Into Deep Space | Posté le Ven 3 Juil - 13:46 | Here's to simply being happily drunk. Profession : Barmaid et negociante en informations - Ex inspectrice au sein de la milice Habitation : Nexus, quasiment sur son lieu de travail | | Samantha Barton | nom: Barton, un nom bien connu parmi la milice. ; prénom(s): Samantha, un prénom que tu n’affectionnes pas particulièrement et que tu ne n’entends quasiment jamais. ; surnom(s): Ta famille t’appelle Samy mais aux yeux de la galaxie, tu t’es toujours présenté sobrement par ton diminutif, Sam. En revanche, lorsqu’ils ne t’appellent pas simplement Patronne, tes clients s’amusent beaucoup à associer ton diminutif avec ton nom de famille. Même si tu trouves cela ironique lorsque l’on travaille dans un bar, cela ne t’a jamais véritablement dérangé que ton nom soit une blague d’alcoolique, pour les humains tout du moins. Pour ce qui est de tes anciens collègues, il leur arrive encore de t’appeler "Lieutenant" ou simplement par ton nom de famille. ; âge: Un jour tu étais jeune et intrépide et le lendemain tu avais trente ans. ; race: Humaine parmi tant d’autres. ; date de naissance: Le 17 Novembre 3043 ; lieu de naissance: Eos, au sein d’une famille aimante et encourageante. ; lieu d'habitation: Sur le Nexus, quasiment sur ton lieu de travail à vrai dire. ; situation amoureuse: Célibataire et ce bien malgré les avances régulières et alcoolisées. ; orientation sexuelle: Hétérosexuelle mais surtout expérimentaliste. ; profession: Tu as hérité de la gérance du Vortex et tu t’appliques à faire tourner le bar du mieux possible soir après soir. ; situation financière: Elle dépend de la fréquentation de ton gagne-pain mais tu arrives généralement à joindre les deux bouts du fait de la notoriété de ton bar. ; groupe: Si ce ne fut pas toujours le cas, tu t’épanouis à présent parmi les civils, contemplant les confessions, les états d’âme et les petits secrets de ceux qui veulent bien te les confier. Ou y sont forcés par l’alcool. ; avatar: Jaimie Alexander |
So raise your glass if you are wrong in all the right ways
analysis inbound
Pour obtenir un cocktail réussi, munissez-vous d’un shaker, d’un peu de patience et de beaucoup de créativité.
☾ Commencez par verser de la glace pilée pour les rêves de jeunesse et les espoirs brisés.
☾ Ajoutez un soupçon de rhum pour ceux qu’elle garde encore précieusement au fond de son cœur.
☾ Saupoudrez d’une bonne dose de loyauté et de conviction indéfectible.
☾ Enchérissez avec une volonté de bien faire, une assiduité à toute épreuve et une persévérance parfois effrayante.
☾ Rallongez le mélange avec une bonne dose d’ambition, d’intransigeance envers soi-même et d’insubordination.
☾ Ajoutez une tête en l’air légèrement bordélique dans son quotidien et lorsqu’il ne s’agit pas de son travail.
☾ Un peu de sucre pour adoucir le mélange et garder une pointe d’innocence.
☾ Une bonne dose de perfectionnisme et d’application pour bien faire et par peur de décevoir.
☾ Diluez avec une cuillère à soupe de compassion et d’empathie.
☾ N’oubliez pas le jus d’un demi-citron pour l’acidité et d’une bonne dose d’acharnement et d’obsession pour l’amertume.
☾ Un peu de méfiance nourrie avec les années viendra apporter encore un peu de caractère à la préparation.
☾ Si vous avez égaré un peu de joie de vivre, vous n’aurez aucun mal à la retrouver avec un peu de jus de framboise qui apportera une touche de douceur des plus agréables.
☾ Un soupçon de simplicité pour lier le mélange avec une grande pincée d’honnête et de soif de justice.
☾ Pour finir, ne surtout pas oublier d’ajouter une bonne couche d’espièglerie et de combattivité.
☾ Refermez le Shaker et agitez le avec une belle dose de confiance en soi, bien que parasité par une certaine imprudence.
☾ Décorez le verre avec quelques fruits exotiques et pourquoi pas quelques bonbons acidulés et ajoutez quelque feuille de menthe légèrement poivrée et pilée avant de verser le cocktail dessus.
Vous obtenez ainsi un cocktail plein de créativité et de saveur, une jeune femme attachante, casse-cou et revancharde sur les bords et jamais avare de sourire, de soutien et de bon conseil (enfin, en théorie)
À servir frai et à consommer sans modération !
L'abus l'alcool est dangereux pour la santé Ceci est un message du comité de la santé et des bonne mœurs galactique
first of all, the player
Prénom/pseudo: Unseelie ou Dany âge: Majeure et vaccinée pays/région: Entre la mer du nord et la méditerranée. Plus précisément entre la Suisse et l’Atlantique. fréquence de connexion: Le plus souvent possible Comment as-tu connus le forum ?: J’ai mes sources Dernier mot: J’suis bourrée | |
Dernière édition par Sam Barton le Mer 8 Juil - 15:42, édité 6 fois |
| Posté le Ven 3 Juil - 14:25 | Here's to simply being happily drunk. Profession : Barmaid et negociante en informations - Ex inspectrice au sein de la milice Habitation : Nexus, quasiment sur son lieu de travail | | life record
You wanna take a drink of that promise land. You gotta wipe the dirt off of your hands
Un mouvement à tes pieds te fit ouvrir les yeux et lever la tête du bureau sur lequel tu t’étais endormi. L’écran face à toi était encore allumé et affichait la sempiternelle même page alors qu’une pile de Datapad était tombée dans ton sommeil, encore une fois. Tu grognas une première fois en constatant le désordre et une deuxième fois en sentant les mouvements insistant de ton chat qui se frottait contre ta jambe. Tu finis par te lever après avoir étiré tes membres endoloris à force de dormir dans cette position et tu ramassas la pile de documents qui retrouva à sa place d’origine, les chevilles toujours harcelées par le félin affamé. Tu le regardas de haut croisant les bras en souriant à peine avant de rejoindre le semblant de cuisine qui trônait à l’entrée de ton minuscule appartement pour remplir la gamelle portant sobrement l’inscription "Sergent Gustave". Tu t’adossas contre levier pour le regarder engloutir son repas en t’allumant une cigarette avant de regarder l’heure, constatant une fois de plus, qu’avec un animal aussi ponctuel, tu n’avais plus besoin d’activer un réveil sur ton omnitool. Après un café, tu pris le temps d’un bain avant d’enfiler des vêtements et tu te redirigeas vers ton bureau, constatant l’état de ton appartement. Ton lit était recouvert de presque autant de datapads que ton bureau, témoignage du peu de fois que tu te donnais la peine de l’utiliser et des dossiers étaient laissés négligemment à l’abandon devant un écran fixé au mur dont toi seule pouvait comprendre les embranchements. Tu restas planté devant le tableau, les bras croisés en finissant doucement ta cigarette. Tu allais devoir faire du rangement, c’était une triste évidence… Quand tu aurais la motivation de t’y mettre. En attendant, tu avais un commerce à faire tourner. Tu écrasas le mégot dans le cendrier déjà plein qui gisait sur ton bureau et tu caressas doucement la tête du félin qui était revenu à la charge de tes chevilles sans quitter l’écran des yeux. Un jour tu arriverais à démêler tout ce qui y était affiché… Un jour. Tu en avais fait un mantra, une conviction, un devoir, une quête et tu n’abandonnerais pas avant d’avoir trouvé le fin mot de l’histoire. Tu regardas l’heure une nouvelle fois avant d’éteindre l’écran et d’enfiler une veste.
C’était l’heure de servir des verres et de changer des vies.
*** A Virgin Mojito for a innocent soul « Et merde ! » Tu avais loupé ton réveil, encore une fois. Tu te levas avec précipitation, faisant tomber le turien du lit en te levant et tu t’empressas de rassembler tes vêtements. Tu entendis l’alien râler dans ton dos en se redressant et tu ne pus contenir un éclat de rire lorsqu’il te lança une invective dont il avait le secret. Tu courus alors au travers de ta chambre étudiante, rassemblant tes affaires et tes documents pour les mettre dans ton sac. « Sam… tu peux arrêter de courir dans tous les sens ? Tu me donnes le tournis. » Tu fourras un dernier document dans ton sac avant d’attacher tes cheveux en désordre. « Comment veux-tu que je me calme ? C’est aujourd’hui, tu te souviens ? » Le Turien grogna une nouvelle fois avant de s’assoir sur le lit pour prendre sa tête entre ses mains. De ton côté, tu finis d’enfiler ton uniforme de l’académie avant de le rejoindre. « Tu sais que j’attends ça depuis que je suis petite ! » Tu lui offris un nouveau sourire avant de passer une main sous son menton pour le forcer à te regarder. « Au moins tu n’as pas l’être inquiète. » Ton sourire s’illumina de plus belle et tu posas ton front sur le sien dans un geste d’une tendresse propre à son espèce. « Je suis bien trop surexcitée pour être inquiète. Aujourd’hui, je passe mes examens et je deviens officiellement un membre de la milice du Nexus ! »Le turien huma avant de se lever et il passa ses bras autour de toi. « Tu n’as pas peur d’échouer ? » Tu haussas les épaules, le visage toujours aussi radieux et le regard toujours aussi déterminé. Tu venais de passer deux ans à mettre à profit les entrainements de tes parents. Tu venais de passer deux ans à essayer de marcher dans leur pas, à essayer de suivre leur exemple. Tu n’avais jamais imaginé ta vie autrement, tu ne t’imaginais pas faire autre chose. Tes parents n’avaient d’ailleurs rien fait pour t’en dissuader, bien au contraire, il t’avait entrainé, poussé dans la même voie qu’eux. Ton père t’avait appris à te battre avec ton corps comme seule arme et ta mère t’avait rapidement mis une arme entre les mains pour apprendre à tirer et ces années d’acharnement se voyaient enfin concrétisées. Tu avais dix-huit ans à présent et après deux ans sur les bancs de l’école c’était le moment pour toi de faire ce à quoi tu étais destinée. Faire régner l’ordre, faire triompher la justice et servir l’initiative dans le maintien de ce monde fonctionnel. Alors la réponse que tu donnas au turien était sans équivoque et sans la moindre hésitation : « Je réussirais. »
*** D’un mouvement teinté d’habitude tu mis en route le système hi-fi et de la musique emplit la pièce d’un tant soit peu de vie. Chaque jour depuis un an, les mêmes gestes, les mêmes habitudes. Chaque jour depuis un an, tu allumais de la musique, tu faisais le ménage dans ton bar, tu complétais méticuleusement les inventaires, tu faisais le rangement que tu n’avais pas eu la force de finir la veille et tu servais le premier verre de la journée. Chaque jour les mêmes gestes et pourtant tu ne t’en lassais pas, pourtant tu te levais encore chaque matin avec l’envie d’y revenir, de refaire la même routine pour enfin accueillir les âmes errantes à qui tu apporterais un peu de réconfort alcoolisé. Tu affectionnais même cet instant de flottement qui s’étirait entre le moment où tu entrais dans ton bar et le moment où tu en ouvrais les portes. Tu avais cette sensation d’accomplissement que ton précédent travail n’avait pas su t’offrir, tu avais cette sensation d’être utile là où tu avais toujours senti des arrière-gouts d’échec dans ta vie précédente. Ici, derrière ce bar, tu savais que si quelqu’un entrait pour trouver une oreille attentive, il l’aurait, tu savais qu’à défaut de régler les problèmes tu pouvais soulager la conscience, tu savais que personne n’entrait ici par hasard et qu’il n’y avait bien souvent pas de meilleur endroit qu’un bar tel que celui-ci pour se sentir en sécurité. Tu te souviens encore avec une triste clarté des civils désemparés qui se précipitaient dans les locaux de la milice et qui sortaient bien souvent sans avoir eu gain de cause, par faute de preuves, par faute de temps, parce que leurs affaires étaient sans grande gravité. On refoulait les victimes comme on refoule à l’entrée d’une boîte de nuit et au final, ils atterrissent toujours dans un endroit comme celui-ci où ils savent qu’ils seraient écoutés. Cette vocation que tu avais toujours eu d’aider un maximum de personnes avait fatalement pris plus de sens maintenant que tu étais derrière un comptoir. Aujourd’hui encore, tout était prêt, les tables étaient propres, les verres rangés et la musique en branle. Tu soupiras une dernière fois en observant ton établissement désert, impatiente de le voir remplit, de connaitre les histoires qui allaient rythmer ta journée jusque tard dans la nuit et tu bus un gorgé de ton verre.
*** A Green Vesper for a hopeful spirit Tu avais réussi, haut la main. Tu étais entré dans la Milice, tu avais intégré une escouade et tu avais pu regarder en arrière la tête haute avec toute la fierté que pouvait te donner l’accomplissement d’un rêve d’enfant. Une fierté qui s’était pourtant étiolée avec le temps et qui paraissait bien lointaine maintenant que tu te trouvais devant les restes inertes d’une gamine. Son corps rachitique était encore parcouru de veine noircie pour la substance caustique qui l’avait tué à petit feu avant qu’une balle perdue ne finisse le travail. C’était devenu une vision bien trop banale, familière et quotidienne. Tu ne t’étais certainement pas attendu à cela en entrant dans la milice, tu ne t’étais pas attendu à voir de près les guerres intestines qui gangrénaient le Nexus dans l’ombre sans que tu ne le soupçonne. Cette gamine n’était qu’une victime parmi tant d’autres, un autre martyr que tu n’étais pas parvenu à sauver. Toi qui avais toujours rêvé de préserver la paix, de protéger des vies, tu te trouvais face à la triste réalité. Tu constatais toujours plus de crime que de vie sauvée et cette nouvelle fusillade te mettait face à tes échecs et aux limites de métier. Tu n’arrivais bien souvent qu’une fois que le mal était fait, tu n’étais qu’un bras armé à qui ont demandais de faire le ménage alors que d’autres étaient censés prévenir ce genre de tuerie. Tu avais rêvé de mieux, pour toi, pour le Nexus, pour ses habitants. Tu avais rêvé de mieux et la désillusion était amère.
Tu n’étais qu’un bras armé à qui on donne les ordres et qui les exécute et tu avais toujours cru que c’est ce que tu voulais, que c’est ce pour quoi tu étais faite et que tu arriverais à faire de grandes choses. Mais pour cela, il fallait voir plus loin, viser plus haut, donner les ordres… Et il y avait quelque chose qui clochait. Tu l’avais senti depuis quelque temps déjà, tu avais le sentiment que ses affaires de fusillade, de règlement de comptes entre petites frappes n’étaient que le sommet d’un iceberg bien plus profond. Tu en étais persuadée, convaincue mais là n’était pas ta place de le prouver. Tu avais bien essayé de faire part de tes inquiétudes, de tes soupçons, tu avais bien essayé de faire entendre ta voix mais on te rétorquait sans cesse que tu devais te faire des idées, que tu voyais des complots là où il n’y en avait pas, que tu n’étais pas habilité à tirer ce genre de conclusion. Toi tu n’étais qu’un bar armé…
Et il fallait que cela change.
*** Les premiers clients étaient arrivés et le service s’enchainait doucement. C’était encore une heure calme, seulement le début de ta journée et les heures plus tardives verraient surement davantage d’animation. Du moins, c’est ce que tu espérais. Sergent Gustav était descendu à son tour pour prendre place sur l’une des tables et espérer glaner quelques caresses de la part des habitués. Toi, tu t’étais attelée au nettoyage de quelques verres en écoutant les dernières nouvelles du Nexus rapportées par un client qui venait presque une fois par semaine. Mieux que les rapports journaliers d’information, cela te permettait de rester proche des actualités qui avaient lieu dans des quartiers souvent oubliés des grands médias. Tu aimais à rester informé de tout ce qui pouvait se passer et d’autant plus avec les mots de ceux qui n’étaient pas censurés par la langue de bois. Bien évidemment, certains journalistes s’appliquaient encore à divulguer des informations sans filtre ou assez peu pour ne pas les dénaturer, mais ce n’était malheureusement pas une norme. Il faut dire que tu ne portais pas les journalistes dans ton cœur, surtout lorsque tu te souvenais du traitement qu’il était parfois fait de certaines victimes et suite au harcèlement dont tu avais fait l’objet il n’y a encore pas si longtemps. Tu n’aimais pas la manière qu’ils avaient de chercher des informations à tout prix, sans égard pour les personnes qui avaient le malheur d’être interrogées et sans se soucier de rester fidèle à l’information sans la modifier pour servir un obscur édito. En somme, tu préférais faire confiance aux informations que tu récoltais toi-même comme ce fut toujours le cas plutôt qu’à ces vautours avides de gros titre. Alors tu écoutas ton client avec attention, ponctuant son discoure de quelques interventions jusqu’à ce qu’il ait fini son verre et qu’il quitte les lieux. Tu récupéras son verre et le lava sans attendre faute de n’avoir personne à servir dans l’immédiat jusqu’à ce que ton regard soit attiré par l’arrivée d’un nouveau client. Tu lui offris un large sourire alors qu’il prenait place en face de toi et posa un whisky devant lui sans même attendre qu’il te le demande, sachant déjà ce qu’il allait commander. « Comment ça va lieutenant ? Je viens aux nouvelles et je viens aussi en apporter… » Tu posas les coudes sur les comptoirs pour écouter ce que ton ancienne camarade avait à t’apprendre, avide des nouvelles informations qu’il allait sans doute te fournir et curieuse de connaitre celle qu’il allait te demander.
*** A Dry Whisky for a suspicious mind Tu avais trouvé une deuxième famille au sein de ton escouade. Tu avais appris à en estimer chaque membre au point d’avoir assez confiance en chacun d’eux pour leur confier ta vie. Tu étais fière et heureuse d’en faire partie et ta déchirure n’en fut que plus grande lorsque tu décidas de l’abandonner. Il t’arrivait encore de regarder la photo de votre petit groupe avec un pincement au cœur. Le même pincement que tu ressentais en voyant tous les jours le tatouage qui ornait ton cou. Le même que tes camarades qui avaient compris ta décision malgré leur amertume. Une décision sur laquelle tu ne pouvais pas revenir.
Tu avais passé un an à suivre une formation pour devenir inspectrice et une fois de plus, tu avais réussi avec les honneurs. On ne te dirait plus que ton rôle était de tirer et non pas d’enquêter. On ne te dirait plus de laisser la réflexion à ceux qui étaient payés pour. C’était ton rôle à toi aussi à présent… Et une nouvelle fois la désillusion fut de taille.
La tête entre les mains, les coudes sur ton bureau, tu essayais de vaincre le mal de crâne et l’énervement qui tiraillait tous tes muscles. Tu n’y comprenais rien, tout ceci n’avait aucun putain de sens et pourtant le même nom revenait inlassablement sur le tapis, reliant ses affaires qui n’avaient pourtant rien d’autre en commun, Téliph. Vol à main armée, raquette, deal de stupéfiant, fusillade, kidnapping, règlement de comptes et enfin meurtre. Tu avais parfois l‘impression que le Nexus ne valait pas mieux que Kadara. Tout cela devait forcément profiter à quelqu’un, à quelque chose, une organisation. Tu savais depuis le début que la partie immergée de l’iceberg serait d’envergure, mais tu ne t’attendais pas à cela. Tu étais épuisée, à bout de nerfs et de force après avoir passé presque 8 ans à enquêter sur des affaires sans queue ni tête, au détriment parfois d’affaire plus urgente aux yeux de la direction et ton travail commençait à être vu d’un mauvais œil. On te prenait parfois pour une folle, une complotiste mais tu savais pourtant que tu avais raison, il ne pouvait pas ne pas y avoir de lien, il devait y avoir un lien ! Tu avais pourtant bien fait ton travail, toujours avec la même assiduité, la même ferveur, le même zèle. Tu n’omettais aucun détail, retournais les indices dans tous les sens, prenant en compte chaque témoignage. Tes méthodes et ton enquête étaient irréprochables et pourtant, elle ne menait nulle part… Chaque fois que tu avais l'impression de mettre de doigt sur quelque chose, les indices et les concordances disparaissaient comme du sable entre tes phalanges. Tu en avais perdu le sommeil, perdu l’appétit. Tu ne pensais plus qu’à cela, aux embranchements de toute cette histoire. Tu devenais même suspicieuse envers tes collèges, tu venais à te demander si tu avais seulement effleuré l’étendue de tout ce bordel. Tu commençais à te demander s’ils n’avaient pas raison au fond, si tu n’étais pas en train de perdre les pédales.
Avec le temps, tu avais même commencé à revoir tes méthodes, à passer des accords avec les mauvaises personnes pour obtenir des informations. Tu avais bien compris au fur et à mesure que jouer selon les règles n’était pas toujours suffisant et qu’il fallait parfois les enfreindre pour obtenir des résultats. Ainsi, tu fréquentais de plus en plus les mauvaises personnes, contournais de plus en plus le protocole, glaner des informations absolument partout où cela était possible, toujours en veillant à ce que tu ne te fasses pas prendre pour faute professionnelle. Mais toute méticuleuse que tu étais, il ne t’avait pas fallu longtemps pour comprendre que la bureaucratie avait ses limites... et que toi aussi. Tu voyais bien l’inquiétude dans le regard de tes anciens collèges miliciens, tu voyais bien qu’ils essayaient de te tendre une main que tu n’arrivais plus à saisir. Ils avaient pourtant raison de te dire que tu prenais cette histoire bien trop à cœur, que cela te rendait malade. Il avait raison et pourtant tu t’enfermais toujours plus dans ton travail, déterminée à démêler ce bordel sans nom. Tu ne pouvais pas laisser tomber, tu ne pouvais pas laisser tous ses crimes impunis et ses victimes sans vengeance. Vous arriviez toujours à coincer de petits malfrats quand les gros bonnets couraient toujours et cela t’était insupportable…
Tu soupiras profondément avant de relever la tête sur le bazar qui ornait ton bureau, représentant à merveille l’état chaotique de cette enquête. Tu remis un peu d’ordre, te flagellant mentalement comme à chaque fois que tu avais songé abandonner et tu saisis le dernier dossier en date. Une sordide histoire de meurtre sans suspect ni témoin, seulement un surnom…
L’As de Pique.
*** Tu étais fière de ce que tu avais fait de cet endroit, satisfaite de savoir que qu’au-delà d’être un bar, le Vortex était en quelque sorte devenu un sanctuaire, ton sanctuaire. Les criminelles et petites frappes avaient bien compris que c’était une zone neutre et qu’ils seraient en sécurité entre ces murs, qu’ils pourraient échanger des informations contre d’autres sans risquer de représailles. C’était la même chose dans l’autre camp. Il n’était pas rare de voir l’un de tes anciens camarades venir te rendre visite pour autre chose que la simple courtoisie. Barmaid et négociante en informations, voilà ce que tu étais devenu et cela te convenait. Faire transiter des informations par le Vortex, c’était l’assurance de les connaitre et de pouvoir en faire bon usage. Tu en avais plus appris ici, depuis que tu prêtais l’oreille aux tous venus que lorsque tu devais te plier à un code et à des protocoles. Tu ne t’étais jamais senti plus utile, ton travail n’avait jamais été plus effectif que depuis que tu avais repris la gérance de ce bar à ta façon. Ce soir encore était le témoin de l’application tangible de tes méthodes. Tu échangeas des données avec le milicien, consciente que personne ne prêtait attention à votre conversation, tu étais la seule à savoir tout ce qui se disait et c’était très bien ainsi. « Et toi alors, qu’est-ce que tu deviens ? Les autres m’ont demandé de tes nouvelles, ils m’en voudraient de ne pas leur en donner. » Après avoir parlé affaire, il était temps de parler du personnel et tu remplis vos verres avant de trinquer avec lui, curieuse également d’avoir des nouvelles de tes anciens collèges bien que quelque peu anxieuse de frôler de trop près des sujets encore sensibles.
*** A Bloody Mary for a bloody mistake L’homme était à genoux, tremblant, presque suppliant alors que le canon de ton arme était posé sur son front. Tu l’entendais pleurnicher, implorer ta pitié, demander pardon pour ses actions, mais tu ne l’écoutais pas. Tu te contentais de le regarder, les yeux emplis de rage, la mâchoire crispée par un nouvel échec et l’index chatouillant la détente de ton flingue.
Tu avais presque failli l’avoir cette fois, tu étais à deux doigts et il t’avait encore échappé. Tu avais pourtant eu l’impression de toucher au but, d’atteindre enfin la seule personne capable de t’apporter des réponses. Tu avais remonté sa trace quelques jours auparavant, cet assassin que tu avais réussi à relier à ce réseau d’affaires, cet As de Pique qui avait un lien direct avec le cerveau de ce labyrinthe de données sans connexion apparente. Tu avais enfin réussi à savoir où il allait être, à quel moment et pourquoi. Tu n’aurais alors plus qu’à l’appréhender, à l’emmener dans une salle d’interrogatoire et à lui tirer les vers du nez concernant ce Téliph et ses motivations. Tu avais décidé d’agir seule pour ne pas attirer l’attention, pour avoir le loisir de faire à ta manière. Tu avais décidé d’agir vite mais tu n’avais pas encore été assez rapide…
L’As de Pique était parti une fois de plus sans que tu puisses voir son visage ni même déterminer son espèce. Il t’avait filé entre les doigts et ne t’avait laissé que des miettes… Un sous-fifre toute au plus, un appât grossier pour que tu ne le suives pas et tu avais mordu à l’hameçon guidé par ta rage.
Et maintenant l’homme était à genoux, suppliant, pleurant pour que tu l’épargnes, assurant qu’il ne savait rien et qu’il changerait de vie. Il était là, au bout de ton canon, faible, inférieur, à ta merci. Il était là et le bruit de détonation le fit disparaitre.
À présent, c’est toi qui tremblais, galvanisée, effrayée par ce que tu venais de faire. Tu t’étais naïvement imaginé que cela calmerait ta rage une fois que tu aurais appuyé sur la détente mais ce ne fut pas le cas. Tu n’étais que plus en colère et tu compris bien vite ton erreur lorsque la milice débarqua sur les lieux.
Tu avais agi sans réfléchir, dans la précipitation et ton action irrévocable venait de détruire la seule véritable piste que tu avais obtenue jusqu’à présent. Les informations qu’il détenait s’étaient envolées en même temps que sa cervelle qui recouvert maintenant le sol de l’entrepôt témoins de sa mort.
Tu avais fait une erreur et tu allais devoir en payer les conséquences… Jamais tu n’avais connu une telle culpabilité et jamais tu n’avais été aussi désorienté par tes propres sentiments. Tu étais coupable mais pas d’avoir ôté une vie, tu étais coupable d’avoir gâché tes chances de résoudre l’enquête qui te pourrissait la vie depuis huit ans. Et cela te faisait peur. Tu t’étais perdue, tu étais en train de sombrer et tu réalisais doucement ce que tu ce travail avait fait de toi. Tu en étais arrivé à un point où tu étais prête à absolument tout pour coincer les responsables et même à t’abaisser à leur niveau. Tu n’avais jamais ôté la vie d’un homme désarmé jusqu’à présent et l’écho de la détonation résonnait encore dans ton crâne lorsque tu rendis ton insigne et ton arme de fonction. Elle résonna de plus belle lorsque tu reçu ton ordre de mise à pied et lorsque tu te retrouvas devant le comité de discipline. Elle résonnait encore alors que ton regard était perdu dans le fond de ton verre après être rentré dans le premier bar venue.
*** Adossé au mur derrière ton bar, tu observais la pièce avec le sourire aux lèvres, heureuse de la conversation que tu venais d’avoir avec ton ancien collège qui venait de partir. Les autres clients étaient toujours attablés, certain c’était même mis à se trémousser sur la musique dans une sorte de parade nuptiale parfaitement risible et tu observais le spectacle avec une certaine bienveillance. Ton regard finit par se perdre sur les bouteilles présentes sous le comptoir et sur l’arme qui y était dissimulé. Tu ne t’en étais encore jamais servi et tu te souviens de l’appréhension que tu avais ressentie lorsque tu l’avais acheté et pris dans les mains. Lorsque tu héritas du Vortex, tu avais jugé qu’il serait plus prudent d’avoir une arme, de quoi te défendre, ne serait-ce qu’en cas de représailles de la part des personnes qui tu avais aidé à coffrer où voulut coincer et cela même si tu n’étais plus dans le circuit. Tu étais une cible facile, isolée alors il t’avait paru essentiel d’être armé. Pourtant, tu fus bien incapable de tenir une arme entre tes mains les mois qui ont suivi ta démission définitive. Tes mains tremblaient en la saisissant et tu n’arrivais même pas à la brandir. Il te fallut du temps et de l’aide, notamment celle de tes parents, pour tirer à nouveau et même si maintenant tu te rends régulièrement au stand de tir, cela n’était pas si évident il n’y a pas si longtemps. Tu étais poursuivi par ce que tu avais fait, par ce que tu avais été en passe de devenir et les armes semblaient être l’ultime frontière entre ce que tu voulais rester et ne surtout pas être. Tu mis du temps à exorciser cette peur, à la vaincre en te disant qu’il te faudrait plus de force pour brandir une arme pour de bonnes raisons que pour la laisser de côté. De plus, tu ne supportais pas l’idée d’être sans défense. Tu t’étais fait des ennemies, c’était indéniable, et même si tu aurais encore du mal à tirer sur autre chose qu’une cible, tu ne voulais pas que l’on te croie sans défense. Après le fusil à pompe de ton bar, tu avais donc acheté une arme de poing légère qui ne te quitte plus, que tu portes comme un talisman pour guérir le mal par le mal. Maintenant tu te sens mieux vis-à-vis des armes et c’est aussi et surtout grâce à l’opportunité qui te fut offerte par l’ancienne propriétaire du Vortex.
*** A Blue Lagoon for a healing way and a peaceful life Tu te demandes encore parfois pourquoi Mara t’a pris sous son aile, comment elle a pu voir en toi autre chose qu’une fêlure pleine d’échec lorsque tu es entré dans son bar dans le seul but d’en sortir vierge de tout souvenir. Tu n’étais qu’une loque à ce moment-là. Une loque qu’elle avait écoutée avec toute la bienveillance dont elle avait toujours su faire preuve. Tu lui avais raconté tes rêves d’enfant, tu lui avais fait part de tes désillusions et après le verre de trop tu lui avais avoué tes échecs. Elle ne t’avait pas jugé, te laissant même rester après la fermeture pour te laisser vider ton sac sans t’interrompre. Puis elle t’avait donné une chance, fait une proposition que tu ne pouvais pas refuser. Tu ne savais rien faire d’autre hormis être une bonne militaire et essayer d’être une bonne inspectrice mais il était sans doute temps pour toi de passer à autre chose, d’essayer autrement. Alors tu acceptas et le lundi suivant, tu étais dans ce même bar, un plateau à la main et tu remontais doucement la pente glissante sur laquelle tu étais tombé.
Tes parents ne comprirent pas tout de suite ta décision mais le temps faisant, ils ne purent que reconnaitre le bien que cela te faisait et une fois de plus, ils te soutinrent dans ta décision et ton revirement professionnel. Tu ne t’étais jamais vu faire autre-chose qu’une carrière militaire et maintenant c’était pourtant devenu une évidence. Tu aimais aider à faire tourner ce bar jour après jour, soir après soir et voir le sourire sur les lèvres de tes clients. Tu n’en avais jamais vu autant que depuis que tu étais ici et ce simple fait fit revenir celui que tu avais perdu.
« Sam, tu peux venir deux minutes ? » Tu finis de déposer les verres sur une table avant de rejoindre la propriétaire derrière le bar. « Je m’en vais quelques jours pour rejoindre une clinique, rien de grave rassure-toi, mais je voulais te confier les rênes et te demander de prendre soin du chat. » Tu reportas ton regard sur le chaton qu’elle avait recueilli un mois auparavant. Il était en train de sauter de table en table apportant une nouvelle distraction aux clients. « Je te laisse aussi le soin de lui donner un nom, le pauvre n’est même pas encore baptisé. Je reviens bientôt et ne t’inquiète pas, je suis sûre que tu t’en sortiras très bien en mon absence. »
Le chat était toujours présent, apportant un peu de réconfort aux habitués mais Mara n’était jamais revenu pour connaitre son nom. Tu avais trouvé une lettre quelques jours plus tard, une lettre qui t’était adressée. Tu n’avais rien vu venir, tu n’avais rien décelé de l’état réel de ton ancienne amie. Elle s’était rendue à la clinique pour y mourir et elle t’avait légué tout ce qu’elle possédait, son bar et son chat. Tu t’en voulu, évidemment mais elle te disait bien que tu n’aurais rien pu y faire et que la meilleure façon que tu avais de lui rendre hommage et de la remercier, c’était de faire prospérer ce lieu qui lui tenait autant à cœur. C’est ce que tu fis, avec ferveur et volonté. Les clients furent d’abord quelque peu méfiants de voir leur sanctuaire changé de mains mais tu fis rapidement tes preuves et ils t’adoptèrent comme ils avaient adopté ton prédécesseur. Tu t’étais promis de respecter sa volonté et tu n’as jamais eu pour habitude de renier une promesse.
*** Les derniers clients franchirent la porte et tu pris place à l’une des tables, quelque peu éreinté par ta journée de travail. Mais c’était une bonne fatigue, l’une de celles qui te laissent un sourire aux lèvres et la sensation d’un devoir accompli. Tu pris quelques instants pour souffler avant de mettre un peu d’ordre, de rassembler les derniers verres et de faire un brin de ménage. Tu finis par prendre ta veste et accompagnée par Sergent Gustave qui te suivait à la trace, tu jetas un dernier regard à ton bar avant d’en fermer les portes pour rejoindre ton appartement. La nuit était déjà très bien entamée et tu observas le ciel nocturne artificiel en te dirigeant vers l’arrière du bâtiment où se trouvait l’escalier menant à ton appartement. Enfin rentré, tu te déchaussas, ôta ton pantalon, donna de la nourriture à tes deux poissons, Newton et Décibel, pour le poids et le son. Ouai… tu étais allé la chercher loin celle-là. Tu t’assis ensuite à ton bureau pour rallumer ton écran et relire ses dossiers que tu connaissais pourtant par cœur, ajoutant quelque annotation de tes dernières informations et tu allumas une cigarette en observant le résultat qui pouvait paraître sans queue ni tête. Soupirant à nouveau, ton regard parcouru la pièce et tu décidas qu'il était une fois de plus trop tard pour ranger. À ton réveil, une journée similaire recommencerait, tu te réveillerais certainement dans le même état, toujours aussi impatiente d’aller servir des verres et de changer des vies.
Quiet now, you're gonna wake the beast. Hide your soul out of his reach.
Quelle est votre apparence physique? Quelles sont vos petites différences physiques? Tu es humaine, et comme bon nombre d’humains tu as deux jambes et deux bras relativement bien proportionnés avec le reste. Tu es assez fine bien que ton corps garde la fine musculature que tu t’es faite à force d’entrainement. Tu gardes tes cheveux noirs coupés assez court, réflexe de tes années de service et tes yeux sont couleur vert d’eau. Ta seule particularité véritablement notable est le nombre impressionnant de tatouage qui parcourt ton corps. Tu as toujours été fasciné et attiré par cet art et tu as fini par tellement l’aimer que la moindre occasion était bonne pour être encré sur ta peau, ton entré dans la milice, le succès de certaines missions, les plants sur la comète que tu faisais avec ton escouade et des rappels des erreurs à ne pas reproduire. Ainsi tu portes des tatouages commémorant certaines missions qui remontent à ton temps dans la milice et tu en partage d’ailleurs certains avec tes anciens coéquipiers. D’autres, en revanche, ont été fait lors de missions sous couverture pour t’infiltrer dans des gangs. Tu avais alors pris l’habitude de caché ceux étant susceptible de trahir ton allégeance avec des implants. Aujourd’hui, il t‘arrive encore de cacher ceux que tu avais faits sous couverture. Il en demeure un que tu affectionnes particulièrement et ne cache jamais, l’un de ceux que tu partages avec tes anciens camarades, il s’agit d’une hirondelle que tu portes personnellement au creux de ton cou, symbole de ton escouade et de ton attachement envers eux. Quelle est votre force physique, votre agilité? Vos compétences physiques? Les années passées derrière un comptoir ont peut-être quelque peu rouillé tes capacités mais tu as gardé une grande partie de tes réflexes, entretenue par tes tentatives pour ne pas faire tomber des verres et des bouteilles par maladresse. Question d’économie. Tu gardes cela dit toujours en mémoire tes entrainements militaires, qu’ils soient au corps-à-corps ou au maniement d’armes de poings légères et de fusils d’assaut. Tu entretiens d’ailleurs régulièrement ta condition physique en pratiquant du sport dans ton temps libre et plus encore lors des soirées que tu passes sur Kadara en secret. Tu ne supporterais de toute manière pas de te retrouver démunie et sans défense alors tu ne pourrais te résoudre à laisser tes réflexes défensifs comme offensifs dépérirent. Avez-vous des compétences biotiques? Aucune Quelles sont vos compétences technologiques? Tu n’as pas perdu tes connaissances sur les armements standards militaires de l’initiative même si tu ne pratiques plus le tire comme avant et tu sais te servir de la technologie civile bien courante dans la vie quotidienne mais tes compétences se limitent à cela. Tu serais même bien incapable de réparer la machine à café qui moisit dans un coin de ton bar en attendant désespérément que quelqu’un daigne en commander. Cela dit… Tu n’as pas encore essayé de taper dessus. Qui sait ? Avec un peu de chance… Quelle est votre affiliation avec la science? Elle se limite aux cours généraux que tu as reçus lors de ta scolarité générale sur le Nexus. Autant dire que tu n'y connais véritablement pas grand-chose et cela a tendance à te donner plus mal au crâne qu'autre chose. Avez-vous une quelconque affiliation avec le monde du divertissement? Tu es propriétaire d'un bar sur le Nexus alors le moins qu'on puisse dire c'est que oui, tu as une affiliation avec le monde du divertissement... Avez-vous un quelconque lien avec l’Initiative ou une organisation au sein du Nexus? Ce fut le cas à une époque, lorsque tu faisais partie de la milice et que tu avais à cœur de faire régner l'ordre et la loi de l'initiative. Mais cette époque est derrière toi et même si tu accordes toujours une grande importance à l'ordre et la justice, tu te contentes maintenant de gérer ton commerce, plus au moins loin des problématiques militaires... Plus ou moins car tu as laissé une affaire en suspens lorsque tu as quitté la milice et tu enquêtes toujours dessus de ton côté avec les informations que tu glanes dans ton bar et auprès de tes anciens collèges dont tu es resté très proche. De plus, il n’est pas rare de voir des miliciens venir dans ton bar pour obtenir quelques informations sur des affaires en cours et que seul ton statut de confident anonyme pour client alcoolisé te permet d’obtenir. Avez-vous un quelconque lien avec le Collectif ou une quelconque organisation du monde exilé ? Cela peut paraître étonnant étant donné ton passif, mais oui, tu as en quelque sorte des liens éloignés avec quelques organisations en marge de la légalité tout comme tu gardes un lien avec la milice. On ne peut pas dire que tu es une indique mais tu as fait de ton bar une zone neutre, ainsi et à ton échelle qui n'est pas celle du courtier, tu es devenus négociante en information pour ceux qui font appel à tes connaissances, qu’il s’agisse de criminels ou de représentants de l'ordre. Cela dit, cette affiliation n'est que superficielle et tu ne l'entretien que pour continuer à apporter ta contribution au bon fonctionnement du Nexus avec de nouvelle armes, différentes des anciennes. Avez-vous des compétences de pilotage? Lorsque tu as fait tes classes tu as bien été formé au pilotage de navette et de skycar mais tu ne t’es jamais spécialisé dans ce domaine alors cela s'arrête là.
| |
| Quelles sont vos activités en dehors de votre travail? Tu aimes ton travail, passer du temps derrière ton comptoir à voir défiler la galaxie en écoutant les secrets les plus intimes, en leur servant des verres pour apporter un tant soit peu de réconfort et une oreille prévenante, en buvant avec eux et en faisant quelque partie de cartes avec ou sans pari. Tu aimes l'idée que ton bar soit un havre de paix ou les clients viennent trouver un peu de sérénité et de réconfort et ta vie tourne beaucoup autour de cela. Cela dit, et même si ton ancienne vie ne te manque pas réellement, tu as gardé de vieille habitude. Ainsi il n’est pas rare de te voir courir tôt le matin, après la fermeture de ton bar, dans les rues du Nexus pour te dépenser et te maintenir en forme. Tu pratiques également des renforcements musculaires dans ton petit appartement et tu te rends une fois par semaine dans un stand de tir de la milice où tes anciens collèges ont bien voulu te laisser entrer. Pour ce qui ne se voit pas en revanche, il t’arrive de te rendre sur Kadara une fois par mois environ pour participer à des combats clandestins. À supposer que quoique ce soit puisse réellement être considéré comme clandestin sur cette planète. De plus tu n’as jamais abandonné l’idée de résoudre l’enquête qui t’a poussé en changer de vie et l’intégralité de temps libre et dédié à cela. Et à la nourriture… tu aimes la nourriture. Qu'est-ce que vous faites dans votre travail? Votre quotidien? Tu remplis la vie de tes clients d’un peu de légèreté alcoolisée, tu les écoutes soulager leur conscience ou partager leur joie et tu aimes ainsi à considérer que tu participes au bon fonctionnement du Nexus et que ton travail est d’utilité publique d’une tout autre façon que le précédent. Mais être proche de ses clients et de leur secret amène aussi à savoir des choses que l’on n’a pas forcément cherché à connaitre ou que l’on ne s’attendait pas à apprendre. Ainsi tu te dis parfois qu’en plus d’être une simple barmaid, tu es en quelque sorte négociante en information. Tu gardes cependant un profond attachement à la justice que tu avais jurée de défendre par le passé mais tu as depuis longtemps compris que pour faire de bonne chose et aider les bonnes personnes, il fallait parfois traiter avec les mauvaises. Ainsi tu as fait de ton bar une sorte de zone neutre ou aucun conflit n’est toléré et où, sous convers d’anonymat, tout le monde est en sécurité. Ainsi les bandits et renégats savent qu’ils peuvent venir sans crainte, tout comme les autorités savent qu’elles peuvent obtenir des informations auprès de toi dans la mesure de la préservation de la vie privée des clients du bar. Possédez-vous un vaisseau à vous? Aucun, tu n’en ferais qu’un usage dérisoire qui n’amortirait pas le prix qu’il pourrait te couter. Tu te contentes des navettes civiles en partance du Nexus lorsque tu souhaites changer d'air. Quels sont vos objets indispensables? Ton arme, tes plaques d’immatriculation, tes datapads contenant tes dossiers, une bouteille de whisky et un shaker Quels sont vos principaux intérêts? Garder de reliquats de ton ancienne vie en profitant de la nouvelle... Si l'on veut être plus précis, en parallèle de ton travail tu continues ton enquête en freelance sur l'affaire qui t'a fait renoncer à la milice. Cela t'obsède plus que n’importe quoi d’autre et ainsi tu gardes la tête sur les épaules, n'oubliant pas la réalité de ce monde qui peut paraître bien trop abstraite entre les murs de ton bar. |
votre inventaire
- Un pistolet M-3 predator que tu gardes toujours près de toi comme une vieille habitude que tu ne veux surtout pas perdre. - Un M-22 Eviscerator qui reste caché derrière ton bar pour prévenir tout débordement et rappeler à tout le monde qui est le propriétaire des lieux. Tu n’as jusqu’à présent pas eu à le dégainer et tu souhaites que cela dure. - Un omnitool qui ne te quitte jamais et te sert à communiquer - Un implant cybernétique, d'une utilité plus esthétique qu’autre chose puisqu’il te permet de cacher occasionnellement tes tatouages.
Dernière édition par Sam Barton le Mer 8 Juil - 13:22, édité 3 fois |
| Posté le Ven 3 Juil - 15:07 | I'll relinquish one bullet. Where do you want it? Profession : Ancien Spectre, désormais chasseur de primes et d'artefacts Habitation : Kadara, mais aussi beaucoup sur ton propre vaisseau, le LWSS Leviathan | | Posté le Ven 3 Juil - 15:28 | Here's to simply being happily drunk. Profession : Barmaid et negociante en informations - Ex inspectrice au sein de la milice Habitation : Nexus, quasiment sur son lieu de travail | | Posté le Sam 4 Juil - 2:01 | Begin your journey, join the Andromeda Initiative today. Profession : Journaliste de l'Initiative Habitation : Sur le Nexus | | HIIIIIIIIIIIIIII Notre premier membre Et c'est tellement cool que ce soit toi, tellement cool de pouvoir te compter parmi nous ! Et puis ce choix de PV, tu me fais super plaisir en jouant ma barmaid Je suis vraiment contente qu'elle soit entre tes mains et je te fais entièrement confiance pour ce qui est de l'interprétation (de toute façon j'ai fait que tracer les grandes lignes du personnage) et j'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas en faire ! Il nous faudra absolument un lien Et puis merci pour tous tes adorables compliments, on est ravies que ça te plaise autant Je te souhaite la bienvenue à la maison et plein plein d'inspiration pour ta fichette ! EDIT : AH ET CE VAVA PAR TOUS LES DIEUX MAIS QUEL EXCELLENT CHOIX |
| Posté le | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|