« Beg for my mercy, but do not expect to get it » ft. Sylhas Astros 「+18」
Posté le Sam 18 Juil - 1:05
Sylhas Astros
I'll relinquish one bullet. Where do you want it?
Profession : Ancien Spectre, désormais chasseur de primes et d'artefacts Habitation : Kadara, mais aussi beaucoup sur ton propre vaisseau, le LWSS Leviathan
Beg for my mercy, but do not expect to get it
Otsumi Lavnenn & Sylhas Astros ≠ Port-Kadara |
And I walk barefoot on a field of swords You have mastered the art of cruelty |
Cette babiole, ce n’était rien de plus que ce que son nom était : une babiole. Tu avais appris à construire et à fabriquer quelques petites choses qui pouvaient bien te sauver la vie sur le terrain, et ce, avec quasi rien. Juste le minimum basique que l’on pouvait trouver dans un endroit désaffecté, avec quelques câbles et un omnitool en marche. C’était tout ce qui importait, vraiment. Tout comme tu avais l’habitude d’aider tes confrères sur le terrain, un accord presque tacite, silencieux, naturel. Mais tu savais que ce n’était pas forcément la même chose dans le mercenariat, et tu apprenais encore. Cela ne faisait qu’un an que tu baignais dans le métier, un an que tu essayais d’apprendre comment les ficelles se tiraient et comment le monde tournait autour de tout ça. Tu étais un amateur dans ce milieu. Ta réputation de jeune spectre était à mettre aux oubliettes et ton tableau de records de missions à mettre à la poubelle avec ça. Ici, cela ne comptait pas, ça n’avait même aucune importance. Non, c’était même mieux que tu te taises car tu savais que tu avais des ennemis par ici. Tu avais de vieilles personnes que tu avais coincé et qui avais filé par la suite qui voudrait bien te faire la peau, tu avais des fils ou des filles de personnalités que tu avais coffré qui se situait dans les bas-fonds de Kadara. On ne devait pas savoir que tu étais un Spectre. C’était mauvais pour tes affaires, c’était mauvais pour ta vie et celle de tes proches, alors.. Tu le taisais. Quelques rares personnes étaient au courant, des personnes de confiance, des personnes que tu arrivais à faire confiance malgré ta méfiance naturelle. Après tout, un turien ne montrait son dos que très rarement, et Otsumi faisait partie des rares personnes de Kadara à qui tu pouvais présenter ton dos en combat sans avoir peur d’une balle perdue. Toutefois… Tu ne pouvais pas utiliser tes records chez les Spectre comme tableau de chasse, tu ne pouvais pas si tu souhaitais garder la vie sauve.
Le fait qu’Otsumi jette l’outil que tu lui avais donné était une baffe. Non pas à cause de la cruauté de sa remarque – bien que tu savais très bien qu’il n’y avait là aucune animosité et qu’il ne s’agissait là que de boulot – mais simplement parce que tu te rendais compte que tu n’étais plus ce que tu étais. Tu avais reconnu la tonalité utilisée par la jeune femme, sans mal, et tu savais qu’il ne s’agissait là que de garder le rôle qu’elle entretenait auprès de la commanditaire, pour sa propre notoriété. Toutefois, cela demeurait être une baffe parce qu’encore une fois, tu avais oublié que tu n’étais plus un Spectre mais bien un pauvre mercenaire. Quoique, pauvre, non. Mais tu vivais énormément sur les économies que tu avais fait pendant ton temps en temps qu’Agent du conseil, et … Encore aujourd’hui, tu avais bien du mal à dissocier la réalité de tes deux emplois. Ils n’étaient pas si différents, en somme, mais… Pourtant si diamétralement opposés. Tu te sentais sérieusement idiot, d’avoir laissé de vieux réflexes s’imposer dans du professionnel, d’avoir laissé une certaine nostalgie s’interposer dans une mission qui n’était pas la tienne. Et c’est pour cette raison que tu ne pipas pas un mot jusqu’à ce que la mercenaire réussisse son contrat. Une chose que tu ne doutais pas qu’elle soit capable de faire, après tout, elle avait une réputation qui la précédait et c’était ça qu’elle protégeait ce soir. Tu comprenais, vraiment, c’était juste que… Tu avais oublié. C’était à croire que tu avais un sérieux problème de mémoire, à ce niveau-là. Et tu n’espérais pas, après tout. Ce serait un comble. Mais peut-être qu’un check up auprès de ton médecin rendrait les choses plus simples et plus sûres ? Peut-être. Il faudrait probablement que tu y penses quand tu retourneras au Leviathan. Une chose de plus à rajouter à la liste. Enfin… Une liste longue comme le bras, comme toujours. Trop de choses à faire, si peu de temps dans cette foutue infinité. Tu relevas toutefois les yeux quand la victime sembla en avoir trop eu et tu esquissas un mince sourire en voyant le contrat se finir sous tes yeux, entendant les paroles de la commanditaire, visiblement rassurée, et pourtant… En amont, la victime ne semblait pas du tout sur le point d’être relâchée. Tu esquissas un léger rire aux paroles de la mercenaire avant de lui lancer ta babiole. Désolé, vieux réflexes, et pas encore habitué au mercenariat. Et surtout pas habitué à cette politique du solo, pas habitué à cette notoriété qui avait plus d’importance qu’on ne le pensait. Tu n’étais tout simplement pas habitué, et tu ne pouvais tout simplement rien faire contre ça si ce n’est essayer de t’adapter du mieux que tu pouvais. Chose qui s’avérait bien plus compliquée qu’on ne l’imaginait quand on n’était pas issu du milieu, originellement. Et c’était ton cas. Tu n’étais pas issu de Kadara, ce n’était pas ta terre natale, ce n’était pas tes mœurs ni tes valeurs, c’était un tout autre nouveau monde, et il était difficile pour toi de te mettre complètement dans le bain. C’était probablement idiot, mais.. ouais, il fallait que tu grandisses, que tu apprennes à grandir, à vivre comme il te l’était demandé ici et c’était bien plus difficile qu’il n’en paraissait.
Et tu aurais pu ruminer sur la question pendant des heures, probablement, parce qu’il y en avait long à dire. Comment un gamin du Nexus pouvait désormais vivre dans les quartiers de Kadara et s’y fondre aussi aisément que possible ? Comment un gamin du Nexus avait des rêves plein la tête pouvait désormais tuer de sang-froid ? Comment tu avais fini ici ? Comment tu allais faire pour t’en sortir, et est-ce que tu allais vraiment un jour t’en sortir ? Peut-être que tu étais condamné à vivre dans ce trou à rats ? Peut-être. A vrai dire, t’en savais rien. Et tu savais pas si tu avais envie de savoir ce que l’avenir t’attendait, parce que tu te doutais que tout ça, ce ne serait pas la dernière fois que tu te prendrais des baffes en pleine tronche, des baffes à t’en couper le souffle. Enfin, oui, tu aurais pu ruminer sur le sujet pendant un petit moment, et tu avais dû le faire pendant un petit moment au vu de l’état de la victime maintenant qu’Otsumi s’amusait avec le pistolet que tu avais fabriqué. Tu relevas les yeux et sorti du propre carcan de ta tête lorsque ton OmniTool se mit à biper. Tu ouvris la communication, parlant avant même que Rael ne puisse commencer. Tu es sur haut-parleur, Rael. Qu’est-ce qui se passe ? Tu n’avais pas besoin de mentionner l’heure, la quarienne était du genre insomniaque, à ne dormir que très peu et généralement, à des heures peu communes, donc ce n’était pas ça qui l’a dérangeait. « Salut Otsumi. On a un problème. Le genre de problème où je suis contente qu’on soit venus avec ta flycar et pas un taxi. Parce que c’est le genre de problème où il va falloir qu’on bouge fissa. » Tu tournais ton regard en direction d’Otsumi, clairement pas rassuré par les premières paroles de la quarienne qui semblait relativement anxieuse. Tu pouvais entendre ses doigts qui tapotaient nerveusement contre le volant de ta flycar. Respire, Rael. Tu lui soufflas, ta voix emplie de bienveillance et de douceur, et tu entendais la quarienne inspirer et expirer distinctement de l’autre côté. « Oui, donc. Erhm. Tu sais, Sylhas, ce contrat que tu as fait là ? Il était prisé par un paquet de mercenaires parce que c’est de l’argent facile, cible facile, bref. Et on leur a piqué un peu sous le nez, et ils ne sont visiblement pas très contents. J’ai réussi à capter un peu de leurs messages et signaux, et ils sont clairement en chemin. Je sais pas combien ils sont, mais y’a des krogans dans le lot. Donc… Va falloir bouger fissa ! » Tu soupirais doucement avant de passer une main sur ton visage et de te lever de ton siège. S’il y avait des krogans dans le lot, vous étiez bons pour être foutus si vous essayiez de rester ici. Tu étais persuadé que la mercenaire en avait autant conscience que toi. Après tout, il en fallait pas être un génie pour le savoir, même toi tu ne te heurterais pas à ça. Bon.. Tu as entendu la demoiselle. Je crois qu’on va devoir déguerpir si on ne veut pas finir écraser par des krogans. Tu soupiras avant de tapoter sur ton omnitool pour retrouver la direction exacte de là où tu avais laissé la quarienne et ta fly car. Combien de temps, Rael ? Tu tapotas encore quelques instants, histoire de trouver de quoi camoufler votre signature, mais le programme n'était pas paramétré sur ton omnitool, rendant toute tentative des échecs cuisants sur lesquels tu juras dans ta langue natale. Et la réponse de Rael ? Elle te fit jurer à nouveau. « Dix minutes à tout casser, je pense. » Fissa, qu’elle avait dit.
Posté le Sam 18 Juil - 22:56
Otsumi Lavnenn
I'll relinquish one bullet. Where do you want it?
I am my own devil. Profession : Chasseuse de primes Habitation : Kadara
« BEG FOR MY MERCY, BUT DO NOT EXPECT TO GET IT »
« Désolé, vieux réflexes, et pas encore habitué au mercenariat. »
La chasseuse de primes leva les yeux vers Sylhas, l’outil désormais en mains après qu’il le lui ait lancé. Ses entraînements ininterrompus lui avaient permis d’avoir de bons réflexe et de pouvoir réceptionner des objets en vol. C’était cela lorsqu’on subissait un entraînement militaire, qu’il soit intensif ou non… Elle laissa un léger soupir passer ses lèvres. A force de côtoyer Kaeeus, Otsumi avait appris à mieux comprendre les Turiens que beaucoup d’humains.
« Eh. C’est rien. » dit-elle d’une voix plus douce qu’à l’ordinaire, comme si elle souhaitait réconforter son compagnon d’armes. « Sache qu’en contrat, l’honneur et la réputation sont plus important que tout. C’est ce qui te permet d’avoir des contrats, des alliés et peu d’ennemis. C’est ce qui fait la différence entre la vie et la mort. »
Elle ne savait pas depuis combien de temps il était sur le terrain, mais il semblait ne pas y être depuis suffisamment longtemps pour ne pas y avoir pensé. Ou bien oui, c’était un réflexe ancré en lui… Elle pouvait le comprendre, il était particulièrement difficile de se débarrasser de certaines habitudes, tant elles étaient gravées profondément en soi. Elle-même avait du mal à oublier quelques-uns des enseignements de Rosso, non pas sur les pratiques, mais sur la façon de procéder. La chasseuse de primes avait tenté de se forger sa propre identité, pour s’éloigner le plus possible de celle qui fut sa mentor et qui s’était déclarée comme sa nouvelle mère, non pas en tant que génitrice mais car elle avait décidé que Otsumi devrait lui succéder et donc, être sa copie conforme.
Pendant de longues minutes, qui allaient bientôt se terminer car sa proie était proche de la mort, la chasseuse de primes utilisa la babiole que lui avait fabriqué Sylhas. Elle devait avouer que malgré son apparence rustique et qui ne payait pas de mine, l’engin se retrouvait particulièrement efficace pour ce qu’il semblait être. Le Turien aurait-il un passif avec la torture ? L’aurait-il déjà pratiquée ou subie ? Ou bien était-il tout simplement en contact avec une personne de ce milieu et qui avait des hobbies de bricoleur ? Pour Otsumi, rien ne valait l’imagination et quelques outils rustiques. Pas besoin de se trimballer avec une mallette du parfait petit tortionnaire. Alors que l’homme avait la vie qui commençait à quitter son corps, celui-ci étant en train de lâcher sous les sévices…
« Tu es sur haut-parleur, Rael. Qu’est-ce qui se passe ? » « Salut Otsumi. On a un problème. Le genre de problème où je suis contente qu’on soit venus avec ta flycar et pas un taxi. Parce que c’est le genre de problème où il va falloir qu’on bouge fissa. » « Respire, Rael. » « Oui, donc. Erhm. Tu sais, Sylhas, ce contrat que tu as fait là ? Il était prisé par un paquet de mercenaires parce que c’est de l’argent facile, cible facile, bref. Et on leur a piqué un peu sous le nez, et ils ne sont visiblement pas très contents. J’ai réussi à capter un peu de leurs messages et signaux, et ils sont clairement en chemin. Je sais pas combien ils sont, mais y’a des krogans dans le lot. Donc… Va falloir bouger fissa ! »
Hm… On dirait que le timing était chanceux pour eux… La proie d’Otsumi se mourrait et il allait être temps de quitter les lieux.
« Bon.. Tu as entendu la demoiselle. Je crois qu’on va devoir déguerpir si on ne veut pas finir écraser par des krogans. » « Ouais… »
Même la chasseuse de primes savait qu’ils ne seraient pas de taille contre des krogans. Pas sans s’être préparés tout du moins… Il valait mieux partir… Quel dommage, elle aurait bien aimé le conserver en vie un peu plus longtemps, même si ce n’aurait été que quelques minutes de plus, doutant pouvoir en tirer davantage. Mais le plaisir de la torture avait été épuisé jusqu’à la dernière corde. Et il fallait dire qu’elle en avait tout de même bien profité, elle n’avait rien à regretter, loin de là.
« Combien de temps, Rael ? » « Dix minutes à tout casser, je pense. » « C’est suffisant. »
Pour ? Pendant que les deux finissaient leur discussion, Otsumi avait prit un petit explosif avec un minuteur qu’elle avait emporté avec elle, au cas où elle aurait du employer la manière… forte, si l’on pouvait le dire ainsi. Mais il semblerait qu’elle allait finalement devoir l’utiliser… Elle la paramétra alors, et ouvrit le ventre de l’homme, avant d’y glisser la bombe.
« Pitié… » « Pitié ? Comme toi tu en as eu pour tes esclaves ? Ne me fais pas rire… »
Otsumi lança le minuteur et récupéra l’omnitool de l’homme, ayant eu le code désormais. Qui sait, ça pourrait être utile… Elle se tourna vers Sylhas.
« S’ils viennent ici, dans 10 minutes, ils auront droit à un comité d’accueil. »
Mais pour s’assurer qu’il ne puisse pas les prévenir et au cas où il soit encore en vie lorsque la bombe explosera, ce qu’elle espère secrètement… La chasseuse de primes s’approcha de l’homme et le força à ouvrir la bouche, afin de lui attraper la langue. Langue qu’elle coupa, d’un coup sec, n’ayant pas de temps pour le faire souffrir lentement. Ainsi, elle le rendit muet et s’essuya le sang sur les parties encore propre des vêtements de l’homme. Elle rejoignit le turien, rangeant sa lame à nouveau propre dans son fourreau.
« Je te suis, Commandant. »
Autant profiter d’un taxi.
Posté le Dim 19 Juil - 0:49
Sylhas Astros
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Les paroles de la mercenaire, tu les connaissais, tu savais au fond de toi que c’était ça qui était primordial dans votre métier, mais… tu avais beau faire de ton mieux pour les imprimer, les réflexes revenaient toujours au galop, avec le naturel qui les caractérisait, malheureusement. Quel était le dicton humain déjà ? Ah oui, « chasser le naturel, il revient au galop », c’était bien trop vrai à tes yeux. Tu avais beau mettre énormément du tien dans l’idée de chasser quelque chose qui pouvait parasiter ton système ou ton travail, il y avait toujours une part de tes six ans de métier qui finissait par revenir, comme pour te hanter, te provoquer sur ce que tu avais perdu et te donner l’illusion légère, subtile, que peut-être, tu hallucinais. Ce n’était pas le cas, bien évidemment, mais tu avais le sentiment, à chaque fois, qu’un virus logique venait parasiter tes implants, tes neurones pour te rendre aussi chèvre que possible – comme disaient les humains, là encore. Tu pouvais même venir à penser qu’il s’agissait là, tout simplement, d’une énième punition du Nexus, celle qui ne se voyait pas dans les petits caractères de ce magnifique avis d’expulsion de la station. Celle que l’on ne clamait pas haut et fort dans le tribunal mais qui existait quand même. Toutefois, tu avais vérifié, il n’y avait rien de tout ça. C’était juste la mémoire physique de ton corps qui te rappelait les petites choses, les petites habitudes que tu avais pris au cours de ces six ans. Cet effet de baffe que tu avais pris avec Otsumi, c’était chose courante, tu étais habitué. Ça faisait toujours mal en un sens, mais c’était toujours mieux que tomber la tête la première dans l’absurdité de la chose, que de compromettre une mission aussi importante. Tu soupirais, comme toujours, passant une main derrière ta tête, tes serres grattant nerveusement ta peau de velours. Ouais, je sais. C’est juste difficile à assimiler. Ca fait quoi.. Un an, un an et demi que je suis là ? Que je fais ça ? Comparé aux six ans que j’ai eus avant, ça prend du temps. Tu soupirais doucement. Il fallait que tu t’y mettes, que tu abandonnes véritablement des rêves de gosse pour te consacrer à ce rêve – ce cauchemar – plus adulte qui était désormais ta vie. Tu n’avais plus de place pour les rêves de gosse, et de toute façon, le Nexus avait pris un malin plaisir à les écraser devant tout le monde au tribunal, devant tous ceux que tu aimais, devant tous ceux qui t’étaient cher, et à offrir aux médias un rapport qui faisait de toi le diable incarné, comme toutes les personnes exilées. Après ce procès, tu ne valais guère mieux qu’un meurtrier, qu’un assassin, aux yeux du Nexus. Difficile de se refaire un blason sur une réputation aussi flinguée que celle que tu portais désormais. Tu avais des ennemis, et très peu d’amis.
Et visiblement, tu étais sur le point de t’en faire d’autres. Tu ne savais pas si le contrat que tu avais pris précédemment était un traquenard ou non, ou si les mercenaires étaient juste furieux que tu aies de meilleurs réseaux qu’eux, mais dans tous les cas, tu aurais dû te douter que ça allait finir comme ça, que ça allait partir dans le mauvais sens du courant. Alors, quand Rael vous annonça que du grabuge était à prévoir, que ça n’allait pas tarder à arriver, tu n’étais qu’à moitié surpris. Inconsciemment, tu te doutais de la tournure des évènements, et consciemment, tu avais tout simplement occulté cette possibilité en faveur de crédits faciles, en faveur d’un contrat sans trop de bavures, sans trop de problème. Mais heureusement pour toi, tu n’étais pas tout seul, et quand bien même tu l’aurais été, tu aurais déserté le bâtiment avant qu’ils n’arrivent. Lorsqu’elle annonça le temps qu’il vous restait, tu portais tes yeux sur la mercenaire, surtout quand elle annonça que c’était suffisant, et tu écarquillas légèrement les yeux en la voyant placer une bombe dans l’estomac de l’homme. C’était répugnant, vraiment. Mais tu n’avais clairement pas le temps de faire la mijaurée sur le sujet, clairement pas. C’était dégueulasse, ouais, mais c’était le métier, c’était comme ça. Quand il fallait se salir les mains, il fallait y aller jusqu’au bout, après tout. Question de vie ou de mort. Tu hochas toutefois la tête aux paroles de la mercenaire tandis que tu te dirigeais vers la porte. Parfait. Comme ça ils viendront pas toquer chez moi en prime. Parce que c’était ta crainte. Ils pourraient très bien trouver où était ton appartement, et même avec la sécurité du quartier où tu étais, tu n’étais pas sûr que ce soit suffisant. Pareil pour ton vaisseau. Les mécanos et agents de sécurité du port pouvaient être si facilement corrompus par des pots-de-vin que tu préférais vraiment en finir. Tu préférais que ça arrive chez toi, ceci dit, plutôt qu’au Leviathan. Moins de dommages collatéraux en prévision, et moins de casse à très haut prix. Remplacer des pièces de vaisseau coûtait une véritable fortune et tu n’avais certainement pas besoin de ça maintenant. Ce fut le bruit d’un coup sec qui te fit tourner la tête pour voir un morceau de langue tomber au sol, et tu retins difficilement le frisson qui échappa à ton corps, soudainement fragile à ce genre de visions. Tu hochas à nouveau la tête aux paroles de la jeune femme avant de lui faire signe de te suivre. Tu gardais tes yeux rivés sur les couloirs, dans le cas où certains soient arrivés avant ceux prévenus par Rael, mais tout semblait étrangement calme. Jusqu’à ce que la voix de Rael s’échappe de ton Omnitool. « Merde ! Sylhas ! Y’en a qui sont déjà là, ils avaient une couverture thermique ces putains de pyjacks ! Je vais devoir bouger avec ta flycar, je t’envoie le point ! » Et la communication se coupa, te laissant jurer à sa suite avant de jeter un regard sur la carte de ton OmniTool. Quelques étages plus haut, face ouest. Super. Ce n’était pas du tout la direction prise à la base, mais ça allait devoir le faire. On monte. Tu ordonnais, le ton autoritaire que tu avais pris coulant naturellement de ta voix sans que tu t’en rendes compte. Et tu ne tardas pas à défoncer la porte des escaliers de secours pour grimper les trois étages jusqu’à celui indiqué par ta courtière. Tu zieutais de temps à autres l’écran de ton OmniTool juste pour être sûr que vous n’alliez pas dans la mauvaise direction, et au moment où tu arrivais vers la zone où la flycar attendait, tu entendis le bruit de certains des mercenaires arrivés en avance qui arrivait par cet étage. Tu fis signe à Otsumi de te suivre et tu t’engouffras dans une des pièces, du côté ouest, jusqu’à atteindre une des fenêtres que tu brisas d’un coup de crosse. Le bâtiment étant désaffecté et clairement en mauvais état, les fenêtres étaient loin d’être solides. Rael, tu me reçois ? Va falloir que tu te rapproches de notre position, on va pas pouvoir aller plus loin. Tu gardais ton pistolet en main, ton regard scannant la pièce et les environs alors que tu lançais un scan sur ton OmniTool. Les voix se rapprochaient et n’allaient pas tarder à être dans les parages. Bientôt tu entendis le bruit distinctif du moteur de ton véhicule ainsi que le bruit de la portière qui s’ouvrait, naturellement. Tu tournas vers Otsumi. Saute et choppe une mitraillette, il va falloir que tu tires parce qu’ils vont probablement nous prendre en chasse. Tu attendis que la jeune femme soit montée dans la flycar pour sauter à ton tour, Rael se poussant du siège conducteur pour t’y laisser la place. Au moment où tu recommençais à activer tes paramètres, les premiers mercenaires – ceux non prévus – déboulèrent dans la pièce. Mitraille les le temps que je paramètre ce truc pour qu’on puisse bouger le plus vite possible après. ça ne te prendrait que quelques minutes, mais ça suffirait à certains du groupe de rejoindre leurs propres véhicules pour vous prendre en chasse. Il fallait que tu bouges. Au moment où les tirs commencèrent à fuser, tu activas les propulseurs pour lancer la flycar. La course allait commencer.
Posté le Dim 19 Juil - 18:41
Otsumi Lavnenn
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« Parfait. Comme ça ils viendront pas toquer chez moi en prime. »
Elle pouvait comprendre… S’il leur avait vraiment sifflé un contrat facile sous le nez, ils risquaient de ne pas être heureux de cette perte au point que certains soient capables d’aller se servir sur ce qu’ils estimaient être leur. Il y avait une réputation à tenir chez les mercenaires, et ce n’était pas forcément de savoir se débrouiller seul. Certains devaient entretenir le fait qu’ils étaient à craindre par-dessus tout, et ceux qui cherchaient à se venger de Sylhas devaient en faire partie. Bah, ce ne serait donc en rien une perte… Même si ce serait dommage de perdre un peu de concurrence, car ça ne faisait jamais de mal. De plus, cela permettait parfois de ne pas avoir à s’embêter avec des contrats que certains jugeaient trop faciles ou pas adaptés à leurs besoins.
« Merde ! Sylhas ! Y’en a qui sont déjà là, ils avaient une couverture thermique ces putains de pyjacks ! Je vais devoir bouger avec ta flycar, je t’envoie le point ! »
Des petits malins donc…
« On monte. »
Otsumi jeta un coup d’œil au Turien puis au plafond. Rael devait se trouver sur le toit ou non loin… Elle décida alors de finir les dernières programmations sur la bombe, reliant le tout à son omnitool afin de pouvoir la déclencher à distance, tandis que Sylhas s’occupait d’ouvrir la voie. Les bruits des pas dans cette direction lui firent comprendre que certains n’allaient pas tarder à arriver… Bon, soit… Ce petit joujou n’avait plus beaucoup de temps à vivre… Quel dommage… Elle espérait tout de même que l’explosion allait être magnifique.
L’humaine se leva ensuite et tapota la joue de sa proie, avec un petit air sadique et un salut, puis partit la suite du Commandant. Lui couper la langue allait l’empêcher de prévenir les mercenaires du piège qu’il était devenu, ainsi que de la direction que les deux compagnons d’armes avaient prise. Une petite surprise couplée d’un moyen de couvrir leurs arrières. Contre des krogans, mieux valait être plus prudent… Son arme au poing, elle suivit Sylhas et passa dans une autre pièce, étant dos à lui afin de tirer si jamais certains venaient à leur encontre.
« Rael, tu me reçois ? Va falloir que tu te rapproches de notre position, on va pas pouvoir aller plus loin. »
Mais bientôt, un bruit de moteur se fit entendre, se rapprochant de plus en plus, signe que la flycar de Sylhas était toute proche.
« Saute et choppe une mitraillette, il va falloir que tu tires parce qu’ils vont probablement nous prendre en chasse. » « Je ne savais pas que tu aimais le tartare. »
Avec une mitraillette, ce serait une véritable boucherie… Il ne resterait pas grand-chose de reconnaissable, et les futurs venus seraient en bouillie, car il n’était absolument pas question de laisser une seule possibilité de survivants. Sinon, ils viendraient sonner à la porte du Turien pour se venger.
Otsumi sauta dans la flycar, à l’arrière, là où était l’arme à utiliser. Elle la prit alors, et s’installa, préparant un chargeur de rechange à portée de mains. S’asseyant de façon à pouvoir rester stable, prenant en compte un possible recul et serrant ses doigts sur le canon afin de garder une main ferme, la chasseuse de primes se prépara à viser.
« Mitraille les le temps que je paramètre ce truc pour qu’on puisse bouger le plus vite possible après. »
Les yeux rivés sur la porte, jetant de temps à autre des coups d’œil au scan, elle put alors voir un attroupement de quelques mercenaires dans la pièce où ils étaient juste avant. Leur immobilité lui fit comprendre qu’ils devaient être autour de la proie du contrat d’Otsumi, et elle en profita pour déclencher sa bombe. Cependant, ils semblaient s’être divisés en deux groupes, car un autre, plus petit fort heureusement, fracassa la porte et se trouvèrent dans le viseur de l’humaine. Celle-ci commença à tirer sans attendre, afin de ne laisser aucun témoin. Etant concentrée dans cette boucherie improvisée, elle ne saurait dire si elle avait tous pu les avoir avant que le Turien ne démarre les moteurs.
Il ne s’écoula qu’une minute à peine avant que d’autres flycars ne se mirent à la poursuite de celle du Commandant du Leviathan. Ils avaient du être en bas et voir le véhicule partir à toute vitesse, leur mettant la puce à l’oreille quant à l’identité du conducteur. Ils se retrouvèrent donc avec trois véhicules derrière eux, pour le moment en tout cas. Etant à l’arrière, Otsumi décida de tirer sur ceux qui étaient à leur poursuite. Cependant, avec cette mitrailleuse, difficile de viser correctement… Les tirs automatiques n’avaient rien de galvanisant pour elle… Et ce n’était pas avec une acuité visuelle aussi malmenée qu’elle allait pouvoir réussir à faire ce qu’elle voulait.
« T’as pas un sniper ou autre, plutôt que cette pétoire instable ? »
A la réponse négative de Sylhas, la chasseuse de primes soupira.
« Tu m’facilites pas la tâche… C’est encore plus amusant ! » conclut-elle avec un grand sourire.
Elle lâcha la mitrailleuse et attrapa son Sidewinder, dont elle posa le canon sur la banquette arrière. La visée allait être plus ardue, mais le challenge était décuplé, et donc la réussite serait une pire dose d’adrénaline. Bloquant sa respiration, Otsumi tirait, touchant la tête du premier mitrailleur du véhicule adverse qui était le plus en avant. Profitant d’un couloir étroit, elle décida de descendre complètement l’une des flycars à leur poursuite. Comment ? En visant au même point, sur le pare-brise, juste devant le conducteur. Ses tirs furent assez précis et rapides pour qu’elle le tue et ainsi, que la perte du contrôle entraîne la mort de tous ceux qui étaient à l’intérieur de ce véhicule. Un de moins. Dans sa chute, l’un des véhicules à l’arrière fut percuté, le déstabilisant et ouvrant une brèche plus que bienvenue pour Otsumi. Celle-ci put alors viser un point faible de la flycar : son moteur. Avec plusieurs balles bien placées, elle put le faire exploser. Et de deux de moins. Plus qu’un ! Ou pas, car un autre véhicule rejoignit la course, se trouvant sur le côté cette fois. L’un des mercenaires sauta sur la voiture de Sylhas, attrapant la porte du côté de Rael. Sortant rapidement sa lame, la chasseuse de primes alla la planter dans le crâne de ce drell qui était en train de tendre la main vers le cou de la quarienne, sans doute pour l’étrangler. Otsumi récupéra sa lame et poussa le cadavre du mercenaire, celui-ci lâchant prise au fur et à mesure des secondes, son corps perdant toute prise. Otsumi posa sa main sur l’épaule de Rael, la lui tapotant très brièvement, avant de reprendre sa place à l’arrière, en qualité de … sniper improvisé.
« Trouvez combien il en reste en tout. J’ai pas envie de me coucher tard ce soir. »
Posté le Dim 19 Juil - 21:50
Sylhas Astros
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Otsumi Lavnenn & Sylhas Astros ≠ Port-Kadara |
And I walk barefoot on a field of swords You have mastered the art of cruelty |
Il y n’y avait rien d’autre qui, d’aussi loin que tu pouvais t’en souvenir, te galvanisait autant que l’adrénaline. Plus jeune, c’était les parties de cache-cache entre plus jeunes de ta classe ; adolescent, c’était le fait de s’échapper en douce le soir pour trouver un endroit où squatter et se raconter des histoires d’horreur idiotes, et jeune adulte : c’était l’adrénaline de la course. Le jour où tu obtins le permis fut le jour où tu appris à découvrir les joies d’avoir un volant entre les mains et les pleins pouvoirs sur un véhicule qui pouvait aisément aller aussi vite que possible mais également pouvait s’envoler plus haut que les gens eux-mêmes. Tu avais participé à plusieurs courses clandestines, lorsque tu étais plus jeune, lorsque tu étais en service militaire à Neo-Palaven ou même lors de ton temps à l’Académie sur le Nexus. Tu ne t’étais jamais fait attraper – et heureusement pour ton casier judiciaire – mais tu avais toujours été galvanisé par la puissance d’une flycar et la puissance de ces moteurs. Ça n’avait véritablement rien de comparable. Ton vaisseau était rapide – et tu l’avais choisi pour ça – mais tu ne pouvais pas vraiment sentir la vitesse quand Jayleen lançait les pleins gaz et que le noyau-moteur réagissait par de gros ronronnements. Dans une flycar, en revanche, la vitesse, tu la sentais en plein dans tes entrailles, te frappant comme un coup de poing dans le ventre, te retournant l’estomac et nouant des nœuds autour de ton cœur, faisant vibrer le sang dans tes artères et emplissant ton crâne de sensations que tu aimais bien trop pour un jour les abandonner. Tu avais appris, dans une certaine mesure, à calibrer ta flycar pour qu’elle convienne à tes besoins, à tes envies, à ta nécessité d’avoir quelque chose de rapide. C’était lorsque tu avais les gâchettes de contrôle de ta flycar que tu te sentais le plus vivant, lorsque tu faisais rugir le moteur et que tu dirigeais la totalité du véhicule vers le vide, quand tu le faisais tournoyer dans les airs en dépassant immeubles et zones de trafic, quand tu jonglais et slalomais avec la vie comme avec la mort. Tu trompais parfois la mort, en passant à quelques centimètres à peine d’un building et que tu sentais les fenêtres tremblées sous ton passage. Tu savais qu’un mauvais coup de poignet, et tu finissais dans la tombe bien avant l’heure. Mais tu aimais ça. Tu aimais te sentir vivant quand les foudres de la vitesse venaient te frapper pour exalter tout ton être. C’était parfois bien plus aphrodisiaque qu’une session de pugilat d’entraînement, bien plus aphrodisiaque qu’un élixir de jouvence. C’était ta manière de sentir chacun de tes membres et de tes muscles, vibrant sous la pression, sous la vitesse, sous la furie des moteurs, et ça… ça n’avait absolument aucun prix pour toi.
Même dans la situation dans laquelle vous étiez, tous les trois, tu trouvais un moyen d’être complètement galvanisé et exalté par ce qui allait se présenter à toi. Avoir des concurrents à semer ? C’était encore plus excitant, bien plus incroyable et phénoménal que n’importe quoi d’autre, c’était la solution idéale à n’importe quel potentiel stress que tu pouvais ressentir. Tu te sentais vivre, tu allais te sentir vivant, même si vous étiez si proches de la mort. Alors, quand les moteurs rugirent sous tes paramètres, le panneau holographique s’ouvrant devant toi avec tous les paramètres que tu venais de configurer, toutes les informations dont tu avais besoin, un sourire illumina ton visage alors que tu pressas un peu plus tes doigts sur les manettes. Tu appuyas sur quelques boutons pour que les caméras s’activent et te donnent une vue de ce qui pouvait potentiellement arriver derrière vous et quand tu remarquas les flycars arriver, tu tiras sur l’une des manettes pour activer les pleins gaz et vous faire décoller plus vite possible. Il y avait trois véhicules derrière vous, bien déterminés à vous foutre une sacrée misère. A la demande de la jeune femme, tu hochas négativement la tête tout en gardant le plein contrôle sur le véhicule, te contentant de contourner l’immeuble dans lequel vous étiez avant de planifier un potentiel itinéraire. Désolé, Otsumi, va falloir que tu fasses avec pour sauver nos fesses de là. Tu soufflas toutefois avant de commencer à déambuler dans la ville et entre les immeubles, espérant que la vitesse suffirait à les faire reculer, et suffirait largement à les semer. Ce n’était visiblement pas le cas quand tu en vis un se rapprocher dangereusement. Tu mis un peu plus les gaz, mais tu sentis une perte de vitesse lorsqu’un des mercenaires sauta sur la flycar. Tu essayas quelques manœuvres pour le faire tomber mais c’est Otsumi qui permit de l’éliminer. Tu n’attendis guère plus que ça pour enfoncer un peu plus la vitesse, poussant la machine dans ses limites optimales. Tu pris également le parti de prendre de la hauteur pour ne pas avoir à jouer avec les slaloms pour l’instant, et pour que Rael puisse faire les scans correctement. Plus l’environnement était dégagé, plus le scan serait facile à faire. « Il… Il y a quatre flycar. Les deux qu’on voit derrière nous, et on dirait qu’il y en a deux autres plus bas en altitude, mais ils montent, ils devraient être pas loin des deux autres. Trois personnes par flycar, conducteur inclus. » Tu hochas doucement la tête avant de jeter un coup d’œil aux différents scans affichés sur ton écran, les différents paramètres s’illuminant comme un sapin de noël ainsi qu’un éventuel itinéraire, suffisamment loin de la basse-ville pour vous permettre de vous en échapper. Okay. Accrochez-vous, ça va bouger. Otsumi, garde uniquement la fenêtre arrière ouverte, si on garde les portes latérales ouvertes on va perdre de la vitesse. Tu ne lui laissas même pas le temps de protester que tu appuyais sur un bouton pour que les fenêtres et portes latérales se ferment et se verrouillent. Tu appuyas sur un autre bouton, permettant d’ouvrir la fenêtre arrière, avant que tu ne pousses les manettes complètement, la flycar plongeant littéralement dans le vide à une vitesse plus que déraisonnable. Tu pouvais entendre, sans mal, la voix de Jayleen et celle de ton frère dans ta tête : « tu vas nous tuer. Sylhas, tu vas nous buter à cette vitesse. » Tu esquissas un sourire avant de tirer à nouveau sur les manettes pour redresser la flycar et faire un virage presque à angle droit, t’engouffrant entre deux immeubles à la verticale, l’anti-grav du véhicule ne fonctionnant malheureusement pas à cause de l’ouverture de la fenêtre arrière. Une fois échappés de l’interstice des deux immeubles, tu retournas le véhicule à l’horizontal, plongeant à nouveau pour passer sous plusieurs conduits et faire un nouveau virage à angle droit, fonçant droit sous le trafic habituel de flycar. Tu demandas une update à Rael. « Y’en a un qui s’est écrasé sur un des immeubles désaffecté qu’on vient de traverser, merci Syl’ pour l’envie de vomir. J’ai réussi à en avoir un avec un peu de hacking, surchauffe des moteurs. Il en reste deux, et ils nous suivent. Un en haut, un en bas. Faut qu’on sorte du trafic. » Tu hochas la tête avant de t’extraire du trafic pour t’enfoncer dans les veines de la basse-ville, tandis que du coin de l’œil, tu pouvais voir une des flycar arrivée à votre niveau. Tu remarquas un krogan, fusil de précision en main, et tu remarquas – malheureusement trop tard pour activer tes boucliers – une balle partir pour venir traverser ton siège, et se loger dans ton bras. La force que tu avais sur tes manettes se relâcha pendant quelques secondes alors que tu prenais en compte la douleur – et que tu te gavais de médigel – avant de reprendre le plein contrôle du véhicule pour forcer un peu plus la vitesse. Otsumi, débarrasse toi de ces pyjacks. Tu ordonnais, la mâchoire serrée par la douleur alors que tu te forçais à garder le contrôle du véhicule pour ne pas rendre la tâche plus compliquée à Otsumi. Tu plongeas à nouveau afin d’essayer d’éviter les dommages collatéraux avec des civils, t’extrayant des circuits populaires pour retourner dans une zone désaffectée de Port-Kadara.
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« Beg for my mercy, but do not expect to get it » ft. Sylhas Astros 「+18」