Bullets in the sand, blood bites the dust ≠ ft. Otsumi Lavnenn
Posté le Mer 15 Juil - 8:29
Otsumi Lavnenn
I'll relinquish one bullet. Where do you want it?
I am my own devil. Profession : Chasseuse de primes Habitation : Kadara
Bullets in the sand, blood bites the dust
« Bienvenue à Neo-Tuchanka, terre des krogans. Et chez les krogans… » « AGIS COMME UN KROGAN ! »
Otsumi tourna les yeux vers la scène qui s’en suivait. Serait-ce une méthode des krogans pour… elle ne savait quoi en fait. Montrer sa virilité ? Montrer son amitié ? Se saluer ? Qu’importait la raison, c’était quelque chose qu’elle ignorait et comme elle n’était pas krogan, on ne risquait pas de lui demandait de le faire.
« T’en veux un, gamine ? »
Bon… Finalement elle avait pensé un peu trop vite. Elle refusa d’un geste de la main, et finit ce geste en prenant sa choppe de bière, dont elle vida le fond. La chasseuse de primes n’avait aucune envie d’avoir un contact physique, aussi anodin soit-il, avec quelqu’un d’autre. Elle ne détestait pas l’équipage, ils lui étaient principalement indifférents, bien qu’elle ait également un peu de respect pour eux. Elle avait toujours travaillé principalement avec Sylhas, alors c’était tout naturel que ce soit pour ce guerrier qu’elle ait le plus de respect, parmi tous ceux assis autour de cette table. Mais c’était bien loin d’être suffisant envers les autres pour qu’elle s’adonne à ce genre de… pratique ? Jeu ? Peu importait, elle refusait, tout simplement. Elle aurait pu accepter, par fierté, pour prouver qu’elle aussi était capable. Mais elle n’avait rien à prouver, pas à ses propres yeux en tout cas. Peut-être à ceux de l’équipage ? La seule chose certaine, c’était que ce soir, ils étaient bien trop bourrés pour avoir la mémoire fraîche des évènements. Pas assez en tout cas pour tirer un quelconque honneur à avoir taper le crâne d’un krogan.
Le jeu arriva à sa fin, et fut conclut par une tournée générale, payée par la gagnante… avec les sous des perdants, cela allait de soi. Du coup, en réalité, ce n’était pas une tournée générale, mais qu’importait. Les boissons étaient là, c’était tout ce qui importait. Tous trinquèrent, fêtant leur soirée réussie et arrosée, faisant clinquer leurs verres… sauf celui de la chasseuse de primes, bien évidemment, qui encore une fois avait préféré trinquer de loin et en silence. Cette dernière tournée fut la conclusion de cette soirée, et le coup de grâce à ce qu’il restait de sobriété à Sylhas, Rux, Asureh et Jayleen. Le reste était plus ou moins sobre… Heureusement, car pour ramener ce monde à bon port, il allait falloir éviter que quelqu’un se perde.
« Putain.... » « AHAH ! L’commandant est bourré, les pyjaks ! » « Ta gueule, Rux, tu parles trop fort. »
Otsumi en soupira à peine, se disant qu’ils étaient quasiment tous bourrés… Surtout Rux, d’ailleurs, qui s’était complètement lâché. Enfin… Elle supposait, elle ne fréquentait pas assez de krogans pour savoir si c’était une attitude de lâcher prise, dans le caractère de cette espèce, ou simplement celui du krogan qui lui faisait face. Aussi, elle se disait que ce devait être sujet à des situations comiques que d’avoir le turien ivre. Ou alors, simplement le fait qu’il était leur commandant ? Trop de questions… Bien peu de réponses… Et à dire vrai, elle n’avait pas envie de savoir, cela ne lui importait pas. La curiosité naturelle faisait que oui, elle se demandait beaucoup de choses, mais l’ennui reprenait bien vite ses lois et l’empêchait de chercher à obtenir des réponses.
« Aller, retour au… Leviathan, bande pyjaks. Rux, ne déclenche pas de combats sur l’chemin, on a pas.. l’énergie pour ça. Rael ou Emma, peu importe, s’il-te-plaît.. Fait quelque chose pour les idiots qui savent pas se tenir debout. »
Ils devaient avoir l’habitude… peut-être…
Otsumi se leva, étant en bout de canapé cerclant la table, afin de laisser sortir les autres, s’éloignant de quelques pas. Vu que ceux des autres n’étaient pas bien assurés… Autant éviter qu’on lui tombe dessus. Rux ne semblait pas avoir envie d’être aidé et commença déjà à se diriger vers la sortie du bar, riant à gorge déployée, et se mettant à chanter entre deux. Une chanson paillarde, digne d’un type bourré, et qui avait bien envie de se défouler encore et encore. Quant à Rael et Emma, ces deux-là tentaient d’aider Jayleen et Asureh à trouver la sortie. Surtout Asureh, car lui manquait de se cogner à toutes les chaises. Les bras croisés contre son buste, sa cigarette finissant de se consumer, elle attendit, restant en retrait, que tous soient en marche, en direction du vaisseau. Elle écrasa son mégot et commença à suivre le mouvement, avant de soupirer et de s’approcher de Sylhas. Le turien était si chancelant qu’elle n’eut d’autre choix que de se mettre à sa hauteur et lui faire passer un bras autour de ses épaules, servant alors de béquille au commandant du Leviathan. Emma et Rael n’auraient pas pu, étant trop occupées à surveiller les autres, notamment Rux qui se dirigeait bien trop souvent vers les gens qu’ils croisaient. Fort heureusement, aucune bagarre ne fut déclenchée, sans doute grâce au chant à tue-tête du krogan qui faisait bien comprendre aux passants qu’il était complètement torché… Mais sans encombre, ils parvinrent au Leviathan et remontèrent à bord.
Tous allèrent vers la salle de réunion, étant la pièce où il avait le plus de chaises, et surtout le moins de meubles, donc de possible casse pour des gens ivres. La chasseuse de primes amena le commandant vers l’un des sièges et le fit s’installer, et salua tout le monde d’un geste de la main, avant de se diriger vers la sortie.
« Attends Otsumi ! » lança Rael. « Tu veux bien amener le Commandant dans ses quartiers, s’il te plait ? » « Je sais pas où c’est. »
Elle posa sa main sur le bouton actionnant la porte, prête à partir…
Posté le Mer 15 Juil - 13:10
Sylhas Astros
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Profession : Ancien Spectre, désormais chasseur de primes et d'artefacts Habitation : Kadara, mais aussi beaucoup sur ton propre vaisseau, le LWSS Leviathan
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Cela faisait longtemps, vraiment longtemps, depuis la dernière fois où tu t’étais complètement oublié dans l’alcool. Ces derniers mois, tu buvais, de temps à autres, mais toujours de façon à garder les pieds sur terre et les pieds droits, à faire en sorte que ta tête soit bien en place et que ton esprit soit encore parfaitement – ou presque – lucide. Mais ce soir, tu t’étais complètement oublié, noyé, et tu n’avais pas fait attention aux litres de cocktail que tu ingurgitais sans prendre le temps de compenser avec de l’eau ou avec de la nourriture à côté. Il en fallait beaucoup, pour que tu puisses être complètement torché, et tu savais que tu ne l’étais pas parce que tu ne riais pas pour un oui ou pour un non. Tu étais au stade juste avant, le stade un peu pathétique où tu avais du mal à te tenir droit, où ton esprit avait du mal à se concentrer, et où tu étais quand même encore conscient de ton environnement. Tu riais un peu plus aisément, mais pas au point de Rux. Tu savais, toutefois, qu’avec Rux, tu étais celui qui avait pris le plus de cocktails, les enchaînant à une vitesse presque affolante, et… C’était le risque avec le cocktail pris : c’était de l’alcool fort, mais ça se buvait comme du petit lait, alors tu enchaînais, riant, participant aux conversations, et maintenant… tu étais dans un état pitoyable parce que tu n’avais pas contrôlé ta consommation, parce que tu t’étais complètement lâché. Et certes, tu avais besoin de te lâcher un peu, de te laisser respirer un peu, mais pour finir dans un tel état ? Tu n’étais pas sûr qu’il s’agissait là de la meilleure idée, mais qu’importe. Ça ne vous empêcherait pas de décoller le lendemain matin, de partir en quête des étoiles et de rejoindre ce qui était désormais ton chez toi : Port-Kadara. Mais tu te sentais bien. Tu n’étais même pas nauséeux, même avec ta tête lourde et le monde qui tanguait autour de toi. Tu souriais doucement, tes mandibules ne sachant pas comment se placer, soit en un sourire discret soit en un grand sourire. Tout se mélangeait dans ton crâne, et tu devais fermer tes yeux pour pouvoir retrouver un semblant de gravité, d’équilibre et être capable de mettre un pied devant l’autre.
Tu ne savais même pas comment tu avais fait pour pouvoir donner les ordres à la quarienne et l’humaine sobres tant ton esprit partait dans tous les sens. Tu essayas, vraiment, de suivre le mouvement, mais tu sentais que chacun de tes pas était plus chancelant que l’autre, moins équilibré, et tu avais sérieusement peur de finir par te rétamer au sol, la tête la première. Et honnêtement ? Les autres avaient suffisamment de dossiers sur toi pour que tu n’en rajoutes pas un nouveau. Alors, tu essayais de te concentrer jusqu’à ce que ça devienne plus simple, et tu ne comprenais, au départ, pas pourquoi c’était plus simple. Ce n’est que lorsque ton esprit pris connaissance d’Otsumi à tes côtés, faisant béquille pour que tu arrives à te tenir correctement que tu compris la raison de ton soudain équilibre moins précaire. Tu esquissas un léger rire. Eh, merci. Tu soufflas avant de reprendre la marche, essayant de ne pas trop handicaper Otsumi avec ta marche tremblante, avec tes pas déséquilibré et ton rythme plus lent, plus mesuré, parce que tu essayais vraiment de ne pas tomber et de ne pas entrainer l’humaine dans ta chute. Même si Otsumi était forte, avait de la puissance, tu étais toujours plus massif qu’elle, et tu l’entraînerai sans mal au sol avec toi si jamais tu venais à tomber. Le sable, qui plus est, rendait les choses bien plus compliquées que tu ne l’imaginais, tu avais véritablement l’impression de marcher sur du savon, de glisser sur les grains et qu’un seul mauvais faux pas te permettrait d’éclater ton front contre le sol avec la brutalité qui caractérisait tes mouvements d’ébriété. Mais plus rapidement que tu ne l’imaginais, vous arriviez au cœur du vaisseau, dans la salle de réunion qui permettait généralement les débriefs et autres choses.
Tu te laissas tomber sur la chaise que te donna la mercenaire, laissant ta tête retombée en arrière alors que tout tanguait autour de toi, avant d’être surpris par la voix de Rael qui surplombait les rires de Jayleen à ses côtés. Et tu ne pouvais t’empêcher de rire à la suite de ta pilote, sans savoir de quoi il était question. Ce fut d’ailleurs Jayleen qui répondit à Otsumi quand elle annonça qu’elle ne savait pas où était tes quartiers. Tu aurais pu répondre, mais ta bouche était pâteuse, et ça demandait un effort de plus que tu n’arrivais plus à faire depuis que tu étais sur cette chaise. Tu aurais pu t’endormir dessus en fait, et ça ne t’aurait pas dérangé. Ton dos aurait hurlé le lendemain, mais pour l’heure, tu étais plutôt bien installé, avec une vue sur le ciel dégagé de Elaaden, grâce à la vitre qui tapissait le toit de la salle de conférence. « Eeeeeh, Otsumi ! On laisse pas tomber les soldats tombés, ehehehe. Ses quartiers sont au fond du couloir qui mène au pont et au cockpit, tu peux pas les louper. Grande porte, grands quartiers. Putain de chanceux, il a le meilleur lit et la meilleure vue cet enfoiré. » Elle ricana à nouveau, et tu entendis Rael la tirer à nouveau en direction des quartiers réservés aux membres de l’équipage, soufflant un merci à Otsumi avant de s’échapper dans le brouillard nocturne du vaisseau. Heureusement que les lumières n’étaient pas allumées complètement, tes yeux serait probablement en train de hurler à l’heure qu’il est. Tu commenças à grommeler quand on te souleva à nouveau, protestant contre le manque de siège sous tes fesses, mais tu finis par te laisser traîner, essayant d’y mettre du tiens, appuyant tes pieds sur le sol et essayant de ne pas trébucher sur un truc invisible à l’œil nu. La porte de tes quartiers s’ouvrit naturellement à ton arrivée, dans un petit woosh reconnaissable à tes oreilles, et bientôt, tes yeux se posèrent sur ton lit, au centre de la pièce. Tes yeux scannèrent le reste de la pièce aussi, ton bureau à droite avec ton armurerie, ta salle de bain, cloisonnée, à gauche, avec une toute petite cuisine et des étagères. Le rideau de fer était baissé, t'empêchant de pouvoir la vue de la planète qui s'étendait normalement sur toute la surface arrière de ta pièce. Tu soupiras avant de t’écraser contre ton lit. Tu ne savais pas si c’était Otsumi qui t’y avait poussé ou si tu t’étais juste rétamé dessus par la force de la gravité. Lorsque le bruit de la porte se fit entendre à nouveau, tu te redressas légèrement, difficilement, en grognant, avant de porter tes yeux sur la mercenaire. Merci, Otsumi. Et… Bonne nuit, à demain, ou … A tout à l’heure, je sais pas quelle heure il est. Bref, merci, repose-toi bien. Tu soufflas avant de reposer ta tête contre l’oreiller, entendant, quelques secondes plus tard, la porte se refermée et se verrouillée naturellement. Tu pris quelques secondes pour réorganiser tes pensées et ton centre de gravité avant de te redresser pour retirer ton armure que tu jetas dans un coin, sans plus d’intérêt pour l’instant. Tu laissas ta tête se poser contre l’oreiller, soupirant doucement avant d’ouvrir ton OmniTool devant tes yeux, tes doigts tapant un message à une personne qui t’étais chère et avant même que tu ne t’en rendes compte, le message était envoyé. Peut-être était-ce une erreur. Généralement, tu arrivais à contrôler ton esprit avant que ça n’arrive, mais là… Tu avais besoin de l’envoyer, et c’est ce que tu fis, le sommeil t’emportant avant que tu n’aies la chance de pouvoir lire la réponse qui était parvenue sur ton OmniTool dans un petit bip.
Cependant, quelques secondes plus tard, tu fus réveillé par le hurlement de Rux, s'échappant des entrailles du Leviathan par le biais des hauts-parleurs, ce qui rendait tout bien trop fort. SYLHAS PUTAIN ! POURQUOI TU M'ENVOIES JE T'AIME? JE T'AI DIT QUE J’ÉTAIS PAS INTÉRESSÉ PAR L’IDÉE DE TE CULBUTER! BORDEL DE MERDE! MOI AUSSI JE T'AIME, MAIS COMME UN FRÈRE, PAS AUTREMENT, C'EST PAS POSSIBLE CA. NON SEULEMENT T'AS LE CORPS D'UN MAXI PIAF MAIS... Ses hurlements furent coupés par tu ne savais quoi, bientôt suivit par le hurlement de Jayleen, probablement pas loin non plus du Krogan. « Mais ta gueule Rux putain ! ET SYLAHS, ARRÊTE D'ENVOYER DES COCHONNERIES A RUX, ENVOIE LES A LA BONNE PERSONNE PUTAIN. ON ESSAYE DE DORMIR. » Tu arrivas à percevoir quelques autres voix, d'autres prises de becs et de paroles, mais bientôt, le sommeil te rattrapait, et tu te doutais que quelqu'un avait également dû couper les hauts-parleurs pour laisser tout ce beau monde dormir un peu. Oops. Tu t'étais, peut-être, peut-être trompé de contact.
Posté le Mer 15 Juil - 14:02
Otsumi Lavnenn
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« Eeeeeh, Otsumi ! On laisse pas tomber les soldats tombés, ehehehe. Ses quartiers sont au fond du couloir qui mène au pont et au cockpit, tu peux pas les louper. Grande porte, grands quartiers. Putain de chanceux, il a le meilleur lit et la meilleure vue cet enfoiré. »
Elle aurait bien rétorqué que justement, ce sont les soldats entre eux qui ne se laissent pas tomber. Elle, elle n’était pas soldate, elle ne faisait pas partie d’une brigade, d’un régiment, ou de quoi que ce soit qui disait que l’on était en équipe. Elle était une chasseuse de primes et travaillait en solitaire. La plupart du temps en tout cas… Et de plus, Sylhas était juste torché, il n’était pas blessé ou en piteux état. Mais bon, ce serait une perte de temps, car Otsumi comprenait bien en cet instant que nul ne serait en état de s’occuper du Commandant, et qu’on allait l’emmerder ce soir et demain si elle ne s’en chargeait pas. Bon… soit.
Dans un soupir, elle retourna auprès du Turien et le força à se remette debout sur ses jambes, soupirant à nouveau lorsqu’il râla. Oui, le confort de sa chaise doit te manquer, je sais, pensait l’Humaine, mais ferme ta gueule et suis-moi. Son regard accusateur posé sur son compagnon d’armes résumait ces pensées, mais nul doute qu’il ne comprendrait rien. Il était bien trop torché pour avoir les yeux en face des trous… Fort heureusement, le voyage jusqu’à la cabine ne fut pas compliqué, malgré les pas chancelants et maintenant de plus en plus fatigués du grand oiseau en armure. La porte s’ouvrit en reconnaissant le propriétaire des lieux, et la chasseuse de primes put alors amener le râleur joyeux jusqu’à son lit, où elle le laissa tomber, contrôlant tout de même un minimum la trajectoire afin qu’il ne se rétame pas sur le sol. Bien. Maintenant, le reste ne la regardait plus, et peu importe ce qui allait se passer, ça n’était plus de son ressort. C’est pourquoi elle se dirigea vers la porte, avant d’entendre la voix de Sylhas.
« Merci, Otsumi. Et… Bonne nuit, à demain, ou … A tout à l’heure, je sais pas quelle heure il est. Bref, merci, repose-toi bien. »
Encore une fois, elle songea qu’il était inutile de répondre. Il n’allait certainement se souvenir de rien. Mais bon…
« Bonne nuit. »
Et elle partit, laissant le Turien faire ce qu’il avait à faire. De son côté, l’Humaine retourna dans ses quartiers, si l’on pouvait le dire ainsi : la salle d’armements. En effet, la nuit était bien avancée, et il fallait bien reconnaître qu’elle n’allait pas tarder à avoir besoin de sommeil, l’alcool ingurgité avançant son heure de coucher. Lorsqu’elle fut dans l’ascenseur, les cris de Rux dans les haut-parleurs lui donnèrent le réflexe de dégainer sa lame, pensant au premier abord qu’il y avait un danger. Mais non… Sa lame asari retourna dans son fourreau, soupirant d’ennui aux mots criés par le krogan.
« SYLHAS PUTAIN ! POURQUOI TU M'ENVOIES JE T'AIME? JE T'AI DIT QUE J’ÉTAIS PAS INTÉRESSÉ PAR L’IDÉE DE TE CULBUTER! BORDEL DE MERDE! MOI AUSSI JE T'AIME, MAIS COMME UN FRÈRE, PAS AUTREMENT, C'EST PAS POSSIBLE CA. NON SEULEMENT T'AS LE CORPS D'UN MAXI PIAF MAIS... » « Mais ta gueule Rux putain ! ET SYLAHS, ARRÊTE D'ENVOYER DES COCHONNERIES A RUX, ENVOIE LES A LA BONNE PERSONNE PUTAIN. ON ESSAYE DE DORMIR. »
Allez, et maintenant c’était Jayleen… Si quelqu’un dormait déjà dans ce vaisseau, il ou elle était réveillé à coup sûr. Malgré tout, malgré toute sa froideur et son aversion pour les contacts physiques… Otsumi ne put s’empêcher d’avoir un léger sourire amusé. Si jamais il y avait des caméras dans l’ascenseur, il était certain qu’on ne laisserait pas ce dossier rarissime s’échapper. Mais cela ne lui traversa pas l’esprit, trop occupée à réagir mentalement à cet échange verbal à distance. Ce genre d’engueulades… Elle le pratiquait. Ce n’était que les preuves bien concrètes d’une équipe soudée, non par le devoir, mais par des liens aussi forts que ceux qu’on appelait l’amitié. Quelque chose qu’elle avait connu avec Kaeeus, ainsi que le propriétaire du Bounty. Sylhas ? Non, pas vraiment. Il leur arrivait de se charrier, de se lancer des pics sans animosité, mais de là à dire qu’ils étaient amis ? Honnêtement… pour la première fois, la chasseuse de primes se posait la question… et n’eut pas de nausée à cette pensée.
Otsumi retourna à la salle des armes et se mit dans un coin reculé, où peu de monde passait. Ici, elle avait déjà mit son sac de couchage et retira ses vêtements lui servant d’armure, restant en t-shirt et boxer, avant de se coucher. Il n’y avait rien d’autre à faire, et il fallait dire que le sommeil commençait à la gagner… Alors après s’être positionnée à son aise, la jeune femme ferma ses yeux de glace, laissant les bras de Morphée venir l’envelopper.
Au petit matin, aux aurores, elle se réveilla, par habitude de toujours se lever à la même heure. Tout ceci était du à son entraînement intensif. Son corps était désormais habitué à dormir moins qu’un humain lambda, mais trouvait tout de même bien plus de repos dans ses cycles de sommeil qu’autrefois. Son réflexe n’était cependant pas de manger, mais de boire une rasade d’eau, avant de se mettre à faire des entraînements physiques, pour réveiller son corps et en tirer le meilleur parti de muscles encore endormis. Elle ne savait pas si le vaisseau avait déjà décollé, mais vu les lueurs à peine naissantes du soleil, il était fort probable que non. Après une bonne séance, elle alla se prendre une bonne douche, puis se dirigea vers la cafétéria, afin de manger un bon petit-déjeuner. Là, elle n’y trouva que de rares levés, et parmi eux...
« Eh, miss solo ! Viens manger avec nous ! »
Evidemment… Rux était déjà là. Après un haussement de sourcil, Otsumi accepta, ayant bien compris que le krogan n’aimait pas qu’on lui dise non, au point d’être capable de venir vous chercher par la peau des fesses. Elle attrapa alors ce qu’elle voulait en tant que petit-déjeuner et s’installa à la table de Rux, où était également Rael.
« Déjà debout ? » « Visiblement. » « Roh, tu grognes déjà de bon matin ? Haha ! Lâche-toi un peu gamine ! Personne va te bouffer ! » « C’est moi qui bouffe les autres. » « Et comment ? Avec tes flingues ? Avec ta lame ? Ou avec autre chose de moins acéré ? » « Parfois à petit feu. Littéralement. Quand j’ai l’occasion de déguster mes proies. »
Posté le Mer 15 Juil - 14:53
Sylhas Astros
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Le réveil fut cataclysmique. Tu avais dormi plus longtemps qu’à ton habitude. Ton cycle de quatre heures s’étant étant étendu à cinq, te laissant particulièrement groggy à ton réveil. Il te fallut quelques secondes pour complètement comprendre où tu étais et dans quel état. Tu étais nu, déjà, c’était une chose, certaines, mais il n’y avait personne à côté de toi, ce qui provoqua un long soulagement au fond de tes entrailles. Rien que la perspective que tu aies pu faire quoi que ce soit te glaçait le sang, mais la situation était si compliquée que tu ne savais même pas si tu pouvais t’en vouloir si ça arrivait. Mais tu préférais quand même que non. C’était mieux. Tu ne pouvais juste… Pas. Tu flirtais beaucoup, tu jouais beaucoup avec les limites du charme, mais tu refusais quoi que ce soit d’autre. Ce n’était juste pas… Non, ce n’était pas bon. Tu ne voulais pas. Rien que l’idée te donnait la nausée, et non, ce n’était pas la potentielle légère gueule de bois qui te disait ça. Tu pris quelques légères minutes pour observer ton OmniTool, constatant qu’un message de Sulin était apparu. Tu étais pourtant persuadé que tu t’étais trompé de destinataire la veille, mais il semblait que… Non, complètement différent de ce que tu avais pensé envoyer. Tu soupiras, répondant rapidement avant de fermer ton OmniTool, ton humeur quelque peu dégradée. Tu passas encore quelques secondes sans bouger, contrôlant simplement ta respiration alors que ta migraine disparaissait lentement. Tu finis par te lever, te dirigeant naturellement en direction de ta salle de bain pour pouvoir faire tout ce qui était nécessaire à ton corps de si bon matin, dont une bonne douche et des exercices pour détendre tes muscles et les rendre bien plus maniables, plus souples. Tu pris ton temps sous l’eau chaude, en profitant pour nettoyer le plus possible ton armure naturelle, retirant les quelques grains de sable qui s’étaient glissés dans les interstices.
Une fois fait, tu enfilas une nouvelle armure, prévoyant de nettoyer celle de la veille plus tard, n’ayant certainement pas la patience à cette heure-ci. Constatant l’heure, 0607, tu décidas de t’installer à ton bureau pour trier les quelques contrats et offres que tu avais reçu sur ton terminal, acceptant certaines, et en fermant d’autres. Tu trias d’autres mails avant de faire les demandes nécessaires pour un potentiel voyage au Nexus. C’était bientôt l’anniversaire de ta mère après tout, et tu aimerais vraiment pouvoir être là pour le lui souhaiter au passage. Tu ne savais pas si ta demande allait être acceptée, mais tu l’envoyas quand même, profitant des premières heures de la journée pour que le courrier arrive le plus vite possible. Tu t’attelas également à quelques commandes à récupérer sur Port-Kadara, ainsi qu’un rendez-vous pour la révision de la navette ainsi que pour les propulseurs de ton vaisseau. Tu en profitas pour en prendre un pour ta flycar également, qui attendait patiemment dans un garage de Kadara que tu viennes l’utiliser. Tu en aurais peut-être l’occasion en rentrant à Kadara, justement. Une fois fini, tu tendis l’oreille, reconnaissant sans mal la voix de Rux mais également les pas légers de la quarienne qui n’avait de cesse de ne jamais dormir. Tu pris quelques dizaines de minutes pour finir de remplir quelques papiers et préparer l’itinéraire avant que tu ne te lèves, finalement. Tu parcourus le couloir jusqu’à arriver au pont, où Jayleen était déjà. Assise – affalée – sur son siège de pilotage à gauche, la carte de la galaxie à sa droite, et encore un autre siège à droite. Elle portait une tasse de café à ses lèvres tandis qu’elle triait diverses informations sur son Omnitool, prévoyant les premiers contrôles à faire avant le décollage. Au vu des bruits que tu percevais depuis la salle des machines et de la soute, elle avait déjà réveillé la majorité de l’équipage pour que tout soit prêt en temps et en heure. Elle paraissait irresponsable et parfois mal organisée, mais sans elle… Une partie du boulot et de l’entretien du Leviathan te prendrait bien plus de temps. Elle releva les yeux de son OmniTool en t’entendant et t’offrit un simple sourire, doux, affectueux, comme toujours. « Hey, boss. Bien dormi ? » Elle souffla alors que tu te rapprochais de la carte holographique, transférant les données d’itinéraire de ton OmniTool jusqu’à la carte, avant d’appuyer sur le système de Kadara sur l’hologramme pour tout programmer. Tranquillement, plus que d’habitude, et toi ? Tu demandas en t’appuyant contre un des accoudoirs de la plateforme. La jeune femme fit une légèrement moue, haussant les épaules avant de poser son café à côté d’elle, sur une petite plateforme prévue à cet effet. « Essaye de dormir à côté de Rux bourré, c’est quelque chose, crois moi. J’sais pas comment j’ai fini là. Enfin… On décolle quand tu veux, boss, les gars de la machinerie sont prêts. » Tu esquissas un léger rire, sur lequel elle te suivit avant de reprendre son café et son croissant, qu’elle semblait avoir abandonné jusque-là. Elle rouvrit son omnitool pour constater de nouvelles informations ou pour envoyer un énième mail troll à l’intention d’un des mecs de l’ingénierie. C’est pour ça que je suis heureux d’avoir mes propres quartiers. Le plaisir de la solitude. Je vais aller réveiller les autres et on pourra partir, ceci dit. Elle hocha doucement la tête avant de remettre sa casquette correctement et de fixer l’horizon qui se déployait sous ses yeux depuis les grandes fenêtres du pont.
Tu quittas sans mal le pont pour rejoindre l’ascenseur te descendant à l’étage inférieur où il y avait le quartier de l’équipage, et le mess, notamment, ainsi que les douches communes et la medbay, bref. Tout ce qui touchait à l’équipage en général. Tu atterris directement dans le couloir donnant sur les différentes cabines, et tu ne tardas pas à taper contre les diverses portes de ceux encore endormis. Asureh. Emma. Et quelques autres ingénieurs qui pensaient profiter d’une grasse matinée. Finalement, ton pas t’amena en plein cœur du mess, où Rael, Rux et Otsumi étaient déjà là. La quarienne était discrètement entrain de se préparer à manger du côté de la cuisine, tandis que Rux et Otsumi discutaient. Bonjour tout le monde. Tu soufflas avant de toi-même te diriger vers la cuisine pour te servir un kawa – l’équivalent turien du café humain – ainsi qu’une barre nutritive de ton régime alimentaire. Tu sentis le regard désapprobateur de la quarienne, et encore plus du médecin galarien quand celui-ci entra dans le mess pour se prendre un café également. Il ne resta que quelques minutes, discutant légèrement avec Rael avant de retourner à l’infirmerie. Tu finis par t’installer à côté de Rux, kawa en main, que tu sirotais doucement. Asureh et Emma ne tardèrent pas à faire leur arrivée au sein du mess, le regard encore embrumé par la fatigue et pour Asureh, les traits de l’alcool. Et voici les lève-tard. Vous avez tous bien dormi ? Bien reposés ? Tu demandas en prenant une gorgée de ton kawa. La quarienne t’assura avoir bien dormi d’un mouvement de la tête, mouvement repris par Emma qui allait se chercher du café et à manger, tandis que Asureh écrasait sa tête contre la table. Eheheh, notre p’tit pote drell supporte mal la gueule de bois, on dirait. ne put s’empêcher de rire Rux face au mouvement du pauvre drell. Tu calas ta tête contre ton poing, ton coude appuyé contre la table alors que tu observais ce beau monde s’éveillé. Tu pris une nouvelle gorgée de kawa, et tu ne rechignas nullement quand Rael vint remplir à nouveau ta tasse et celle du Krogan au passage. Une vieille habitude, là aussi. On devrait pas trop traîner, donc si vous avez oublié des trucs dehors, c’est le moment. Tu soufflas tout en jetant un coup d’œil à Rux, conscient que le krogan était un habitué des « EH MERDE, j’ai oublié ceci cela dehors » au dernier moment avant que le vaisseau ne décolle. Mais il semblerait que le krogan avait déjà vérifié, pour une fois. On sera à Kadara avant 1200 normalement, si tout se passe bien et qu’on se fait pas emmerder sur le chemin. Tu soufflas doucement, avant d’ouvrir ton OmniTool lorsque l’alerte t’annonça un nouveau message. Sulin, à nouveau. Plus doux, ce message, que celui de la veille, et tu y répondis avec la même douceur. Quelque chose qui, visiblement, devait se voir puisque le krogan te donna un coup de coude dans les côtes avant de se tourner vers la mercenaire. R’garde le, là, les yeux en cœur ! Ah, la jeunesse. Et comme à son habitude, il ne put s’empêcher un rire gras auquel tu répondis par un rire plus doux, plus léger. Le krogan s’étira doucement avant de prendre une gorgée de sa propre boisson chaude. La quarienne apparut à tes côtés, posant ses deux mains contre le dossier de ton siège tandis que tu continuais de siroter ton kawa. « Otsumi, tu ne veux rien d’autre pour le petit déjeuner ? Un café ? Un croissant ? un thé peut-être ? Du.. Jus de fruit, je crois que c’est comme ça que vous appelez ça, les humains ? On a aussi des céréales, si tu veux. » Tu ne pouvais t’empêcher de sourire devant la bienveillance de la quarienne. Elle était un peu devenue la maman du groupe mais si elle faisait partie des plus jeunes également. Tu savais que tout ceci était naturel et toujours fait de bon cœur, avec beaucoup de plaisir et de patience.
Posté le Mer 15 Juil - 16:08
Otsumi Lavnenn
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I am my own devil. Profession : Chasseuse de primes Habitation : Kadara
Bullets in the sand, blood bites the dust
« Bonjour tout le monde. »
La venue, bien que brève car allant se chercher à manger, de Sylhas permit de couper court à la conversation avec Rux, une intervention plus que bienvenue. Bien qu’Otsumi ne pourrait dire si c’était ses propres mots qui avaient mit fin, ou si c’était l’intervention du commandant. Bah, peu importait.
« Et voici les lève-tard. Vous avez tous bien dormi ? Bien reposés ? » « Eheheh, notre p’tit pote drell supporte mal la gueule de bois, on dirait. » « On devrait pas trop traîner, donc si vous avez oublié des trucs dehors, c’est le moment. On sera à Kadara avant 1200 normalement, si tout se passe bien et qu’on se fait pas emmerder sur le chemin. »
De son côté, la chasseuse de primes était concentrée sur son thé, ayant déjà fini ce qu’elle avait eu l’intention de mettre dans son estomac. Pour sa part, elle n’avait rien oublié, car ce qu’elle laissait derrière elle était principalement des cartouches vides, des cadavres pourrissant, ou bien des fardeaux dont elle n’avait aucune envie de s’occuper. Elle ne se séparait jamais de ce qui lui était nécessaire, d’autant plus qu’elle voyageait léger.
« R’garde le, là, les yeux en cœur ! Ah, la jeunesse. »
Hm ? C’était à elle que le krogan s’adressait ? Elle haussa un sourcil, tournant les yeux vers Sylhas, remarquant qu’il était en train d’écrire sur son Omnitool. La remarque de Rux… S’attendait-il à une réponse de la part de la jeune Humaine ? Il allait attendre longtemps… Elle avait suffisamment parlé pour ce matin, et c’était un sujet qu’elle détestait. Les sentiments… Quoi de plus idiot ? C’était un poids inutile, quelque chose dont il fallait se débarrasser et se détacher au plus tôt. Faute de quoi, cela pouvait devenir un véritable piège, et même une faiblesse qui pourrait être exploitée par les ennemis. S’attacher à quelqu’un, c’était prendre un risque élevé, autant pour soi-même que pour l’autre. Chacun devenait une cible de plus, un moyen de pression sur l’autre, et donc était en danger, plus qu’il ne l’aurait été en était solitaire. Mais au lieu de rétorquer au krogan qu’elle n’en avait rien à faire ou que c’était une connerie que les sentiments… Elle préféra se contenter d’un haussement d’épaules, et se reconcentra sur sa tasse de café, qu’elle termina, avant de s’allumer une moitié de cigarette. Elle ne fumait jamais dans la salle des armes, c’était bien trop dangereux, elle n’était pas stupide et ne prendrait pas de risque inconsidéré.
« Otsumi, tu ne veux rien d’autre pour le petit déjeuner ? Un café ? Un croissant ? un thé peut-être ? Du.. Jus de fruit, je crois que c’est comme ça que vous appelez ça, les humains ? On a aussi des céréales, si tu veux. »
Qu’avaient-ils, tous, à parler autant ? N’appréciaient-ils donc pas le calme ? Ou bien était-ce peut-être un rituel, ou une habitude simplement, lorsqu’on faisait partie d’un équipage ? Une raison supplémentaire pour la chasseuse de primes de continuer à travailler en solitaire.
« Non. » lâcha-t-elle d’un ton sec.
Sa patience commençait à s’effriter… Elle n’était pas arrivée depuis bien longtemps mais en avait déjà assez d’être avec tout ce monde, particulièrement pénible à être aussi bavard. En répondant à la Quarienne, l’ayant à peine regardée d’un air ennuyé, elle se leva, écrasant le mégot contre la semelle de sa botte, et de partir plus loin, allant donner à la plonge sa vaisselle sale.
« Pas commode le matin, la p’tite. » « Elle n’est peut-être pas matinale ? Ou elle a peut-être mal dormi ? Ou elle est malade ? Avec toutes ces horreurs que vous avez trouvé au campement, va savoir si elle n’a pas attrapé quelque chose ou si ça lui a donné des mauvais rêves. » « Ou alors elle est partie manger cette nuit ? Eh, Commandant, elle pratique le cannibalisme la miss solo ? Vu qu’elle parlait de déguster à petit feu. » « Ew ! »
Mais l’intéressée était déjà partie et ne pourrait pas répondre à cette conversation. De toute façon, elle ne s’en serait pas mêlée… Du moins, pas sans un truc à leur lancer pour leur faire comprendre qu’ils devaient s’occuper de leurs oignons. C’était bien rare quand elle se baladait sans quoi que ce soit, mais l’Omnitool était suffisant, notamment grâce à l’Omnilame qui lui permettait d’avoir une arme en toute circonstance. Même si sa préférée était sa lame asari… pour raisons personnelles et même sentimentales. S’attacher à quelque chose de non vivant, c’était sans risque…
D’ailleurs, elle retourna dans la salle des armes, pour profiter du temps du voyage afin de s’occuper de ses armes. Oui, encore. Que pouvait-elle faire d’autre de toute façon ? Elle avait suffisamment dormi et n’était pas prête de retrouver le sommeil, à moins d’avoir un somnifère. Elle venait tout juste de manger et il était déconseillé de faire de l’exercice avant un certain temps de digestion. Alors autant s’occuper de l’entretien de ses armes, et de faire un peu de méditation. A part le sang et la musique, c’était la seule chose qui pouvait lui apporter la quiétude. Même si cela lui servait principalement d’entraînement. A quoi ? A la concentration. Elle se forçait à fermer son esprit, à choisir d’écouter ou non ce qui l’entourait, à garder ses sens en alerte et à pouvoir reconnaître les choses rien qu’à leur bruit ou leur odeur.
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Bullets in the sand, blood bites the dust ≠ ft. Otsumi Lavnenn