Profession : Propriétaire du plus grand réseau d'informations du secteur d'Heleus Habitation : Un secret.
BLACK OUT
enigma amidst the Nexus
Coupure Electrique
Vous êtes un habitué du Nexus, sans forcément y habiter vous connaissez les lieux comme votre poche. Pour cause, ne s'agit-il pas du centre névralgique de la galaxie ? De la forteresse imprenable que les colonies jalousent et que les exilés convoitent ? Vous, vous êtes comme tout le monde persuadé de son imprenabilité et vous croyez dur comme fer que votre sécurité est assurée en ces lieux. Alors vous amarrez votre vaisseau sans crainte, vous passez les contrôles de sécurité, vous respirez l'air sain du Nuagium et vous vous dirigez vers l'un des cafés du secteur. Après tout, vous avez bien le temps de profiter des installations de la station et de flâner quelques instants avant de vous atteler à des tâches plus sérieuses. Vous sortez une vingtaine de minutes plus tard, prêt à tout affronter. Vous décidez de prendre le métro, après tout cet endroit est immense et vous n'avez jamais rien eu contre la collectivité. Au contraire, ce sera peut-être l'occasion de faire des rencontres. Vous vous positionnez à l'arrêt, les portes s'ouvrent. Vous entrez dans l'appareil et prenez place, la vitesse de cette machine vous surprendra toujours.
Et puis soudain, les lumières s'éteignent.
Toutes. Les. Lumières. S'éteignent.
***
Vous êtes tétanisé, vous n'osez plus bouger alors que quelques secondes plus tard, le système de secours prend le relai. Une seconde et cinq cent vingt-deux millisecondes, en vérité. C’est le temps qu’aura duré le black-out. Une lumière rouge se diffuse dans toute la rame alors que le vrombissement des appareils reprend peu à peu. Ouf, vous respirez enfin. Peut-être que ce n'était que momentané après tout ? Les accidents arrivent, même le Nexus n'est pas parfait. Vous regardez autour de vous, une bonne vingtaine de personnes se trouvent avec vous dans l'appareil, ils ont l'air tout aussi confus. Un message d'annonce circule dans les hauts parleurs de toute la station.
« Votre attention s'il vous plait, le Nexus connait une panne sans gravité de son système principal, merci de garder votre calme »
Garder son calme c'est facile quand on n’est pas coincé dans un espace clos avec une poignée d'inconnus. Sans gravité, ils ont dit sans gravité. Tout sera bientôt revenu à la normale. Pourtant, vous percevez bientôt de là où vous êtes les cris de ceux à l'extérieur. Visiblement, le message n'a pas porté ses fruits. Toutes les issues doivent être fermées, ils appliquent le code rouge. Vous le savez, vous connaissez les procédures de l'Initiative pour y avoir travaillé plus d'un an. Jusque-là, c'était pour vous de vaines mesures de protection, des précautions que vous n'auriez jamais imaginé voir appliquées. Un code rouge. Pourquoi appliquer un code rouge pour une simple panne technique ? Peu importe. Vous balayez vos interrogations aussi vite qu'elles sont apparues, vous savez que le Nexus réglera la situation. Vous savez que vous êtes en sécurité.
Informations complémentaires
- Sont appelés à la barre @Amadeus Castion, @Azuka Damari, @Ezra Monroe, @Phoebe Sandbridge@Sam Barton et @Lowell Crofton - Le MJ passera régulièrement pour faire avancer l'intrigue (et vous torturer bien évidemment) - Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser à @Glyph, @Ezra Monroe ou @Sylhas Astros. - Il est toujours possible de rejoindre l'event si vous ne figurez pas sur la liste des inscrits mais veillez à aller vous inscrire avant ! - Surtout, et nous insistons : Privilégiez les réponses COURTES, pas plus de 500/600 mots grand max!
Bon jeu à tous et surtout amusez-vous bien
the law of the wisest
Posté le Sam 7 Nov - 21:33
Phoebe Sandbridge
Here's to simply being happily drunk.
Profession : CEO de SandVision, femme d'affaire aux griffes d'argent et aux os de verre Habitation : Sur le Nexus.
black out
phoebe sandbridge & les autres
No turn off the sun, take down the moon. For I don't need them anymore go switch off the stars and paint the sky black.
jet black lightTu n’avais pas vraiment prévu de sortir de ton appartement aujourd’hui. C’était un peu ton day off de la semaine, le moment où tu pouvais sans soucis choisir de rester chez toi dans ton canapé avec une bouteille hors de prix de vin, de whisky, de vodka, peu importe. Un truc de riche, qu’on disait, et c’était vrai, tu n’allais pas les contredire. Il n’y avait pas plus habitude de riche que celle de boire dans son salon luxueux avec une bouteille tellement chère qu’on en oubliait le prix et la saveur, même. Il en demeurait que tu n’avais pas prévu, au départ, de sortir de chez toi pour rejoindre les rues du Nexus, mais après une énième folie sur des réseaux sociaux ridicules, te voilà désormais avec un rendez-vous dit galant dans un restaurant du Presidium. Ce n’était pas que tu n’avais pas envie d’y aller, ce n’était pas que tu t’en fichais – au contraire – c’est juste que ce n’était pas prévu au programme, et pourtant, tu te retrouvais là, attendant le métro au milieu d’inconnus dans ta longue robe fluide couleur ivoire, fendue sur la droite pour laisser voir ton tatouage, tes cheveux particulièrement bien coiffés, tes lèvres peintes de rouge et tes yeux charbonneux, perchée sur des talons aiguilles et tapotant sur ton omnitool. Tu savais que tu faisais quelque peu tâche au milieu de ces gens qui partaient tu-ne-savais-où et qui allaient tu-ne-savais-où. T’avais pas l’habitude de prendre le métro, préférant généralement les taxis ou autres pour te déplacer, mais là… Non, tu ne sais vraiment pas ce qui t’avait pris par la tête, tu savais très bien à quel point c’était dangereux, mais n’étais-tu pas toujours irrémédiablement attirée par le danger ? Le bip caractéristique du métro te réveilla et tu grimpas dans le cœur du métro, te trouvant rapidement une place assise, tes jambes croisées et tes yeux se reposant naturellement sur ton omnitool. Et tout aurait pu continué comme ça, si curieusement paisiblement si le métro ne s’était pas arrêté brutalement et que les lumières s’étaient coupées tout aussi brutalement. Ça n’a pas duré longtemps, mais suffisamment pour que tu fronces les sourcils et que tu zieutes ton omnitool pour envoyer un message à ton date. Ce qui te permit de comprendre que toutes les communications étaient coupées. Le message de l’assistance parvint à tes oreilles, mais vu de ce que ton omnitool te montrait, ça n’avait pas l’air d’être une simple panne. « Eh bien super, nous voilà bloqués. » Tu soufflas avant de te lever pour aller inspecter le tableau de bord du métro que tu essayas de rallumer du mieux que tu le pouvais, mais qui refusait de bouger. Il y avait un truc de louche dans cette histoire, et tu ne pouvais même pas consulter tes réseaux pour en savoir plus, et tu n’étais très certainement pas équipée pour pouvoir réparer la chose à la source. Ça ne t’empêche pas d’essayer, en branchant ton omnitool à l’une des prises de la machine, sourcils froncés. Un mec pas loin de toi regarde au-dessus de ton épaule et te demande, presque discrètement ce que tu fais. « Je lance des analyses. Je suis spécialiste en technologie. »et y’a un truc qui cloche, mais tu te retiens de le dire alors que les analyses ne coïncident pas avec ce que tu vois autour de toi. Y’a un truc louche. Ça va pas le faire.
code par orion
Posté le Mar 10 Nov - 0:14
Sam Barton
Here's to simply being happily drunk.
Profession : Barmaid et negociante en informations - Ex inspectrice au sein de la milice Habitation : Nexus, quasiment sur son lieu de travail
☽ BLACK OUT ☾
SYSTEM FAILURE - INTERNAL LOCKDOWN IN EFFECT - BUILDING LOCKDOWN IN EFFECT - MULTIPLE CONTAINMENT BREACHES DETECTED - MULTIPLE BUILDING SHIFTS DETECTED RED PROTOCOLE
✶ Le métro, ses néons désignant les issus, le son atypique de la rame circulant rapidement entre les différents quartiers du Nexus, les bips caractéristiques des portes qui s'ouvrent, l'air à la fois absent et parfois délétère des voyageurs. Autant de signaux habituels, une symphonie, une chorégraphie presque millimétrée qui ne changeait jamais, que tu avais finie par connaître par cœur depuis que tu vivais sur le cœur névralgique de la vie galactique. Une chorégraphie presque rassurante tant elle était immuable et que tu laissais te bercer au grès de tes voyages.
Ce métro, tu le prenais avec une fatale habitude depuis des années maintenant et aujourd'hui encore, tu te retrouvais dans son enceinte, dans le circuit cardiovasculaire de ce grand organisme qu'était le Nexus. Tu aurais pourtant préféré rester chez toi aujourd'hui, et même si la journée ne touchait pas encore à son terme, tu avais déjà hâte de rentrer dans ton petit appartement pour attendre patiemment l'ouverture de ton bar. Tu laissas ta tête retomber en arrière pour se poser sur la vitre dans un soupir alors que tu repensais à l'entrevu que tu venais d'avoir. Un bête rendez-vous avec ton banquier qui t'avait fait l'agréable surprise de t'envoyer un message pour te convier dans son bureau afin de faire l'évaluation de tes comptes et de tes échéances de prêt. Un bête rendez-vous, mais ce genre de démarche avaient toujours le don de t'exténuer au plus haut point et celle-ci était parmi les plus éreintantes. Tu te remémorais son air grave alors qu'il t'annonçait que les chiffres du Vortex n'étaient pas aussi bons qu'ils auraient dû l'être, qu'ils n'étaient pas suffisants pour pallier aux échéances que tu devais rembourser. Tu te serais bien passé de cette nouvelle tout comme tu aurais voulu te passer du prêt que tu avais dû faire pour racheter le Vortex deux ans plus tôt. Maintenant, tu avais des comptes à rendre, tu devais rembourser, faire en sorte que ton gagne-pain soit suffisamment rentable pour que l'on ne te fasse pas regretter la confiance fiscale qu'on avait placé en toi. Hm... Ouai, tu étais déjà fatiguée de cette journée et tu devais maintenant réfléchir à des moyens de renflouer les caisses. Tu ne t'étais pas imaginé avoir ce genre de problème en devenant propriétaire d'un bar. Cela devait être plus simple qu'un travail d'inspectrice après tout. Enfin, en théorie, mais il fallait croire que non... Les mains dans les poches de ta veste en cuir, tu réfléchissais déjà à des solutions pour attirer plus du monde au Vortex. Des soirées à thème peut-être, un happy-hour, pourquoi pas ? La tête pleine de nouvelles considérations, tu laissais ton regard parcourir l'assemblée de voyageurs, essayant de deviner quelle pouvait être leur destination, leur propre problème. Après tout, les temps pouvaient être dure pour tout le monde, même les peoples visiblement puisque tu reconnus le visage bien connu des médias de Phoebe Sandbridge qui avait troqué ses taxis privés pour prendre les transports en commun comme la plupart des mortels. Ce n'était pas un jugement de ta part, tu constatais simplement à quel point la jeune femme tranché avec le reste des voyageurs. Ton esprit fut cependant bien vite absorbé ailleurs lorsque la chorégraphie immuable connue un accro étrange, une simple panne troublant la course monotone du trajet, te sortant de tes pensées. Le métro se stoppa net alors que les lumières de la rame s'éteignirent. Pour quelques secondes seulement, mais c'était suffisamment long pour qu'un vent de confusion souffle dans le wagon. Tu te redressas sur ton siège, observant les visages autour de toi éclairés par les lumières caractéristique d'un code rouge. Des lumières que tu avais déjà vu lors de simulation d'entraînement à la milice, des lumières qui tranchaient avec le message d'annonce qui suivit. Il se voulait rassurant, mais la confusion sembla laisser place à des cris de panique en provenance de l'extérieur du métro.
À côté de toi, tu remarquas les tremblements d'une drell qui t'expliquas être sujette à la claustrophobie alors que tu pris une de ses mains dans les tiennes pour la rassurer. Tu tentas de lui expliquer que les choses allaient rentrer dans l'ordre, que vous ne resteriez pas longtemps bloqué, mais tu sentais bien au fond de toi que quelque chose clochais, d'autant plus que le réseau de ton omnitool semblait coupé. Tu avais passé suffisamment de temps à la milice pour que ton instinct soit aiguisé à ce genre de situation. Relevant le regard en quête de réponse, tu remarquas Phoebe Sandbridge se lever pour se pencher sur le tableau de bord de la rame. Tu lanças un dernier regard rassurant à la drell avant de te lever pour rejoindre la jeune femme. Tu écartas poliment l'homme qui était penché au-dessus de son épaule pour te rapprocher d'elle et lui parler le plus discrètement possible. Tu connaissais la réputation de la femme d'affaire, tu avais eu vent de ses capacités, autant que de ses frasques dans les médias que tu suivais malgré tout et tu ne fut donc pas étonné qu'elle soit la première a chercher la cause technologique du dysfonctionnement. « Vous arrivez à quelque chose Mme Sandbridge ? Je ne voudrais pas alarmer les passagers, mais les communications semblent coupées et je ne crois pas que ce soit un bug de mon omnitool. » C'était même une certitude puisque tu avais eu le temps de voir discrètement que celui de la drell était également hors-réseau. Quelque chose ne tournait pas rond et tu sentais de plus en plus ton instinct se mettre en état d'alerte alors que les lumières rouges tamisaient ce huis-clos qui ne tarderait sans doute pas à devenir suffocant.
Ⓒslytbitch.
Dernière édition par Sam Barton le Mer 11 Nov - 23:05, édité 1 fois
Posté le Mer 11 Nov - 16:47
Lowell Crofton
Begin your journey, join the Andromeda Initiative today.
Profession : Technicien Habitation : Nexus
BLACK OUT : Lowell Crofton
Nouvelle journée, nouvelle affectation. Voilà 5 ans que tu as été intégré au service de la maintenance des réseaux énergétiques du Nexus. Tu as rapidement pris le pli, on se lève le matin observant la triste vue donnant une ruelle délabrée en fumant un cigare. On prépare ses affaires, on reçoit le point de rendez sur sa messagerie et après une brève toilette, on sort de chez soi est on se rend au travail. Quelques heures plus tard te voilà, arrivé l’une des zones restreintes du Présidium bloqué par un texte holographique indiquant « / ! \ Zone réservé au personnel autorisé. / ! \ ». Tu connais bien ces indications, tu scan tes identifiants et la lourde porte s’entrouvre se laissant s’ouvrir.
Après quelques minutes de marche dans un couloir s’enfonçant dans la pénombre, tu vois une légère lueur s’intensifiant au fil de tes pas. Au bout d’un moment tu observes un groupe d’individu, tu ne connais que peu de personne, les groupes n’étant jamais fixe dans ton service. Cependant, un homme se démarque du lot, un grand bonhomme mesurant 1m99 et au visage enfantin. Cet homme tu le connais bien, c’est Archi un collègue sympathique déjà rencontrer lors d’une mission et avec qui tu avais débattu pendant plusieurs heures sur l’optimisation des générateurs de secours de la station. Un gars agréable, une femme, un enfant et un petit appartement dans un quartier modeste.
Aussitôt à porter de vu, tu te fais rapidement remarquer, Archi venant faire un salut amical lointain : « Salut Lowell, comment tu vas p’tit gars !? ». Te rapprochant avant de retorquer : « Archi, merci ça va. ». Après quelques minutes de dialogues avec l’homme sur des choses banales de la vie quotidienne, un individu possédant les insignes de superviseur s’approche du groupe de technicien.
La voix lourde du superviseur annonçant le travail d’aujourd’hui brisa les dialogues des différents membres du groupe : « Bon messieurs, aujourd’hui vous êtes affectés à la réparation de plusieurs relais d’alimentation sur la ligne Présidium / Secteur Résidentiel sous le métro. Dispersez-vous aux coordonnées indiquées sur vos datapad et commencer le boulot. Si y’a un problème, faite comme d’habitude et contacter moi au PC Sécurité. » Les techniciens acquiesçant avant de se rendre aux relais.
Après plusieurs minutes de marche, le groupe arrive aux coordonnées indiquées. Après quelques heures de scan et d’observation, le groupe se réparti sur les différentes tâches. Tu demande à te rendre aux relais les plus éloignés pour éviter de travailler près du groupe, tu préfère rester seul à te focaliser sur ta tâche avec pour seule compagnie ta musique. Le travail commence, démonter, renforcer, réparer les différents relais te prendra plusieurs jours, il ne faut pas perdre de temps. Plusieurs heures de travail plus tard, l’alimentation se coupe subitement te laissant seul dans le noir, seulement éclairé par l’écran de ton datapad lisant une musique de fond. Au bout de quelques instants, tu entends la voix d’Archi résonné dans le long couloir ténébreux : « Hé gamin ! Tu es là ? ». Tu lui réponds avec hésitation : « Archi ? Ouai par ici. ». Après plusieurs minutes de patience dans le noir et de discussion sur l’origine de la panne, les lumières se rallument et aussitôt le superviseur te contact et annonce que la mission d’aujourd’hui est annulée sans donner d’explication.
Tu saluts brièvement ton camarade avant de reprendre la route pour ton quartier, ne comprenant pas pourquoi une telle décision mais en étant satisfait de pouvoir te reposer plus tôt que prévu. L’idée de t’arrêter à un bar avant de rentrer te traverse l’esprit mais tes maigres économies te ramènent à la réalité et tu rentre chez toi, attendant une nouvelle journée, une nouvelle affectation.
Dernière édition par Lowell Crofton le Jeu 12 Nov - 9:50, édité 2 fois
Posté le Mer 11 Nov - 17:57
Amadeus Castion
You swore to protect the galaxy.
Profession : Infiltrateur Spectre Habitation : Le Nexus, mais également ailleurs
Le métro. Beaucoup de gens s’étonneraient de te voir ici s’ils savaient qui tu étais réellement. Et pourtant tu te fonds presque dans la masse, si on ne prête pas attention à toi. Tu n’es qu’un turien comme un autre après tout, un turien qui attend son métro pour se rendre au travail ou n’importe où en vérité. Tu veux juste rentrer chez toi pour pouvoir profiter du temps qu’il te reste avant de repartir en mission comme tu l’as convenu plus tôt dans la journée. Tu pourrais rentrer en taxi, mais pour une fois, tu préfères faire comme tout le monde.
Tu t’installes dans ton coin, silencieux. Ton regard balaye rapidement la populace qui est montée avec toi, puis tu baisses les yeux vers un datapad que tu commences à lire avec attention. La main libre posée au niveau de ta ceinture, il y a quelque chose qui cloche. Quelque chose qui te fait dire que tu ne rentreras pas sans avoir à régler un souci. Mais c’est sûrement ta nervosité maladive qui prend le dessus sur la raison. C’est toujours comme ça, tu as tout le temps la tête pleine de pensées parasites.
Le trajet se passe bien, jusqu’à ce qu’une panne vienne perturber le voyage. Tu relèves tout de suite les yeux, comme pour chercher un coupable. Enfin, ça va bien se passer, non ? C’est ce que tu te dis sur le coup, avant que les cris étouffés plus loin ne se fassent entendre. Soit ces personnes au loin sont paniquées, soit il se passe autre chose. Tu ne peux rien déterminer pour le moment, et tu préfères éviter de t’imaginer le pire.
Tu te relèves et tu fais le tour du wagon, en observant les voyageurs les plus paniqués. Tu ne peux rien faire à part tenter de les rassurer comme quoi les techniciens interviendront bientôt. Et pourtant, tu comprends vite ce qui est en train de se passer. Un peu plus loin, tu reconnais Ezra. C’est assez rare que tu la croises en dehors des sorties que vous planifiez ensemble. Et pourtant, la voilà.
« Ezra. On a trop bu et on est juste en train de rêver j’espère. »
Parce que ça ne sent pas bon du tout. Au final, ton instinct a (presque) toujours raison. Tu appréhendes la suite, alors que tes yeux se posent sur l’humaine en tenue de soirée, si tu ne te trompes pas. Ouais, ça doit être la boisson qui te joue des tours.
« Essayez au moins d’ouvrir les portes du métro. »