Bullets in the sand, blood bites the dust ≠ ft. Otsumi Lavnenn
Posté le Lun 13 Juil - 13:18
Sylhas Astros
I'll relinquish one bullet. Where do you want it?
Profession : Ancien Spectre, désormais chasseur de primes et d'artefacts Habitation : Kadara, mais aussi beaucoup sur ton propre vaisseau, le LWSS Leviathan
Location not clear, In shadows, we all disappear Hold on, switch gears, We're gone as fast as we appeared |
« ETA dans 15m sur la LZ de Elaaden. » La voix de Jayleen résonnait au sein du Leviathan, les hauts parleurs transférant la voix de la pilote dans chaque pièce du vaisseau, ne laissant à personne l’opportunité de ne pas savoir qu’ils allaient bientôt atterrir. Le paysage était déjà largement visible depuis les quelques fenêtres du vaisseau, les couleurs chaudes de la planète aride soudainement bien trop lumineuses par rapport à la noirceur du vide spatial. Mais ça ne te dérangeait pas toi. Tu préférais être sur Elaaden que sur Meridiane, par exemple, où le trop plein de vert de donnait soudainement envie de vomir – et pour pleins de raisons. De ce que tu savais, de ce que ta mère t’avait dit et ta grand-mère également, Elaaden était ce qui se rapprochait le plus de Palaven, dans la Voie Lactée. Si Neo-Palaven était à l’image de Cipritine, Elaaden était pourtant, dans son design, bien plus proche de la planète mère de votre espèce. Des holos que tu avais pu voir, tu pouvais largement confirmer cette théorie. Toutefois, l’heure n’était pas à des disgressions en tout genre, pas quand la voix de Jayleen résonna à nouveau, plus pour toi que pour le reste de l’équipage, par ailleurs. « ETA dans 10m, Commandant. » C’était rare qu’elle emploi ton titre militaire exact, mais elle savait que quand il y avait de la compagnie à bord du Leviathan, il était bon de ne pas trop s’étendre sur des disgressions de titres, et rester fidèle aux titres formels, pour que ton autorité ne soit pas remise en question. C’était toujours l’ennui avec l’indépendance : ton titre et ton autorité pouvaient si facilement être remises en question et réquisitionnées par quelqu’un d’autre. Tu pouvais tout perdre aussi vite que tu avais perdu ton titre de Spectre et tu refusais que cela arrive. Il en demeurait que, pour cette fois, Jayleen n’avait pas vraiment besoin de s’appliquer aux mesures de sécurité avec les titres, l’invité en question était plus que de confiance à tes yeux. Mais tu savais aussi que Jayleen faisait attention, et qu’au moment où le debrief commencerait, la jeune femme ne pourrait s’empêcher d’être celle qu’elle était originellement. Toutefois, tu te levas du siège de ton bureau et alluma ton OmniTool pour transférer un message à ceux qui allaient descendre du vaisseau. Ceux qui descendent du vaisseau, rendez-vous dans la soute dans 5m. Tu laissais passer le message avant de te diriger vers ton armurerie, celle que personne d’autre que toi n’avait accès puisqu’elle était dans ta cabine privée, bien plus grande que les autres pour des raisons évidentes. Tu t’équipas rapidement de ton armure, sans plus de cérémonie, avant de prendre tes armes, vérifiant que tu aies le stock nécessaire de munitions en plus. Une fois fait, et sûr que tu avais absolument tout ce qu’il te fallait, tu quittas ta cabine, cette dernière se verrouillant automatiquement à ton départ. Tu retrouvas Rux sur le chemin jusqu’à la soute, partageant quelques phrases avec le vieux krogan qui descendait aussi du vaisseau, mais pour une autre mission.
Tu retrouvas ton invité dans la soute, comme prévu, avec ta courtière quarienne qui était perchée sur le toit de la navette que vous aviez en plus pour pouvoir faire des trajets faciles sur les planètes sur lesquelles vous finissiez par atterrir. Tu préférais largement conduire une navette plutôt que le Nomade, ce foutu quatre roues incapables d’avoir un centre de gravité correct. Ta courtière t’accorda un signe de la tête ainsi qu’un de la main tandis qu’elle finissait de paramétrer quelques petites choses. Ton regard se posa également sur le drell qui finissait justement les derniers réglages sur la navette, pour que tout soit optimisé comme à chaque descente. Tu portas, finalement, ton regard sur Otsumi, la mercenaire pour laquelle tu avais un profond respect. Après tout, cela faisait bientôt une année complète que vous faisiez, de temps à autres, des missions ensembles, et elle t’avait accompagnée sur celle qui t’avait amené à tirer un véritable trait sur toute l’histoire avec ton ex-compagne. La jeune femme était brute, d’une force et d’une brutalité que tu avais rarement vu chez une femme – humaine, de surcroît – et qui reflétait une éducation très liée au combat mais que tu n’interrogeais jamais. Tu savais mieux que quiconque qu’il y avait des sujets que l’on n’abordait parfois pas de soi-même, dont il fallait laisser l’autre parler avant de s’aventurer sur un sujet miné. Il en demeurait que tout le monde était là. Tu configuras ton omnitool, pendant quelques vagues secondes, de façon à ce que le visage de la pilote apparaisse en hologramme. Bon, tout le monde est là, on peut débriefer. On a tous des choses à faire aujourd’hui, et on va tous faire le plus vite possible, il n’y a ni temps à perdre ni munitions à laisser tomber. Tu te tournas, en premier, vers ta courtière qui te regardait depuis le toit de la navette, consciente d’être la première sur la liste du debrief. Rael’Lem, tu fais le tour des bars de Neo-Tuchanka pour voir s’il n’y a pas des contrats physiques qui ne sont pas disponibles sur l’extranet ou sur tes services, comme d’habitude. C’est la routine. Oh et tu dois nous récupérer des pièces pour le Leviathan aussi, je t’envoie les coordonnées. La quarienne approuva d’un signe de la tête avant de descendre du toit de la navette, le regard tourné sur l’écran de son omnitool tandis que tu envoyais, effectivement, les coordonnées à la quarienne. Coordonnée offertes par un de tes contacts. Tu te tournas vers le drell qui attendait patiemment son tour à côté de la navette. Asureh… Tu es avec Jayleen, tu t’occupes de faire les réparations nécessaires sur les boucliers du Leviathan, et vois avec les mécanos du coin s’il y a pas des améliorations pour l’optimisation supplémentaire, et dès que Rael est de retour, tu t’occupes de les installer, comme prévu. Et s’il te plaît, si Jayleen propose l’idée d’un tour de chauffe, tu refuses. Un rire s’échappa de la part du drell mais également du krogan installé non loin d’un banc de l’armurerie. Tu ne pus, non plus, t’empêcher un léger mouvement de tes mandibules tandis que Jayleen mimait très clairement une moue boudeuse sur le holo. Quelle enfant. Oh, Asureh, prends Emma avec toi. Montre lui comment l’ingénierie du Leviathan fonctionne, et Emma ! Tu ne touches à rien sans l’accord d’Asureh, s’il te plaît. Tu lançais en accordant un regard de biais à la jeune femme qui était tout au fond de la soute, sur son terminal, et qui, jusque-là, n’était pas concernée par le debrief. Elle t’accorda un hochement de la tête, tandis que le krogan ne pouvait s’empêcher – encore une fois – un léger rire. Après tout, quiconque ayant déjà fait un voyage dans le Leviathan, savait qu’Emma réussissait à foutre la pagaille sans même le vouloir, sans même toucher plus qu’on ne lui disait de toucher. Donc forcément, cela causait l’hilarité, mais tu étais heureux de l’avoir dans ton vaisseau, elle apportait un peu plus de légèreté, et une paire de main supplémentaire pour le drell, l’ingénieur gérant du mieux qu’il pouvait un travail de longue haleine. Alors s’il pouvait avoir une apprentie pour l’aider, surtout qu’elle était mécanicienne, tu n’allais certainement pas rechigner là-dessus. Ensuite… Rux. S’il-te-plaît, pas de bagarres avec d’autres krogans, tu sais qu’on est court sur les équipements médicaux pour Krogan et même si tu as des organes supplémentaires, on n’a pas envie de finir persona non grata ici non plus. Tu ajoutas à l’intention du krogan qui se contenta d’un nouveau rire gras, guttural, à gorge déployée tandis qu’il ajustait la prise sur son fusil à pompe. Okay. C’était compris. Pour tout le monde, qu’on soit tous à la même page, Rux part sur une chasse de l’autre côté que moi et Otsumi allons. Un pirate recherché par le collectif de Kadara, vif. Tu insistais sur ce mot tandis que tu tournais ton regard vers le krogan. Le vif était important dans cette histoire. Tirs incapacitant et menottes, compris ? Le krogan hocha la tête. Il n’avait pas besoin que tu le répètes, il savait, mais c’était pour les autres, pour que l’autorité passe, que le respect passe. C’était encore nécessaire, tu devais asseoir encore ton respect et ton autorité sur ce vaisseau, même si tu avais pleinement confiance en chacune des personnes présentes.
Tu te tournas ensuite vers Otsumi, lui accordant un bref mouvement de la tête avant de continuer le debrief. Otsumi et moi sommes sur une chasse pour un autre gang de Kadara. Un ancien traitre du gang qui, apparemment, est désormais un meurtrier en cavale. Meurtre d’enfants, de femmes, et revente d’organes par ci par là. Oui, c’est pas beau, oui, ça va être plutôt dégueulasse. On doit leur ramener le doigt tatoué de la proie, donc ce sera mort plus que vif. Nous prenons la navette ici présente pour rejoindre les coordonnées que Rael a réussi à nous dénicher, pendant que Rux prend une navette à Neo-Tuchanka. Retour au coucher du soleil, obligatoire, et si tout se passe bien, je paye la tournée au bar ce soir. Cette dernière remarque attira quelques exclamations de plaisir de la part de l’équipage présent, même Emma et Jayleen qui boudait dans le cockpit, sur le pont. Tu esquissas un léger rire avant de fermer ton Omnitool, jetant un dernier regard à tes membres ainsi qu’à ton invitée avant que la porte de la soute ne s’ouvre sur le béton recouvert de quelques grains de sable de la zone d’atterrissage de Neo-Tuchanka. Au boulot tout le monde ! Que les Esprits puissent vous être favorables. Tu soufflais à nouveau alors que chacun prenait ses affaires avant de descendre le long de la rampe pour rejoindre le sol sablonneux de la planète. Tu te tournas vers Otsumi, prêt à partir, la main posée sur la porte de la navette qui ne tarda pas à s’activer pour s’ouvrir. Prête ? Tu n’attendis qu’à peine sa réponse pour monter et prendre place aux commandes de la navette, réglant d’ores et déjà les premiers paramètres personnalisés que tu utilisais quand tu venais à être celui en charge du pilotage. Tu attendis qu’Otsumi soit installée avant de fermer la portière coulissante de la navette et de faire ronronner les moteurs de la navette. Tu paramétras les coordonnées pour qu’un itinéraire s’affiche sur l’écran de bord avant de faire décoller doucement la navette du sol. « Bonne chasse, Hot Shot. » Tu entendis de la part de Jayleen, dans les haut-parleurs de la navette alors que la navette quittait la soute du Leviathan. Tu gardas une vitesse raisonnable jusqu’à ce que vous soyez suffisamment éloignés de la zone d’atterrissage, histoire que tu ne fasses de mal à personne. J’espère que tu n’as pas le mal des transports rapides, parce que je suis un conducteur qui aime particulièrement la vitesse. Tu soufflas à Otsumi avant de pousser le levier qui permit à la navette de prendre non seulement de l’altitude mais également une vitesse bien loin de celle réglementaire quand il était question d’être dans la périphérie d’une ville ou d’un avant-poste. Vous aviez une petite demie heure de voyage, même avec cette vitesse-là, jusqu’à rejoindre la destination donnée par ta courtière. Normalement, cette mission devrait être facile, sans bavures. Il y aura probablement quelques hors la loi avec lui, qu’il a réussi à payer suffisamment cher pour sa protection, et des adhis, aussi, à ce que les infos disent. Et il faudra faire attention à ce qu’ils ne nous encerclent pas, leur camp est enclavé. Le putain de pyjack s’est bien préparé. Tu soufflas, après une dizaine de minutes de voyage, tes yeux ne quittant nullement le tableau de bord ni même le paysage devant toi, les dunes et les falaises sablonneuses s’étendant à perte de vue. Difficile d’imaginer le petit camp que le meurtrier avait réussi à se créer dans un tel panorama, et encore plus qu’il ait réussi à le dissimuler aux yeux de bons nombres de mercenaires.
Posté le Lun 13 Juil - 15:30
Otsumi Lavnenn
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Bullets in the sand, blood bites the dust
Une nouvelle mission, dans le genre qu’elle préférait. Pourquoi ? Car leur cible était à ramener préférentiellement morte que vive. Et ça, c’était toujours un bon point, une bonne note, car cela signifiait que les dommages collatéraux étaient excusables et même… appréciables, en un sens. Mais il ne fallait pas non plus trop abîmer la marchandise, car il fallait toujours ramener un petit trophée, une preuve que le contrat était effectué dans les règles. Cependant… Le mauvais point de cette mission était que la cible était sur une autre planète, et que donc, elle allait devoir soit se payer le voyage, soit devoir embarquer sur un vaisseau temporairement. La chance était avec elle, car un occasionnel compagnon de travail avait une mission sur cette même planète. Le sort avait donc jugé bon de les faire se réunir pour ce contrat, et avait même décidé de les faire travailler de concert. Ce ne serait pas la première fois qu’Otsumi travaillerait en duo avec Sylhas, et certainement pas la dernière. Mais elle ne rechignait pas… Il s’était montré un excellent compagnon d’armes, compétent et loyal. Quelqu’un que la chasseuse de primes respectait désormais. Affûtant et préparant ses armes, car le voyage n’allait pas être particulièrement long, elle attendait dans l’entrepôt de l’armement du Léviathan. C’était son endroit préféré… Elle y avait même dormi, préférant la compagnie des armes au confort d’un lit douillet. Et quel meilleur endroit pour peaufiner sa préparation à une mission ? La voix des hauts-parleurs, indiquant que l’atterrissage allait se faire dans quinze minutes, sortit Otsumi de ses réglages de ses armes, et une fois prête, se dirigea vers la soute où tous devaient se réunir. Comme toujours, Sylhas, le commandant de cet équipage, fit son discours, un débrief sur les missions, qui y était affecté, et les ordres à suivre. La jeune humaine se tenait droite, presque comme un soldat, séquelle de ses entraînements où elle devait se mettre au garde-à-vous lorsque les instructeurs donnaient leurs ordres, ou même lorsqu’elle devait aller voir Rosso. C’était un automatisme qu’elle ne voyait même plus elle-même.
« Otsumi et moi sommes sur une chasse pour un autre gang de Kadara. Un ancien traitre du gang qui, apparemment, est désormais un meurtrier en cavale. Meurtre d’enfants, de femmes, et revente d’organes par ci par là. Oui, c’est pas beau, oui, ça va être plutôt dégueulasse. On doit leur ramener le doigt tatoué de la proie, donc ce sera mort plus que vif. Nous prenons la navette ici présente pour rejoindre les coordonnées que Rael a réussi à nous dénicher, pendant que Rux prend une navette à Neo-Tuchanka. Retour au coucher du soleil, obligatoire, et si tout se passe bien, je paye la tournée au bar ce soir. »
Si tous avaient manifesté leur joie quant à cette future beuverie, Otsumi resta de marbre. Non pas que l’alcool ne l’intéressait pas, mais les émotions étaient rares sur son visage. Le seul moment où un sourire avait naquit sur son visage fut lors du commentaire sur le côté dégueulasse de la mission. Cela promettait un carnage, et qui serait apprécié par le commanditaire… Parfait…
« Au boulot tout le monde ! Que les Esprits puissent vous êtes favorables. »
Il était enfin temps de se mettre en route. Suivant le mouvement du chef de cette équipe, la chasseuse de primes alla vers la navette et entra dedans lorsque la porte fut ouverte, ne donnant pour réponse à Sylhas qu’un simple hochement de tête. Prête ou non, quelle importance au final ? Il fallait y aller, point barre. Elle prit alors place sur le siège passager et boucla sa ceinture.
« J’espère que tu n’as pas le mal des transports rapides, parce que je suis un conducteur qui aime particulièrement la vitesse. » « Fonce. »
La vitesse n’était pas un problème, loin de là. Elle était même synonyme de liberté… Alors pourquoi rechigner quand on avait la chance de pouvoir la toucher ?
« Normalement, cette mission devrait être facile, sans bavures. Il y aura probablement quelques hors la loi avec lui, qu’il a réussi à payer suffisamment cher pour sa protection, et des adhis, aussi, à ce que les infos disent. Et il faudra faire attention à ce qu’ils ne nous encerclent pas, leur camp est enclavé. Le putain de pyjack s’est bien préparé. »
Sans bavure ? Vraiment ? Avec tout ce qu’il disait ?
« Je ne parierai pas sur des survivants. »
Vu ce que le Turien expliquait de la situation, c’était soit eux, soit les hors-la-loi. La seule chose qui était certaine, c’était qu’il ne pouvait pas y avoir de survivant dans l’un des deux camps. Ce serait la porte ouverte à des représailles… Le seul qui pouvait rester en vie parmi ces pourritures était la cible. Mais… Ce serait tout aussi bien de laisser son cadavre pourrir sur place.
Regardant les coordonnées, Otsumi put alors voir combien de temps environ allait prendre le voyage. Une petite demi-heure… Cela laissait suffisamment de temps pour pouvoir examiner le terrain et élaborer quelques stratégies.
« Le camp est cartographié ? Ou on se base sur des rumeurs ? »
Son ton était cynique, mais la réponse négative de Sylhas n’était pas surprenante… Il allait donc falloir faire à l’ancienne, car une navette, même en furtif, pourrait être repérée. Car ils ne savaient pas de quels équipements leur proie disposait. Le soleil n’allait pas jouer en leur faveur car ils seraient plus facilement repérables que si voilés du manteau de la nuit. D’autant plus que les gros bras engagés allaient être plus alertes et leurs armes à portée de mains. Le fait de ne pas savoir le nombre exact était handicapant car aucune façon d’élaborer une stratégie. Y aller à l’aveugle… C’était amusant. La seule chose dont ils étaient certains étaient les adhis et des mercenaires. Ils pourraient tourner ceci à leur avantage peut-être ?
« Y’a des grenades aveuglantes ? Sonnés, les adhis pourraient attaquer à l’aveugle et toucher les gros bras. Dressés ou non, ça reste des animaux. »
Posté le Lun 13 Juil - 16:44
Sylhas Astros
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Ce n’était pas la première mission que tu faisais avec Otsumi et tu connaissais ses méthodes, tu savais que cette mission lui plairait parce qu’elle lui permettrait d’être aussi brutale qu’elle le voulait, de laisser aucune personne – néfaste, on s’entend – en vie. Et ça te convenait. Ce n’était pas que tu n’aimais pas les bains de sang – quoique, non, tu n’aimais pas ça – mais si tu pouvais les éviter, dans ton métier comme celui auparavant tu le faisais. Tu avais appris à te salir les mains en étant Spectre, mais aussi à juger une situation pour éviter le plus de sang possible. En tant que chasseur de primes, le luxe de pouvoir choisir le degré de sévérité d’une action n’était plus véritablement entre tes mains mais entre celles du commanditaire. Et dans ce cas tout précis, le commanditaire voulait la personne morte, avec photo à l’appui, ainsi que le doigt tatoué du traitre. Et que tous les potentiels alliés du meurtrier soient également annihilés afin qu’il n’y ait pas de représailles. Du moins, tous les potentiels alliés sur place. Tu n’allais clairement pas te mettre à la traque des autres, tu n’étais pas payé pour ça, et la prime n’était pas suffisamment élevée pour que tu te mettes à faire du zèle. Maintenant… Oui, tu te salissais bien plus les mains que lorsque tu étais spectre, et qu’en tant qu’agent au service de la galaxie, tu essayais toujours d’arrondir les angles pour qu’il y ait le moins de dommages collatéraux possibles. Et si tu pouvais ramener la personne en chasse en vie, c’était mieux. Toutefois, ce métier arrivait à combler des manques et un changement de comportement que tu avais subit une fois la mort de ta compagne. Un besoin, irrépressible, d’être plus mordant, d’être moins anguleux, et de convenir plus aisément aux standards du statut qui planait sur ta tête. Oui, tu étais un commandant, mais avant ça, malheureusement, tu étais un exilé. Et tu avais les crocs, tu avais une niaque que tu n’avais pas précédemment. Et même si tu voulais toujours être juste, le sauveur que tu étais auparavant, tu avais aussi bien moins de scrupules. Des scrupules tassés par cette année passée en plein cœur de Kadara et des intrigues illégales qui s’y jouaient en plein jour. Une triste image de celui qui fut un Spectre, et une image que tu avais peur que ton compagnon voit – enfin, si tenté que vous l’étiez toujours, les limites étaient floues à ce sujet.
Enfin, tu essayas de faire partir ses pensées de ton esprit pour te concentrer sur ta conduite, et plus particulièrement sur la personne que tu avais autorisé à bord pour cette mission. Il était assez rare que tu autorises de nouveaux mercenaires à bord, à moins d’en avoir fait l’express demande, mais Otsumi… Eh bien, elle était arrivée à ton contact grâce au gérant du Bounty, qui vous avait mis en relation lors de votre premier contrat. Qui fut, d’ailleurs, un succès des plus remarquables, et pourtant, ce n’était pas gagné. Elle avait d’ailleurs été là lors de cette funeste mission visant à tourner la page sur tout le scandale autour de ta compagne, même si tu continuais – en sous-tâche – d’enquêter sur cette histoire de Spectres véreux. Après tout, tu en avais été la victime d’un, et tu savais – d’après les notes d’Aranea – qu’il y en avait bien plus qu’un seul dans le lot. Et même si tu avais que très peu de scrupules à laisser le conseil mourir sous une balle d’un de leur agent, c’était pour le reste du Nexus que tu pensais. Tu pensais à Ezra, à Sam, à ta mère, à ton frère et ton beau-père, et surtout… à Sulin. Tu ne voulais pas qu’il leur arrive quoi que ce soit, alors si tu pouvais démêler cette histoire… Ce serait plus que parfait, en plus de peut-être te ramener dans les bonnes grâces du Conseil. Non pas que tu reprendrais ton rôle précédent – tu ne savais honnêtement pas – mais au moins, tu n’aurais pas besoin de quinze mille vérifications à chaque arrivée sur le Nexus, en plus d’autorisations qui demandaient bien plus qu’une dix minutes à être vérifiées. Et c’était épuisant. Ça te coupait énormément de temps sur chacune de tes visites, qui étaient millimétrées par la milice afin que tu ne dépasses pas ce qu’il t’était autorisé, et c’était plus qu’humiliant à force. Peut-être que, si tu arrivais au fin mot de cette histoire et que tu étais blanchi, tu te tournerai vers la Blackwatch ? Après tout, tu avais été sélectionné pour pouvoir éventuellement la rejoindre, en plus du Spectre. Il avait fallu que tu choisisses le Spectre. Visiblement, et rétrospectivement, ce n’était peut-être pas la meilleure idée.
La voix d’Otsumi te réveilla quelque peu de tes pensées et tu tournas, très légèrement, ton regard en sa direction alors qu’elle parlait de ne pas parier sur de potentiels survivants. Tes trois doigts se serrèrent un peu plus autour du volant de la navette tandis que ton autre main tapotait sur l’écran de bord pour faire apparaître des données sur la chasse. Quand je te parle de bavures, c’est de dommages collatéraux. Rael n’était pas sûre car les informations ne sont pas certifiées non plus et vont un peu dans tous les sens, mais il ne serait pas impossible qu’il y ait des innocents dans son bordel. Des gens qu’il voudrait tuer pour la revente d’organes. Tu corrigeas tout en zieutant les quelques infos qui défilaient sur l’écran. S’il y avait des innocents, ils n’étaient pas à tuer mais à ramener à Neo-Tuchanka pour qu’ils soient pris en charge par le gouvernement krogan et l’ambassade de leur espèce. Le reste ? Ca ne dépendait, bien évidemment, que d’eux et plus de vous. Vous, vous étiez ceux en charge de leur rendre la liberté, et de tuer ceux qui visiblement souhaitaient leur mort à eux. Donc s’il y a des otages, eux, ont doit les sauver et les garder en vie, même si ça fait pas parti du contrat. Mais pour les autres, ceux qui se dresseront contre nous… Non, aucun survivant. Le commanditaire ne veut pas de représailles, donc ceux présents : morts. Si elle, elle ne voulait pas prendre en charge ce pan de la chose, tu pouvais très bien le faire tout seul, ça ne te dérangeait pas. Bien au contraire. Après tout, c’était pour ce genre de choses que tu avais signé en premier lieu pour être Spectre. Protéger et aider les gens. Le reste… Bref. Tu n’allais pas revenir là-dessus, c’était bien suffisamment une déception sans que tu y penses, alors si tu commençais à remuer le couteau dans la plaie comme les humains disaient, tu n’allais probablement jamais t’en sortir. Tu grognas légèrement à sa question. C’était quelque chose qui te dérangeait particulièrement. Rael n’avait pas réussi à avoir de cartes ou quoi que ce soit pouvant vous aider une fois sur le terrain. Tu savais improviser, ce n’était pas le problème, mais tu aimais quand même être prêt, et ne pas savoir autre chose que le fait que ça puisse être un cul de sac dans une vieille grotte… Non, ça ne te plaisait pas des masses, trop de possibilités d’être encerclés et que cela finisse mal. Pas de carte. La rumeur est qu’il s’agit d’un camp creusé dans une espèce de grotte, pas très grande, à priori, mais suffisante pour qu’on soit rapidement encerclé si on s’y prend mal. Tu répondis finalement, même si tu savais que ton grognement avait suffi à lui donner une réponse claire sur le sujet. Tu jetas un nouvel coup d’œil à l’itinéraire affiché sur le tableau de bord, remarquant que vous n’étiez plus très très loin non plus de la zone d’atterrissage à proximité du camp. Suffisamment en hauteur pour que vous ayez une vision claire de s’il y avait des gardes à l’entrée ou non, et même assez pour que tu puisses en finir d’eux avec ton fusil de précision. Il doit y avoir des grenades aveuglantes à l’arrière, dans un des compartiments à munition. Asureh fait toujours en sorte que tout soit au maximum de sa capacité avant un départ. On doit aussi avoir des grenades incapacitantes et électriques, si ça peut t’être utile. Tu soufflas. Toi, tu avais essentiellement besoin de tes quelques capacités de technologue, grâce à ton omnitool, et ton fusil de précision. Le reste, ça se jouera à la chance. On est pas très loin. On va atterrir à quelques minutes même pas du camp, en hauteur pour que l’on ait une vision claire de ce qui nous attend. Rael m’a donné un programme qui va permettre de scanner la zone avec mon OmniTool, on devrait en savoir plus sur place. Tu rétorquas en repensant à ce que la quarienne t’avait donné la veille, quand tu prévoyais encore un simili de plan, ou du moins… Quelque chose qui vous permettrait de vous en sortir si jamais ça venait à tourner au vinaigre, comme les humains disaient.
Posté le Lun 13 Juil - 17:10
Otsumi Lavnenn
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Bullets in the sand, blood bites the dust
« Quand je te parle de bavures, c’est de dommages collatéraux. Rael n’était pas sûre car les informations ne sont pas certifiées non plus et vont un peu dans tous les sens, mais il ne serait pas impossible qu’il y ait des innocents dans son bordel. Des gens qu’il voudrait tuer pour la revente d’organes. Donc s’il y a des otages, eux, ont doit les sauver et les garder en vie, même si ça fait pas parti du contrat. Mais pour les autres, ceux qui se dresseront contre nous… Non, aucun survivant. Le commanditaire ne veut pas de représailles, donc ceux présents : morts. » « Je m’occupe des futurs cadavres. Tu t’occupes des probables otages. Une gueule de beau gosse avec un titre de commandant rassure davantage. »
C’était un fait indéniable. Il allait davantage inspirer confiance qu’elle, Otsumi n’en doutait pas. Mais ce dont on pouvait douter, c’était si elle pensait réellement ce qu’elle disait, notamment à cause du ton cynique qu’elle employait. Il fallait dire que la jeune humaine n’était pas connue pour avoir une grande palette d’émotions lorsqu’elle parlait… La plus fréquente était un ton cynique, cassant. Le deuxième, presque aussi habituel, était sa froideur. Mais cela se manifestait davantage par l’absence de mots…
« Pas de carte. La rumeur est qu’il s’agit d’un camp creusé dans une espèce de grotte, pas très grande, à priori, mais suffisante pour qu’on soit rapidement encerclé si on s’y prend mal. »
L’absence de carte n’allait pas leur faciliter la tâche, c’était certain, tout autant que le fait que le campement soit situé dans une grotte. Il fallait utiliser le terrain à leur avantage, mais celui-ci étant inconnu, l’aveugle ne serait que le premier choix. D’ailleurs, peut-être faudrait-il envisager d’aveugler ces mêmes bandits ? Les plonger dans le noir en détruisant toute source de lumière ? Non, ils devaient avoir un plan de secours au cas où… Ce n’était pas la meilleure des idées. Tout comme utiliser une arme à feu, trop bruyante, n’allait pas être efficace s’ils voulaient rester discrets et ne pas se faire submerger, et encercler.
« Il doit y avoir des grenades aveuglantes à l’arrière, dans un des compartiments à munition. Asureh fait toujours en sorte que tout soit au maximum de sa capacité avant un départ. On doit aussi avoir des grenades incapacitantes et électriques, si ça peut t’être utile. On est pas très loin. On va atterrir à quelques minutes même pas du camp, en hauteur pour que l’on ait une vision claire de ce qu’il nous attend. Rael m’a donné un programme qui va permettre de scanner la zone avec mon OmniTool, on devrait en savoir plus sur place. » « Utile. »
C’était bien pensé, il fallait l’avouer… Mais faire des compliments n’était pas chose fréquente dans la bouche d’Otsumi. Sylhas allait devoir se contenter d’un « utile » en tant que commentaire et… compliment dissimulé. Il avait peut-être appris à comprendre la jeune femme, à force de travailler avec elle. Elle n’était pas bavarde, elle n’était pas expressive, et était bien plus avare sur les mots que les coups. Mais si l’on disait que le silence était plus parlant que les mots… eh bien chez elle, c’était une vérité vérifiée.
Une fois au sol, ils prirent de quoi s’équiper pour palier à des éventualités, en connaissant la nature de leurs adversaires. La marche fut silencieuse et rapide, quelques minutes de marche n’étaient pas grand-chose, même dans un désert où le soleil frappait fort de sa chaleur. Arrivant sur les hauteurs, les deux compagnons d’armes se couchèrent afin de dissimuler au maximum leur présence. Avec le Turien, la chasseuse de primes observa les données du scan. Deux contre une quinzaine de bandits, et une demie-douzaine d’adhis ? Ce n’était qu’une promenade de santé ! D’autant plus que l’entrée était gardée par… trois bandits, et deux adhis. Un peu trop nombreux pour ne pas se séparer… Même si Sylhas était excellent tireur et sans aucun doute suffisamment rapide pour les abattre… Le grabuge que pourraient faire les adhis risquait d’alerter ceux à l’intérieur de la grotte. Et une grenade serait trop bruyante également. Il allait falloir improviser.
« Je descends. J'en attirer sur la droite, et toi, tu colles une balle dans la tête de ceux qui feront les statues. Ok ? »
Prenant sa lame asari entre ses doigts, bien plus discrète qu’un coup de feu, Ostumi se mit sur le côté droit de l’entrée de la grotte. Là, elle lança une grenade non dégoupillée, et qui donc n’exploserait pas, pour attirer l’attention des gardes. Un humain tomba dans le panneau, accompagné d’un adhi, tandis que les autres restaient à l’entrée. Parfait… Une fois suffisamment proches, elle donna un signal à Sylhas pour prévenir qu’elle allait attaquer, et que donc, ils allaient devoir se coordonner pour abattre tous les gardes en un temps record, de concert. La chasseuse de primes lança sa lame dans le front de l’humain, le tuant sur le coup, avant de se ruer vers lui. Elle attrapa le nouveau cadavre, s’en servant de bouclier contre le souffle de feu que lança l’adhi. Elle jeta le corps commençant à carboniser sur la tête de la bestiole, profitant de cet aveuglement temporaire pour se mettre sur le dos de la créature, atteignant alors son point faible : sa tête. Elle lui planta sa lame, le tuant alors, gardant son corps hors d’atteinte de la mâchoire. Une fois les deux abattus, elle se redressa, n’ayant aucun doute sur le fait que les trois restants avaient été descendus par Sylhas et son fusil de précision. Elle s’épousseta la veste, éteignant par la même occasion une petite flamme qui avait commencé à manger le cuir épais.
« On va leur dire bonjour ? »
Posté le Lun 13 Juil - 21:20
Sylhas Astros
I'll relinquish one bullet. Where do you want it?
Profession : Ancien Spectre, désormais chasseur de primes et d'artefacts Habitation : Kadara, mais aussi beaucoup sur ton propre vaisseau, le LWSS Leviathan
Location not clear, In shadows, we all disappear Hold on, switch gears, We're gone as fast as we appeared |
Cette mission avait tout pour être simple, mais également tout pour être compliquée, et le premier problème résidait dans la possibilité qu’il y ait des otages. Ça rendait tout de suite les choses bien plus compliquées tout simplement parce qu’au moment de tirer les balles, si ça venait à se compliquer, il faudrait prendre attention à ne pas tirer sur eux, ni même à ce qu’ils soient utilisés comme bouclier par les fils de pyjacks qui les gardaient là. Il allait falloir être prudent pour qu’il n’y ait pas plus de dommages qu’il y en avait déjà fait. Autre problème : la zone. Ton espèce était faite pour ce genre de lieux, avec de la chaleur étouffante et un temps particulièrement aride, mais le sable… ? Le sable, c’était ce que tu détestais le plus, avec la neige. Ça s’infiltrait partout, ça rendait les mouvements plus compliqués, moins stables, moins aisés, mais tu t’étais déjà retrouvé en mission sur Elaaden, tu connaissais. Tu n’irais pas jusqu’à dire que tu maîtrisais, mais tu connaissais la zone, tu connaissais ce terrain, mais ça ne le rendait pas moins pénible, en plus de n’avoir aucune idée d’à quoi s’attendre du camp sur lequel vous alliez devoir batailler. Et ça, tu n’allais pas mentir, cela faisait partie de tes inquiétudes aussi. Pour peu que la grotte était ridiculement petite et sans énormément d’embranchements, vous pouviez rapidement finir coincés. De même, si elle était grande, avec des embranchements pas possibles sous terre... Ce qui devait être une mission rapide et sans bavure pouvait vite tourner en une mission de plusieurs jours, avec une traque infernale, et vous n’étiez pas vraiment préparer pour ce genre de choses. Quoiqu’il en soit, tu avais plusieurs inquiétudes au sujet de cette chasse, mais tu n’allais certainement pas les laisser te distraire, pas quand vous étiez si proches de la zone d’atterrissage et la zone. Pas quand Otsumi te sortait quelque chose d’aussi inattendu que ce qui ressemblait à un compliment, et que tu ne pouvais t’empêcher d’éclater de rire à l’absurdité de la chose. Oh, tu ne savais pas si c’était un compliment réel ou si cela en était un tout court, mais tu ne pouvais pas nier que l’absurdité de la chose te faisait largement rire. Nombreux seraient ceux qui te contrediraient, figure toi. Après tout, l’histoire avait dressé de drôles de tableaux sur ton espèce, et même si l’arrivée en Heleus rendait les choses plus simples, il y avait encore des stigmates indélébiles. La majorité des espèces n’avait rien contre les turiens, mais les humains… Après l’activation du relai Charon, et le siège de Shanxi… Eh bien, il y avait toujours une terreur sous-jacente par rapport aux turiens provenant des humains. Tu pouvais comprendre, vraiment. C’était moche, ce qu’il s’était passé là bas. Et encore aujourd’hui, bien que le souvenir soit loin, l’image de votre espèce collait tellement à votre peau qu’il était difficile de l’en dissocier, mais bon… Vous faisiez avec. Et tout ne se passait pas trop mal. Mais ça n’en demeurait que cette remarque, même avec ta soi-disant belle gueule, n’était pas toujours vrai, mais si les turiens étaient souvent fantasmés et sujet à fantasme, malgré tout.
Enfin, tu essayais de ne pas trop t’étendre sur le sujet, mentalement, puisque tu devais désormais faire l’atterrissage de la navette, veillant à ce que les systèmes de furtivité soient opérationnels afin de minimiser le bruit fait par le véhicule mais également pour que les boucliers soient activés. Une fois fait, tu ne tardais pas à descendre, suivi par la mercenaire, bien équipés et prêt à en découdre avec ceux qui allaient les attendre, probablement. Après tout, le bonhomme savait qu’il y avait une prime sur sa tête et qu’il était potentiellement en danger, d’où les autres mercenaires et hors la loi pourrie jusqu’à l’os qu’il avait payé pour le protéger. Pas de chance pour eux, aujourd’hui était le dernier jour d’une courte ou longue carrière. Une fois sur place, après les quelques minutes de marche, tu lanças le scan, veillant à ce qu’il soit en silencieux quand il donna toutes les informations nécessaires. Vous saviez le nombre de personnes qu’il y avait, pas leur emplacement exact, mais les signatures thermiques donnaient à peu près le nombre. Peut-être qu’il y en aura plus s’il y a des souterrains, mais pour l’heure, c’était sur ce chiffre que vous alliez devoir compter, et celui-là uniquement. Tu hochas doucement la tête à la remarque de ta coéquipière avant de t’installer de façon à pouvoir avoir la tête de ceux que tu devais éliminer en ligne de mire. Tu bloquas, lentement et doucement ton souffle de façon à ce que tout se passe bien. Tu n’avais techniquement pas besoin de le faire puisque ton fusil était optimisé jusqu’au centième de pourcentage près, mais c’était un réflexe pris de l’académie, un réflexe qui ne t’avait finalement jamais véritablement quitté. Tu gardas, également, un œil sur ta coéquipière grâce à ton viseur, et lorsque tu remarquas le signal de la jeune femme, tu ne tardas pas à dégainer. La première balle vint se loger entre les deux yeux du premier, le faisant tomber à terre comme une pierre, le Adhi à ses côtés se ruant sur lui en poussant des couinements tandis que l’humain restant essayait vainement de voir d’où venait la balle. Une autre balle ne tarda pas à partir, entre les deux yeux aussi, poussant le corps de l’homme à s’effondrer au sol. Pour le Adhi, tu tiras d’abord sur le flanc pour l’incapacité et l’éviter de foncer sur Otsumi qu’il venait de repérer, puis tu tiras dans la tête une fois la bestiole immobilisée. Tu rechargeas automatiquement ton fusil avant de descendre rejoindre la jeune femme, activant par la même occasion les boucliers kinétiques de ton armure afin que tu sois protégé en cas de problème. Une fois arrivé à hauteur de la mercenaire, tu activas les munitions permettant de briser les boucliers et barrières d’ennemis potentiels avant que tes mandibules ne bougent légèrement dans un simulacre de sourire. Allons-y. Tu pris la tête de la marche, essayant d’être le plus discret possible, et utilisant ton ouïe – devenue fine grâce à des implants cybernétiques – pour repérer le moindre mouvement. Le bruit de balles ne semblait pas avoir alerté ceux à l’intérieur alors tu pressas légèrement le pas jusqu’à arriver dans une salle ronde dont l’estrade sur laquelle vous étiez – métallique – vous donnait un avantage certain sur ce qui se passait en bas. Tu te mis à couvert derrière une rambarde protégée avant d’utiliser à nouveau ton scanner de façon à détecter complètement les signatures thermiques. De visuel, tu n’avais pas vu votre homme dans la pièce, mais il y avait un autre couloir à gauche, donc potentiellement de nouveaux ennemis et le reste de ceux vus par le premier scan. Dans cette pièce, il y avait deux adhis, postés de chaque côté de l’entrée du couloir, comme des chiens de garde, ainsi que six humains qui déambulaient. Certains à côté de grosses caisses, d’autres à côté des stocks d’armes et armures. Tu remarquais, via le scan, un système d’alerte, présent sur le mur à côté de l’entrée du couloir. Je peux désactiver l’alarme à distance, normalement, mais ce sera que pour une courte durée. Tu murmurais à la mercenaire, avant de jeter un rapide coup d’œil aux différents mercenaires postés dans la salle. Faut qu’on se divise le travail. Tu soufflais doucement tandis que tes doigts tapotaient déjà sur ton omnitool pour lancer le programme de piratage installé par ta courtière. Le programme permettait de désactiver, pendant une courte durée, l’alarme, et il allait falloir être rapide pour pouvoir éliminer ceux présents. Une fois le programme lancé, tu regardas ta coéquipière avant de sortir deux grenades fumigènes de ton armure. Elles étaient silencieuses, faites justement pour la diversion et la furtivité. Tu lui en tendis une, juste au cas où que ce soit nécessaire à un moment ou un autre. J’ai une lunette thermique grâce à mon viseur, je balance la grenade vers les caisses, je tire. Je m’occupe de ceux à côté des caisses, au fusil, et tu t’occupes des adhis qui ne seront pas sous la fumée. On finit les trois qui manquent après dispersion de la fumée, à moins que tu arrives à les avoir avant, ou que j’arrive à les avoir. Tu ordonnas, attendant sa réponse avant de calculer une dernière fois l’angle d’attaque et de lancer la première grenade, la fumée emplissant sans mal une partie de la pièce – la partie dont tu avais besoin. Tu repris très rapidement ton fusil, et tu ne tardas pas à tirer dans la tête du premier, puis du second, les tuant sur le coup. Le troisième fut plus compliqué, s’agitant comme un ver au milieu de la fumée, mais tu ne tardas pas à le neutraliser aussi, tirant cette fois-ci en pleine poitrine. L’idiot ne portait pas d’armure. Erreur de débutant. Profitant que la fumée ne s’était pas encore totalement désintégrée, tu tiras sur un quatrième que tu mis à genoux et désarma pour le laisser à Otsumi, avant de tirer sur un cinquième que tu achevas d’une balle entre les côtes. Tu vérifias la zone une dernière fois, une fois que la fumée était partie, avant de descendre l’estrade fusil à la main. Tu fis le tour des hommes abattus, vérifiant si l’un comme l’autre n’avait pas la marque que tu cherchais, le tatouage tout particulier, mais non. Notre homme n’est pas là. Tu grognais avant de t’approcher des caisses. Tu aurais dû te douter, à l’odeur qui s’échappait de la pièce, que ces caisses-là ne contenaient tout simplement pas du matos, et tu fermas les yeux quelques secondes après avoir ouvert la première caisse, claquant aussi silencieusement que possible le couvercle. Quels putains d’enfoirés. Des organes. Adultes. Enfants. Alien. C’était purement et tout simplement immonde. Tu n’avais vraiment pas d’autre mots pour décrire ce que tu venais de voir et de sentir. Tu te détournas toutefois des caisses pour rejoindre l’entrée du couloir, le regard plus fermé que d’habitude. On continue. Tu ordonnais, ta voix soudainement dénuée de toute jovialité.
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Bullets in the sand, blood bites the dust ≠ ft. Otsumi Lavnenn