qu’il se soit renseignée, car aucun des deux n’aimait parler de sa vie passée. Ce n’était pas forcément un sujet tabou, mais il restait sensible. Et plus l’on s’en tenait éloigné, mieux cela était.
Son délice de voir cet marchand d’esclaves souffrir fut tiré en un instant par un contact inattendu. Elle reconnu le toucher de la peau écailleuse de Sylhas et leva les yeux vers lui, avant de le suivre, comme il le lui avait demandé d’un simple geste. Une fois à l’écart, la voix basse du turien lui fit comprendre qu’il ne voulait pas être entendu, ni de la commanditaire, ni de la « victime. »
« Je ne suis pas un as de la torture, mais j’en ai pratiqué par le passé. Et ce machin, qui n’a l’air de pas grand-chose, est particulièrement efficace, toutes races confondues, sauf peut-être les krogans. »
La chasseuse de primes baissa les yeux vers l’outil que lui présentait son compagnon d’armes.
« Et il n’est probablement pas loin de craquer. Ceci devrait te permettre d’avoir l’info que tu veux pour que tu puisses t’amuser de tout ton saoul ensuite, mais surtout, d’être débarrassée de la braillarde. »
Oh ça elle le savait plus que bien… Ayant pratiqué la torture maintes et maintes fois, et ayant du elle-même la subir afin de comprendre ce qu’elle faisait ressentir… Otsumi avait apprit à savoir quand et comment faire craquer une victime, et en sachant exactement comment s’y prendre pour qu’elle craque au moment souhaité. Elle prenait bien son temps, elle était bien trop rarement payée à son goût pour ce genre de contrat, où elle pouvait alors s’amuser à sa guise. Et une telle pourriture comme cible… C’était une raison de plus de prendre son temps !
« Il se règle via ton OmniTool, utilise la commande habituelle de volume pour régler la densité du rayon. Plus elle est forte, plus elle devient un laser. Sinon, ce sont des pulsions électriques particulièrement élevées. »
En ayant le pistolet entre les mains, sans quitter le turien des yeux, elle eut un léger soupir. Elle ne lui en voulait pas, mais pourquoi faisait-il cela ? Ne comprenait-il donc pas qu’elle était en plein contrat ? Qu’elle devait montrer qu’elle maîtrisait absolument tout, de A à Z ? Il en allait de sa réputation… Elle savait bien que le résultat serait le même pour la commanditaire, qu’elle ne voulait que voir cette pourriture souffrir et récupérer sa sœur. Mais même les mercenaires avaient un honneur à ne pas bafouer… Sylhas devait le savoir à force, non ? Si elle acceptait son aide pour un contrat qu’elle avait signé seule, ce serait comme être faible. Dans d’autres circonstances, elle aurait volontiers accepté d’utiliser le petit cadeau du turien. Mais là ? C’était impossible.
Otsumi s’approcha de son compagnon d’armes et laissa tomber son cadeau juste à côté de lui, avec négligence, comme si elle voulait se débarrasser de cette chose inutile.
« Garde tes babioles pour ceux qui en ont vraiment besoin. »
Son ton n’était pas acéré, comme il l’aurait été en temps normal. Il avait une tonalité qu’elle avait appris à maîtriser pour que le turien, avec ses facultés différentes de celles d’un humain, puisse déceler sans peine comme étant un message caché. Comme un mensonge que seul lui ou quelqu’un d’autre de son espèce, pourrait décrypter. Ils s’étaient entraînés longuement une fois, lors d’une mission difficile qui allait nécessiter une infiltration en étant agent double. Otsumi, qui avait traîné davantage dans les affaires louches, et qui est humaine, avait eu bien plus de facilités à se mêler à l’ennemi et ainsi à ouvrir la voie à Sylhas. Elle avait pu ainsi rester dans les rangs de l’ennemi, les décimant de l’intérieur, sans se faire repérer sauf par le turien, pouvant alors lui donner des indications sans éveiller les soupçons. Et cette fois, elle avait utilisé cette tonalité travaillée, afin qu'il comprenne qu’elle ne refusait pas réellement son aide. Elle doutait qu’il comprenne la réelle raison, mais elle savait par contre qu’il comprendrait à coup sûr que ce ne serait qu’un faux-semblant pour garder son rôle. Celui de maîtriser la situation, à elle seule. Toute aide extérieure risquait d’être vue comme une potentielle faiblesse… Et pour un contrat, c’était inacceptable.
Elle retourna près de sa victime et s’accroupit devant lui, jouant de nouveau avec sa lame asari, la faisant tournoyer entre ses doigts.
« Que pourrais-je bien te faire à présent… ? Oh… Je sais… Tu aimais toucher tes esclaves toi-même… n’est-ce pas ? » « Non… Pitié… » « Et quel bonheur ce devait être… Tout comme compter ton argent… » « Pitié… » « Pitié… ? »
Elle lui attrapa la mâchoire et lui tailla la joue, depuis l’intérieur de la bouche.
« Ce n’est pas ça que je veux entendre, et tu le sais. »
Il hurlait de douleur, si bien qu’il entendait à peine ce qu’Otsumi lui disait. Les larmes coulaient le long de ses joues, se mêlant au sang qui abondait et tâchait sa chemise de son costard maintenant en lambeaux.
« Et si on jouait à un autre jeu… ? »
Elle lui attrapa l’un de ses doigts, ses avant-bras ligotés sur les accoudoirs de la chaise.
« A chaque fois que tu diras quelque chose que je n’aime pas… Je te coupe un doigt. » « Non ! »
La chasseuse de primes mit sa menace à exécution et lui sectionna un index.
« On recommence… Où est sa sœur ? » « J’en sais rien moi ! » « Tss… Ils n’apprennent jamais… »
Un nouveau doigt coupé, cette fois le petit doigt.
« Encore une fois ? » « D’accord, d’accord ! Tout est marqué dans mon omnitool ! »
Il donna le code pour déverrouiller tous les fichiers et Otsumi alla donc vérifier. Elle transmit les informations souhaitées par la commanditaire, et ordonna aux hommes de mains de livrer la sœur en question à un endroit précis, prétextant qu’elle avait été achetée à prix fort. Ils attendirent près d’une demi-heure, la police ayant été envoyée afin de récupérer la demoiselle, et arrêtèrent les trafiquants rendus sur place. Ils contactèrent la commanditaire afin de lui annoncer la bonne nouvelle, comme quoi sa sœur était maintenant entre les mains de la police et allait être envoyée à un hôpital afin d’être prise en charge. La commanditaire remercia plusieurs fois Otsumi et lui transféra une prime supplémentaire au paiement prévu, lui disant qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait de l’homme, avant de couper la communication.
« Vous avez eu ce que vous vouliez ! Maintenant laissez-moi partir ! »
La chasseuse de primes coupa un nouveau doigt au marchand d’esclaves sexuels.
« MAIS POURQUOI ?! » « Je te l’ai dis. Je couperai si je n’aime pas ce que tu m’as dis. »
Elle le laissa crier, soupirant, avant de se lever et de se tourner vers le turien.
« Maintenant je peux utiliser ton outil. Mais vraiment, Sylhas, avec tout le respect que j'ai pour toi, la prochaine fois... N'interviens pas. Ok ? »
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« Beg for my mercy, but do not expect to get it » ft. Sylhas Astros 「+18」