Bullets in the sand, blood bites the dust ≠ ft. Otsumi Lavnenn
Posté le Lun 13 Juil - 22:06
Otsumi Lavnenn
I'll relinquish one bullet. Where do you want it?
I am my own devil. Profession : Chasseuse de primes Habitation : Kadara
Bullets in the sand, blood bites the dust
Evidemment, ce premier assaut fut un succès complet. Cinq pauvres ennemis isolés contre eux deux ne feraient pas le poids, pas un seul instant. Otsumi laissa le Turien prendre la tête de la marche, car après tout, c’était lui qui avait le scanner permettant de localiser autant que possible la signature thermique des cibles, et avec plus ou moins de précision, leur emplacement également. Tant qu’ils étaient suffisamment proches, tout du moins. Elle suivit le mouvement, arme de feu au poing cette fois, car la discrétion n’était pas la priorité désormais, mais la rapidité. Pas en voyant tous ceux qu’il y avait dans cette grotte… A couvert elle aussi derrière une rambarde protégée, la même que celle de Sylhas afin de pouvoir communiquer en faisant le moins de bruit possible, elle regardait le scan également. Le nombre d’ennemis était deux fois plus important dans la pièce voisine… Mais rien dont ils ne pourraient venir à bout tant qu’ils travaillaient en équipe coordonnée, comme à chaque fois qu’ils étaient en duo.
« Je peux désactiver l’alarme à distance, normalement, mais ce sera que pour une courte durée. »
Otsumi hocha la tête en guise de réponse. Ce sera suffisant, quelques secondes, si elles étaient bien calculées, étaient plus que nécessaire pour venir à bout de ces gêneurs.
« Faut qu’on se divise le travail. » « Ok. Ton plan ? »
La chasseuse de primes prit la grenade que son compagnon d’armes lui tendait, reconnaissant sans peine de quoi il s’agissait, avant de l’accrocher à sa ceinture. Inutile de la gaspiller maintenant, surtout si Sylhas utilisait la sienne immédiatement.
« J’ai une lunette thermique grâce à mon viseur, je balance la grenade vers les caisses, je tire. Je m’occupe de ceux à côté des caisses, au fusil, et tu t’occupes des adhis qui ne seront pas sous la fumée. On finit les trois qui manquent après dispersion de la fumée, à moins que tu arrives à les avoir avant, ou que j’arrive à les avoir. » « Go. »
Nul besoin de tergiverser, ce serait une perte de temps. Et plus celui-ci filerait, plus ils risquaient de se faire repérer et donc de faire foirer la mission. L’assassinat discret n’était pas sa méthode préférée, bien qu’elle l’ait apprise auprès de Rosso, devant être capable de tuer selon n’importe quelle méthode… Mais parfois, c’était la meilleure solution. Il fallait adapter la mort selon les situations.
Une fois la fumée suffisamment importante pour créer la confusion, Otsumi se rua dans la pièce, restant au ras du sol afin de pouvoir abattre les adhis. Ils étaient perdus, ne sachant que faire, notamment à cause de leurs humains qui ne tenaient pas en place. Le premier chien de garde fut simple à tuer, un coup d’omnilame dans le crâne et bonne nuit à jamais. Mais le deuxième, ayant senti la présence de l’intruse, commença à courir, gueule ouverte et crocs dehors, prêt à mordre. Malheureusement pour lui, la préparation de ce petit assaut avait donné l’avantage à la chasseuse de primes, qui lui tira une balle entre les deux yeux. Les adhis terrassés, il fallait s’occuper des humains restants. D’ailleurs, elle en vit un tomber à genoux devant elle, désarmé. Un sourire sadique se dessina sur les lèvres de la jeune femme, qui plongea sa lame dans la gorge du mercenaire, lui tranchant d’un coup l’aorte et la trachée. Il n’allait pas tarder à mourir. Alors il fallait s’occuper du dernier. Ses mouvements de panique le rendaient vulnérable… L’approcher fut alors un jeu d’enfant, si bien qu’elle s’offrit le luxe de poser le bout du canon de son pistolet contre la tempe du hors-la-loi, avant de tirer une balle fatale.
La fumée se dissipa sur une salle désormais emplie de cadavres au milieu desquels se tenaient Otsumi, assise tranquillement sur l’une des caisses.
« Notre homme n’est pas là. »
Elle haussa simplement les épaules. Cela rendait donc la traque plus longue et donc, prolongeait ce jeu amusant.
Elle s’approcha de Sylhas, regardant d’un œil distrait le contenu des caisses. Ce ne la surprit pas, et lui fit même avoir un léger sourire moqueur. Ou plutôt… sadique ? Une promesse de mort, pour ceux qui avaient choisi de vivre du trafic d’organes et qui s’étaient regroupés ici. Quelle erreur stupide de penser qu’ils allaient rester éternellement impunis…
« Un vrai festin. » « Quels putains d’enfoirés. »
Tous ces organes ne lui donnaient un haut-le-cœur. Non pas qu’elle n’en avait rien à faire, elle aussi était contre ce genre de pratiques. Si elle était encore sous la tutelle de Rosso, sa réaction aurait été différente… Elle aurait pensé à s’approprier ces caisses afin de vendre les contenus pour elle-même. Mais depuis qu’elle avait grandi sous la protection et l’apprentissage du propriétaire du Bounty, elle voyait les choses autrement. Ces barbaries n’étaient pas tolérables. Plus maintenant.
« On continue. » « Direction le niveau suivant des Enfers. »
Restant à couvert, tous deux avancèrent jusqu’à leurs prochaines victimes. Une autre salle, d’autres gardes, mais bien moins nombreux cette fois. Il n’y en avait que deux ? Et un seul adhi ? Pourquoi si peu ? Les ricanements qu’ils poussaient et leur conversation graveleuse donna la réponse. Il y avait un otage dans cette pièce, peut-être même deux. Et une femelle, mais de quelle race ? Peu importait, il fallait les abattre. D’ailleurs, l’angle était parfait. Sylhas pourrait abattre les deux mercenaires d’une seule balle, leurs têtes étant alignées.
« Occupe-toi des humains, moi de l’adhi. »
Discrètement, elle se faufila derrière les gardes, à pas de loup, posant son doigt sur ses lèvres afin d’indiquer à la prisonnière de ne pas donner la moindre indication quant à sa présence. Elle fit signe au Turien de tirer, et profita de la surprise de l’animal qui avait dégagé un accès à sa tête, afin de l’abattre lui aussi d’une balle bien placée. Otsumi hocha la tête en direction de Sylhas afin de lui indiquer que tout était sous contrôle désormais. Elle fixa l’otage, puis son compagnon d’armes.
« Ne la libère pas de suite. On les prend tous ensemble quand ce sera fini. »
Elle n’avait pas confiance… Qui sait si elle n’allait pas voler leur navette et partir avec ? La peur pourrait pousser cette otage à commettre quelques idioties.
Posté le Mar 14 Juil - 0:21
Sylhas Astros
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Profession : Ancien Spectre, désormais chasseur de primes et d'artefacts Habitation : Kadara, mais aussi beaucoup sur ton propre vaisseau, le LWSS Leviathan
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Le plan fonctionnait jusqu’ici. A merveille, même. Tu étais surpris, encore, de voir l’efficacité avec laquelle vous réussissiez à vous tirer d’une affaire pareille. C’était probablement parce que vous vous faisiez confiance, comme tu le fais avec chaque membre de ton équipage. Après tout, même avec Rux, vous réussissiez des missions avec des taux de réussites terriblement bas en combinant la finesse de ton fusil de précision et la puissance de son fusil à pompe. C’était plus ou moins pareil avec Otsumi. Tu étais dans la furtivité, la discrétion afin que tes balles aient encore plus d’impact, et elle… Elle était brute, elle était la sauvagerie même, la barbarie, presque. Si tu avais été encore un Spectre, tu n’aurais probablement pas travaillé avec elle pour ces raisons qui, pourtant, te sauvaient la mise plus d’une fois lors de chasses un peu périlleuses où tu avais besoin de quelqu’un qui n’avait pas le sens moral que tu possédais toi. Tu n’aurais probablement pas travaillé avec elle, parce que ton sens moral te l’aurait interdit. Aujourd’hui, les choses étaient un peu différentes, et ton sens moral, ton aiguille éthique, tournait différemment. Tu avais l’esprit plus ouvert à des possibilités différentes. Il y avait, bien évidemment, des choses qui ne changeaient absolument pas, comme ton besoin de protéger les autres – de les sauver même – ou même encore de faire le plus de bien possible, mais tu savais aussi que tu étais plus enclin à tuer de sang-froid quelqu’un. Alors qu’à l’époque… Quand on te proposait mort ou vif, tu ne réfléchissais même pas : c’était vif. Tu en avais vu, des salopards, s’en tirer avec cette moralité que tu essayais de te tenir, avec ce livre de code que tu gardais précieusement entre tes mains pour ne pas faillir à la morale propre du titre que tu possédais. Tu en avais vu, des saloperies, passées sous ton nez sans que tu puisses faire quoi que ce soit parce que ton éthique t’interdisait de le faire, et que le mieux, encore, était d’enfouir quelqu’un dans une prison à haute sécurité, et être confronté à la soi-disant justice du Nexus. Une Justice qui s’était rabattu sur toi comme un marteau. Pour tout le bien que tu avais réussi à faire, tu avais pris la même dose inverse en te faisant chasser du Nexus. Curieuse chose, curieuse destinée.
Il en demeurait que ton sens éthique avait quelque peu changé, pas diamétralement, mais un peu quand même. Si bien que voir ses organes dépecés de tout corps, ça te remontait un haut le cœur terrible, même si tu en avais déjà vu. Tu avais déjà vu pire, même, mais ça te donnait toujours les mêmes sensations, et celle cuisante de vengeance qui faisait gronder tes subharmoniques avec une certaine volubilité. Tu n’étais pas sûr que les oreilles de la mercenaire puissent les entendre, mais s’il y avait un krogan ou un turien dans les parages, tu étais probablement déjà repéré. Qu’importe. Tu remarquais que la scène ne semblait pas déranger la mercenaire, et ça ne t’étonnait pas vraiment. Elle avait le visage et l’attitude de quelqu’un qui en avait vécu bien trop pour pouvoir en dire, et toi, tu n’avais pas les tripes de lui demander parce que même si tu savais que tu pouvais aisément la mettre au tapis rien que grâce à ta stature turienne, tu ne voulais pas non plus perdre quelqu’un avec qui tu travaillais bien. Les connaissances de confiance étaient particulièrement rares à Kadara. La mention des enfers, toutefois, était particulièrement juste et tu la suivis cette fois-ci, prenant garde à ne pas faire trop de bruit et à toujours garder un œil sur ton scanner pour pouvoir repérer les signatures thermiques. Une fois à proximité, tu hochas la tête à la commande de ta partenaire avant de prendre la tête des humains dans ta ligne de mire, attendant le signal de la jeune femme pour tirer. La balle n’eut aucun mal à se loger dans la première tête puis dans la seconde avant d’aller se ficher dans le mur au fond, les corps tombant comme des pantins contre le sol sablonneux. Tu te rapprochas ensuite de l’otage et de ta partenaire, approuvant ses propos. Il s’agissait d’une humaine, les chevilles liées, et tu pouvais voir, derrière elle, un enfant, recroquevillé sur lui-même. Probablement malade. Le gamin est malade. Il ne faut pas qu’on traine pour qu’il puisse recevoir des soins. Tu annonças à ta coéquipière avec un regard en coin avant que tu ne reposes la totalité de ton regard sur la jeune femme, quelque peu terrifiée. Tu remarquas également l’absence d’OmniTool à son bras, ce qui voulait clairement dire qu’elle ne comprendrait pas ce que tu dirais. Tu soupiras avant de sortir une dose de Médigel de ton armure, déposant la dose au sol. Elle n’a pas d’OmniTool, elle ne me comprendra pas. Dis-lui d’utiliser le médigel pour le gamin, ça calmera un peu les symptômes. Tu ordonnas avant de rejoindre l’entrée du couloir suivant, probablement la dernière pièce à en croire le scan. Une signature supplémentaire était apparue : votre homme. Tu essayas un scan plus approfondi pour avoir une idée de la tête de la pièce, mais ton programme n’y arrivait pas à cause d’ondes bloquantes. Il y avait deux autres otages, votre homme, quatre hommes de mains et le dernier adhi. Ça allait être moins simple.
Tu attendis que ta coéquipière te rejoigne pour continuer l’ascension dans le couloir, jusqu’à que la pièce s’ouvre sous vos yeux. Cette fois-ci, ils semblaient un peu plus en alerte, et tu pouvais aisément voir, de là où tu étais, votre homme ainsi que les deux otages, turiens cette fois-ci. Une femelle et son petit. Tu grognas, ce qui attira l’attention de la turienne qui te répondit grâce à ses subharmoniques, à une fréquence si basse qu’il était même difficile pour toi de pouvoir intercepter la totalité de ce qui était dit. Tu tendis un bras pour arrêter Otsumi. Vous étiez, là où tu étais, camouflés par un pilier, mais clairement… la discrétion ne servirait à rien ici, à moins de jouer sur Otsumi. Tu inspiras un coup. Tu vas devoir faire une partie du boulot. Vu leur disposition, on peut pas attaquer frontalement, ni même jouer sur la furtivité. Tu es rapide, c’est ton avantage, utilise les piliers, camoufle-toi. Je vais faire diversion, me dévoiler complètement, et toi, tu vas essayer d’en tuer le maximum avant d’utiliser la grenade. Dès que je tue le adhi, tu t’actives. Laisse-moi notre homme, je m’en occupe. Et fais attention aux deux otages. Tu soufflas avant de détendre ton bras pour la laisser s’activer correctement dans la pièce et faire ce qui était demandé d’elle à ce moment précis. Tu jouais tout sur la confiance. Si elle ne suivait pas tes ordres, ça pouvait très vite virer au drame et au bain de sang, et elle savait que tu ne le voulais pas. Tu espérais qu’elle suivrait tes ordres, vraiment. Tu inspiras un grand coup, repliant ton fusil de précision dans ton dos avant de prendre ton pistolet, chargeant les munitions cryogéniques. Tu finis par t’avancer, toussant un grand coup pour attirer l’attention des fusils sur toi. Ils n’allaient pas tirer. Le adhi se mit à grogner en même temps que l’homme se retournait, montrant un sourire malsain alors qu’il tenait un foie – humain ? – entre les doigts. Mais qu’est-ce que tu fous là, toi ? Comment t’es rentré ici ? Où sont mes mecs ? Tu esquissas un léger rire alors que tu t’avançais un peu plus, priant pour que tes boucliers soient opérationnels si jamais ça venait à virer au drame. Tu sentais les hormones de peur et de tension s’échappées des hommes autour de toi, et la crainte dans les subharmoniques de l’otage, mais ce qui te terrifiait le plus, c’était le calme incroyable de l’homme en face de toi. Morts. Tu sais, un fusil de précision, ça fait des malheurs. Quant à savoir ce que je fais ici, t’es pas sans savoir qu’il y a une prime sur ta tête, plutôt basse vu les horreurs que tu fais. L’homme grogna aussi, et tu répondis par un grognement de ton propre cru, tes mandibules bougeant légèrement pour dévoiler tes propres crocs. Un duel de dominance ? Très bien. Tu avais bien plus d’hormones que lui à dégager, et sans ses hommes ? Il n’était rien, rien de plus qu’un misérable insecte. Putain d’merde, c’qui qui t’envoie ? Jaar’rik ? Pelma ? Putain d’merde, et toi trou d’cul, lâche le adhi, qu’on en finisse avec cet oiseau de merde. Tu esquissas un léger sourire de ton cru alors que tu tournais légèrement la tête pour croiser le regard du adhi dans lequel tu fichas une balle entre les deux yeux, la munition gelant la totalité de son corps en quelques rapides secondes. L’attaque ne manqua pas de surprendre votre homme, et soudainement, la confiance avait disparue pour laisser place à la crainte, surtout quand la grenade aveuglante explosa et que ses hommes se mirent à gémir un à un sous les coups de ta coéquipière. Tu pris garde de ne pas te retrouver entre des feux croisés en te planquant derrière une caisse, vérifiant que l’autre abruti ne s’échappait pas. Une fois les hommes exécutés et la fumée de la grenade écartée, tu finis par rejoindre l’homme, accroupi au sol comme un lâche, le dos contre le mur, acculé comme un animal apeuré. Tu as ce que tu mérites, nan ? Tu penchas légèrement la tête alors que tu posais le canon de ton pistolet entre ses yeux. Tu attendis, quelques minces secondes, de l’entendre geindre avant de tirer, des morceaux de cervelle collant alors au canon de ton pistolet mais également – et surtout – au mur derrière lui. Tu nettoyas rapidement ton pistolet avant de te baisser et d’activer ton omnilame, coupant son doigt avant de le ranger dans un compartiment stérile prévu à cet effet. Tu pris une photo du corps avec ton omnitool avant de te tourner vers ta coéquipière. Ça c’est du bon boulot. Bien joué. Tu soufflas avant de poser la main sur son épaule, doucement, et de finalement rejoindre l’otage, communiquant dans ta langue maternelle avec elle pour qu’elle puisse avoir confiance. Elle sortit docilement de la cage dans laquelle elle était, son petit dans les bras. Au moins, une bonne chose de faite. Pas de dommages collatéraux.
Posté le Mar 14 Juil - 10:48
Otsumi Lavnenn
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I am my own devil. Profession : Chasseuse de primes Habitation : Kadara
Bullets in the sand, blood bites the dust
Sylhas était du même avis, mais sans doute pas pour les mêmes raisons. Peut-être que lui craignait que cette mère et son enfant se mettent en danger et du coup, fassent échouer la mission, même si cela serait de manière involontaire ? Otsumi, elle, n’avait pas confiance et pensait que cette otage chercherait un moyen de fuir le plus loin possible et en voyant leur navette, la prenne. Et qui sait si elle avait des compétences en hacking, pilotage ou n’importe quoi d’autre qui lui permettrait de faucher leur moyen de transport ? Non, elle ne voulait pas prendre le moindre risque.
« Le gamin est malade. Il ne faut pas qu’on traine pour qu’il puisse recevoir des soins. »
La chasseuse de primes se contenta d’hausser les épaules. C’était dommage en un sens, car elle ne pourrait pas s’amuser trop longtemps… Mais ce n’était pas une mission qui devait traîner en longueur. Après tout, tous devaient se retrouver ce soir, leurs missions terminées. Alors pas de fun en torture, ce sera pour une autre fois. Cela aurait été particulièrement amusant de faire pleurer un meurtrier qui se prenait pour un gros dur…
« Elle n’a pas d’OmniTool, elle ne me comprendra pas. Dis-lui d’utiliser le médigel pour le gamin, ça calmera un peu les symptômes. » « Et vu la tête qu’elle te fait, elle ne doit pas trouver les Turiens sexys. »
L’otage avait l’air totalement apeurée et protégeait son enfant de son corps, autant qu’elle le pouvait. La chasseuse de primes soupira, sachant pertinemment qu’encore une fois, le Turien avait raison. Elle s’approcha alors de la cage et prit le médigel, le tendant à la femme.
« Ton gosse est malade, alors utilise ça si tu veux pas qu’il crève. Et vous restez silencieux. On viendra vous chercher une fois cet endroit nettoyé. »
La femme fut hésitante mais finit par prendre la fiole, murmurant un merci, avant de l’appliquer à son enfant, avec délicatesse. Bon, au moins une bonne chose de faite, se disait Otsumi en soupirant. Retour au vrai jeu !
Elle se rapprocha de Sylhas, le suivant pour continuer leur mission, regardant les signatures thermiques sur le scan. Cela semblait être la dernière pièce… Il devait forcément y avoir leur cible principale. Mais cela voulait également dire qu’il allait falloir s’y prendre autrement, car ils auraient l’avantage de la mobilité, même si enfermés dans cette pièce. Au bras levé, Otsumi se plaça derrière un abri, comprenant que leur dernière fusillade allait bientôt commencer.
« Tu vas devoir faire une partie du boulot. Vu leur disposition, on peut pas attaquer frontalement, ni même jouer sur la furtivité. Tu es rapide, c’est ton avantage, utilise les piliers, camoufle-toi. Je vais faire diversion, me dévoiler complètement, et toi, tu vas essayer d’en tuer le maximum avant d’utiliser la grenade. Dès que je tue le adhi, tu t’actives. Laisse-moi notre homme, je m’en occupe. Et fais attention aux deux otages. » « Ok. »
Elle pencha la tête pour observer la pièce comme il se devait, repérant où elle devait se rendre le plus tôt pour être le mieux camouflée à tous les regards. Elle n’avait pas le droit à l’erreur et se devait d’être la plus rapide possible. Après quelques secondes d’observation, elle hocha la tête par l’affirmative, en regardant le Turien, puis se mit à marcher rapidement, tout en restant accroupie. Otsumi se planqua derrière l’un des piliers, ayant une vue suffisante sur tous les occupants de cette pièce. Il lui suffirait d’un seul mouvement de plus pour être dans une position idéale pour tous les tuer. Restant cachée, elle attendit que Sylhas commence sa diversion. Le timing allait devoir être idéal… Le toussotement fut son signal. Elle se pencha discrètement, profitant de leur petite conversation pour observer, analyser, et surtout mémoriser les emplacements exacts de chacun des mercenaires. Elle devait frapper vite et fort, et ne leur laisser aucune chance.
« Mais qu’est-ce que tu fous là, toi ? Comment t’es rentré ici ? Où sont mes mecs ? » « Morts. Tu sais, un fusil de précision, ça fait des malheurs. Quant à savoir ce que je fais ici, t’es pas sans savoir qu’il y a une prime sur ta tête, plutôt basse vu les horreurs que tu fais. » « Putain d’merde, c’qui qui t’envoie ? Jaar’rik ? Pelma ? Putain d’merde, et toi trou d’cul, lâche le adhi, qu’on en finisse avec cet oiseau de merde. »
Un sourire amusé passa sur les lèvres d’Otsumi. S’il savait qu’il venait de signer son arrêt de mort… Le adhi abattu d’une balle, la chasseuse de primes lança sa grenade aveuglante et sortit de sa cachette, yeux clos car n’ayant pas de protection oculaire. Comme elle avait retenu les positions des mercenaires, elle put attaquer à l’aveugle, tirant sur les quatre hommes de mains et les tuant sans difficulté. Il fallait dire qu’une balle à l’arrière de la tête était facilement fatale… Et à cet instant, la vitesse était leur véritable atout, alors pas question de jouer. La fumée commençait à se dissiper et la chasseuse de primes en profita pour aller tailler les tendons de leur cible, afin de l’empêcher de fuir. Hors de question de prendre un risque et laisser à leur proie la moindre chance de leur filer entre les doigts. Elle lui tira également dans un bras à bout portant, afin de l’incapaciter quant à l’utilisation de n’importe quelle arme. La fumée entièrement retombée, l’homme était accroupi au sol, le dos contre le mur, à leur merci. Otsumi, quant à elle, était face à lui, accroupie, jouant avec sa lame asari, un sourire sadique sur les lèvres. La peur dans ses yeux était un vrai délice…
« Tu as ce que tu mérites, nan ? »
Elle laissait à Sylhas le soin de porter le coup fatal, s’amusant plutôt de cette scène particulièrement humiliante pour ce futur cadavre. La balle de l’arme du Turien fit exploser la cervelle et une partie de la boîte crânienne de la cible, le tuant avec aisance. Elle se redressa sur ses jambes, n’ayant plus rien à regarder, il était mort, c’était donc la fin de leur mission. Elle rangea sa lame dans son fourreau, laissant le commandant récolter les preuves de leur contrat achevé, la cible décédée.
« Ça c’est du bon boulot. Bien joué. » « Toi aussi. »
Otsumi le regarda un instant, le laissant aller libérer les deux otages Turiens. Elle sortit de la pièce et alla quant à elle s’occuper d’ouvrir la cage des deux otages humains. Elle savait qu’elle leur inspirerait bien plus confiance que Sylhas, tout comme c’était le cas inverse pour les deux autres anciennes victimes du trafic d’organes. Ce qui était un comble selon elle… Faire confiance en se basant sur la race… Ah, s’ils savaient…
Il était maintenant temps de rentrer au Léviathan… Heureusement que les otages n’étaient pas que des adultes, sinon, la place aurait été restreinte dans la navette. D’ailleurs, maintenant que les mercenaires étaient tous morts et les otages libérés, ils pouvaient tous sortir et prendre le chemin du retour. Cependant… Otsumi était partagée quant à elle. Elle avait envie de faire un feu de joie en brûlant tout ça, mais en même temps, ces organes pourraient être utiles pour sauver des vies. Après tout, ils étaient là, et leurs anciens propriétaires morts. Ce serait du gâchis, non ?
« On crame tout ou on laisse des vrais toubibs récupérer tout ça ? »
Posté le Mar 14 Juil - 12:05
Sylhas Astros
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Si l’humaine ne te trouvait pas sexy ? C’était fort probable, et pour une fois, tu t’en fichais pas mal. En fait, même la majorité du temps, tu t’en fichais. Tu utilisais tes charmes et le fantasme turien pour pas mal de raisons, mais pour un otage, ce n’était pas vraiment ce qui comptait. A l’heure actuelle, tu avais surtout besoin que son gamin soit en sécurité, et qu’elle également. Et puis, pour peu que l’autre abruti avait embauché des turiens, elle devait sûrement avoir une mauvaise expérience avec eux. TU ne pouvais alors tout simplement pas la blâmer d’avoir du mal avec toi. Rajouté à cela le simple fait qu’elle ne comprenait probablement pas ce que tu disais à cause de la barrière du langage, ça devait effectivement être plus que perturbant et particulièrement effrayant même, dans une certaine mesure. Alors non, vraiment, tu ne pouvais absolument pas la blâmer d’être effrayée et d’avoir peur que tu lui fasses du mal aussi. C’est pour ça que tu laissais Otsumi s’en charger, elle avait clairement un faciès qui apportait moins la confiance, certes, mais la barrière de la langue rendait les choses plus simples, curieusement. Les intentions étaient plus facilement définies et la barrière de la peur aisément dissimulée et tombée pour que tout se passe pour le mieux.
Le reste de la mission ? Elle se passa comme prévu. Ta coéquipière suivit tes ordres à la lettre, ce qui donna exactement ce qu’il fallait pour que tout se passe comme sur des roulettes. Une grenade par ci, une balle par là, quelques coups d’épées, et finalement, la balle finale qui explosa la boîte crânienne de celui qui se prenait pour dieu en jouant avec les organes d’êtres vivants. Tu ne supportais pas ce genre de choses, comme les esclavagistes. Il y en avait moins en Andromède que dans la Voie Lactée, si tu t’en tenais aux vieux rapports de missions que tu avais lu provenant de la Citadelle de la Voie Lactée. Mais il y en avait eu. Tu avais été sur une affaire de ce type, au tout début de ton mandat de Spectre. Un vieux turien qui s’était dit que récupérer des orphelins et des gens un peu faibles de constitution pour en faire des esclaves, les revendre à d’autres groupes, c’était une bonne idée. Tu avais pris un sacré plaisir à l’abattre. Le premier, d’ailleurs, que tu avais véritablement abattu parce que le Conseil le demandait. Il fallait qu’il soit annihilé, et pas juste mis hors d’état de nuire, alors tu avais appliqué les commandes. Tu avais tué, une balle, entre les deux yeux, après l’avoir mis à genoux en tirant exactement là où ça lui ferait le plus mal. Même s’il était resté en vie, il n’aurait probablement jamais pu marcher à nouveau. C’était une mission satisfaisante, avec un sentiment de travail bien fait, mais aussi une des rares missions où la brutalité de ton ancien métier ressortait. Tu étais les mains du conseil, celui qui n’hésitait pas à se salir pour que le conseil n’ait pas le faire et pour éviter à quiconque d’autre de le faire. C’était un sale boulot, en soi, même s’il était particulièrement gratifiant. Ça restait un sale boulot de nettoyage. Il n’y avait pas les mêmes lauriers que dans la milice, avec tout l’aspect d’enquête et de rapport avec les victimes, ce n’était pas comme la Blackwatch non plus. Être spectre, c’était être les mains d’un conseil qui était pourtant déjà sale, qui avait les mains déjà tâchées de sang. Mais en tant qu’agent, on se salissait bien plus qu’eux, et tu avais accepté ça. Tu savais pourquoi tu signais, tu ne savais pas jusqu’où la souillure irait. Même aujourd’hui, tu n’étais pas sûr d’avoir trempé dans un quart de ce que certains anciens spectres de la Voie Lactée avait trempé. Rien qu’à voir la mythique Jane Shepard, ou encore Nihlus Kryik. Des personnalités encore marquantes aujourd’hui dans l’histoire de vos espèces. Enfin, il en demeurait que ce travail, d’être Spectre, était révolu pour toi aujourd’hui, et tu n’étais pas sûr que si on te proposait d’y retourner, tu y retournerais. Ce que tu faisais maintenant, ça te plaisait dans une certaine mesure. C’était l’impossibilité de retourner au Nexus sans qu’il y ait une tonne de papiers qui te rendait nerveux, qui te rendait triste malgré tout.
Tu finis ce que tu avais à faire avec le cadavre, envoyant rapidement la preuve photographique au commanditaire du contrat. Quelques minutes après, tu recevais la moitié de la prime. La seconde moitié ? une fois le doigt entre leurs mains. Tu t’occupas ensuite des deux autres otages, prenant soin de rassurer la mère avec les mots les plus rassurants que tu pouvais avoir dans ton vocabulaire, et en jouant de tes subharmoniques pour leur permettre d’être véritablement rassurés et confortables vis-à-vis de vos intentions. Toutefois, tu te stoppas dans ta marche en direction de la sortie à la question d’Otsumi. Tu te retournas, gardant un œil sur les quatre otages qui vous attendaient, sagement, devant l’entrée. Tu jetas un coup d’œil aux caisses contenant les organes, et tu grognas. Ramenons les deux grosses caisses à Neo-Tuchanka. On enverra les coordonnées aux équipes compétentes pour qu’ils viennent chercher le reste. ça te plaisait pas, de prendre ce genre de choses avec toi, mais en même temps.. Si cela pouvait sauver d’autres vies, c’était probablement le meilleur choix à faire. Après tout, certes, ça ne faisait pas parti du contrat, mais ça pouvait aider quelques personnes, surtout à Neo-Tuchanka et leur centre médical. Alors… Ouais, autant prendre les caisses. Tu répertorias les coordonnées sur ton OmniTool avant d’attraper la plus grosse des deux caisses et de reprendre le chemin en direction de la navette, vérifiant que les otages vous suivaient bien. Une fois arrivés à la navette, tu déverrouillas la porte afin qu’ils puissent s’installer et tu posas la caisse également. Tu te tournas vers Otsumi. Il y a du médigel supplémentaire dans un des tiroirs, au-dessus des sièges, donne-leur s’il-te-plaît, on sait pas l’étendue de leurs blessures. Tu soufflas avant de t’éloigner quelque peu de l’entrée du vaisseau. Tu tapotas pendant quelques secondes sur ton OmniTool, correspondant avec le commanditaire pour voir le reste des choses à voir, notamment sur quand tu retourneras à Kadara pour récupérer la prime. Probablement demain, le temps que tout soit opérationnel auprès du Leviathan et que vous ayez une nuit de sommeil. Ou du moins, que les espèces dormant le plus au sein de ton vaisseau puissent dormir. Toi ? Comme le krogan à bord, vous n’aviez besoin, en tout et pour tout que de quatre heures de sommeil pour être parfaitement d’attaque. Jayleen ou Emma par contre ? Un cycle complet de sept à huit heures selon les jours. Tu te doutais qu’Otsumi devait être dans la même ligne. Et tu avais besoin de ta pilote en forme, donc dans tous les cas, ce soir était off-limits pour repartir. Tu la contactas d’ailleurs. Jayleen, c’est Sylhas. Oui, on a fini. Non, ça s’est bien passé, t’en fais pas. On sera de retour d’ici une demi-heure à la LZ de Neo-Tuchanka. Tu peux faire venir une équipe médicale, pour turien et humain ? Ouais, il y avait quatre otages. Deux adultes, deux enfants, turien et humain. Parfait, merci. Tu coupas l’appel avant de retourner tes yeux sur ton OmniTool, préparant le transfert de crédits pour ta coéquipière. Ils t’avaient versé la moitié de la prime, alors tu lui versas cette moitié. Tu garderas celle qui te sera donné quand tu déposeras le doigt au commanditaire, et que tu pourras mettre cette mission derrière toi pour t’atteler à une autre. Tu ne tardas pas à rejoindre la navette et y entrer, verrouillant derrière toi la porte avant de prendre ta place aux manettes de la navette. Je t’ai versé la moitié de la prime, comme prévu. Tu annonças à Otsumi avant de faire ronronner le moteur de la navette, le sable virevoltant un peu partout autour de vous tandis qu’elle décollait légèrement du sol. Et maintenant, on rentre. Tu soufflas avant d’activer l’itinéraire sur le tableau de bord et de prendre les manettes en main pour pouvoir conduire, et permettre à cette navette de quitter ce trou à rats.
Posté le Mar 14 Juil - 12:44
Otsumi Lavnenn
I'll relinquish one bullet. Where do you want it?
I am my own devil. Profession : Chasseuse de primes Habitation : Kadara
Bullets in the sand, blood bites the dust
Ces caisses d’organes pouvaient être utiles, elle n’était pas idiote. Elle s’en fichait pas mal au fond, ça ne la regardait pas, elle ne faisait que son travail, et était contre le zèle, sauf quand il s’agissait de s’occuper de ses proies. Mais là… Elle travaillait avec quelqu’un, et Sylhas était plus altruiste qu’elle. Chose qui n’était pas bien compliquée, en soi… Il décida de prendre les caisses, seulement deux grosses, pour commencer, chose logique, il n’y avait pas assez de place dans la navette pour tout prendre. De plus, il fallait prendre soin des otages.
« Ramenons les deux grosses caisses à Neo-Tuchanka. On enverra les coordonnées aux équipes compétentes pour qu’ils viennent chercher le reste. »
La chasseuse de primes porta l’une des caisses, aidant alors le Turien à charger le matériel le plus tôt possible, afin de rentrer. Une fois le tout chargé et tout le monde à côté de la navette…
« Il y a du médigel supplémentaire dans un des tiroirs, au-dessus des sièges, donne-leur s’il-te-plaît, on sait pas l’étendue de leurs blessures. »
Otsumi hocha la tête, indiquant alors qu’elle avait compris et qu’elle allait s’atteler à la tâche. Elle fit alors monter les quatre ex-otages, ne se posant pas la question pour les Turiens, sachant qu’ils avaient compris les mots de Sylhas. Elle les fit s’installer sur les sièges, et prit les doses de médigel, en donnant une par otage. Elle laissa faire, les mères s’occuperaient de leurs petits et ne permettraient sans doute pas qu’on les touche. Chose logique, après ce à quoi elles venaient d’échapper… Aussi, en regardant dans les tiroirs, elle avait trouvé des rations d’eau et de nourriture, et en distribua une par personne. Ils devaient être affamés, assoiffés, en plus d’être épuisés, notamment mentalement. A bord du Léviathan, on allait sans doute s’occuper davantage d’eux sur un plan médical. Mais en attendant, du médigel et un ventre un minimum rempli ferait l’affaire. D’autant plus que le vaisseau n’était pas si loin…
« Jayleen, c’est Sylhas. Oui, on a fini. Non, ça s’est bien passé, t’en fais pas. On sera de retour d’ici une demi-heure à la LZ de Neo-Tuchanka. Tu peux faire venir une équipe médicale, pour turien et humain ? Ouais, il y avait quatre otages. Deux adultes, deux enfants, turien et humain. Parfait, merci. » « On va vous amener à notre vaisseau et on va vous soigner. »
Se doutant que les otages humains n’avaient pas compris, Otsumi avait décidé de faire la traduction. Cela les mettrait en confiance… Au moins le temps de voir un médecin. Les blouses blanches étaient reconnaissables entre toutes les espèces, toutes les races confondues.
« Je t’ai versé la moitié de la prime, comme prévu. » « ‘ci. » « Et maintenant, on rentre. »
Sylhas prenant place aux commandes, la chasseuse de primes fit s’attacher les ex-otages, vérifia qu’ils étaient bien harnachés, et que les portes étaient bien verrouillées. Un enfant, ça peut faire tellement de conneries… Mieux valait éviter qu’ils puissent courir partout et toucher à tout. Elle prit ensuite place côté passager, alors que la navette démarrait, et s’installa tranquillement. Le voyage fut plus long qu’à l’aller, car la vitesse ne devrait pas effrayer leurs nouveaux passagers. Il fallait les ménager autant que possible.
Pendant la plus grande partie du voyage, les ex-otages avaient été muets, bien que les enfants posaient bon nombre de questions à leurs mères, en murmurant, comme s’ils craignaient leurs libérateurs. Ils allaient avoir des séquelles, c’était certain. Mais c’était ainsi qu’on se forgeait ! Du moins, pour Otsumi… Elle n’avait pas eu une vraie enfance, pas comme ceux que la plupart ont, alors pour elle, ce n’était rien de grave au final. Ils allaient s’en sortir et être renforcés par cette expérience. Une fois arrivés au Leviathan, ils furent pris en charge par d’autres, plus aptes à s’occuper de victimes, bousculées autant sur le plan physique que psychologique. Quoi qu’il en soit, ce n’était plus le problème de la chasseuse de primes. Sa mission avait été faite, elle n’était que sur le terrain. Le reste, ça ne la regardait pas. Les bras croisés contre son buste, elle tourna la tête vers Sylhas.
« Mission accomplie, commandant. » dit-elle avec un sourire forcé, fait davantage pour faire bonne figure et avec une légère ironie. « Maintenant, si t’as besoin de moi, j’serai avec mes amies. »
Les armes, quoi. Elle n’aimait pas la compagnie des autres, et passait le plus clair de son temps au milieu des armes de tout calibre. Sur le Leviathan, si l’on cherchait Otsumi, la première salle dans laquelle on allait était celle de l’armement. Pièce dans laquelle elle se rendit, s’occupant à entretenir ses armes, les nettoyant et les affûtant pour ce qui était de la lame asari. Lame avec laquelle elle s’entraînait entre deux affûtages, afin de ne jamais rouiller et de garder une main ferme et assurée, promesse d’un travail bien fait et d’une cible touchée là où la chasseuse de primes visait. Du côté de Sylhas, on lui demandait de raconter la mission, voulant savoir comment leur commandant avait géré ce contrat.
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Bullets in the sand, blood bites the dust ≠ ft. Otsumi Lavnenn