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Profession : Technicien Habitation : Nexus
BLACK OUT : Lowell Crofton
« Misère de misère de misère ! », ce que tu te répète à voix basse chaque minute passant, tu te rends compte rapidement que la prise de contrôle de la navette va prendre bien plus de temps que prévu. D’autres pars, tu entends des bruits de plus en plus insistants juste au-dessus de toi. Les hostilités ont déjà dû commencer et tu es là, tapi dans l’ombre, à l’abri de la menace. Tu réfléchis alors à la situation et prend conscience que remettre la navette en route ne fera qu’empirer les choses, il faut intervenir.
Tu n’es pas un soldat, encore moins un commando. Tu restes un simple technicien, mais tu possèdes en permanence avec toi le vieux pistolet qui t’a été offert par ta génitrice. Tu rampe alors, cherchant une faille dans la navette, un endroit idéal pour asséner un tir imprévisible afin d’aider les passagers. Après plusieurs minutes, tu observes une légère fissure dans la carlingue, un tout petit point de vu montrant le dessous d’un turien, sa voix grave résonant dans la navette : « On t’avait dit pourtant dit de ne pas faire de vagues, putain ».
Tu prends une grande inspiration, dégainant ton arme doucement et mettant en joue l’individu. Tu espère que la balle pourrait traverser son blindage, le dessous est rarement protégé, tu as peut-être une chance de le blesser gravement. Pendant ces quelques secondes de flottement, tu réfléchis à comment éviter de te faire allumer à la suite de ton tir : « Rebrousser chemin ? Continuer plus profondément dans la navette ? Et si je rate mon tir ? », plus le temps pour imaginer une solution de sortie, ça passe ou ça casse. Tu presses la gâchette en murmurant : « Va crever, le turien. ». Le bruit de vieux revolver résonnant dans les entrailles de la navette…
Posté le Dim 10 Jan - 19:34
Amadeus Castion
You swore to protect the galaxy.
Profession : Infiltrateur Spectre Habitation : Le Nexus, mais également ailleurs
Toi, dans la merde ? Tout à fait. Ton coup n’a pas suffi à en neutraliser un, et voilà que ta petite rébellion a porté ses fruits pourris. Tu te recules de quelques pas, avant d’encaisser la balle non sans appréhender les blessures. Heureusement pour toi, tu t’en sors plutôt bien, et tu te contentes de grimacer mécontent de ne pas avoir réussi. C’est quelque chose qui peut être fatal pour toi ou pour les autres, et tu en as tout à fait conscience.
Tu ne prends même pas la peine de les provoquer, ravalant tes paroles avant même qu’elles ne s’échappent de ta gueule. Ce serait dommage d’empirer tout ce beau bordel. Quand le message retentit, tu soupires. Décidément, ils ne se calmeront jamais ces enfoirés. Et d’un simple coup d’œil, tu cherches une nouvelle solution. Tout va bien se passer n’est-ce pas ? Ce n’est pas possible de ne pas s’en sortir.
Et quand tu pensais te retrouver menotter, une nouvelle fenêtre s’ouvre. C’est l’occasion de tenter le tout pour le tout, de reprendre du poil de la bête et de te jeter sur le turien pour tenter de le frapper d’une main. Qu’importe ce que tu lui fais, griffer son blindage, lui briser les os, le crever tout simplement, tu t’en fiches, tant qu’il arrête d’être une menace pour les autres, c’est ton seul objectif. Au même moment, le bruit d’une arme retentit. Tu fermes les yeux, persuadé que c’est celle du turien. Mais visiblement, la source vient d’ailleurs. Un sauveur, peut-être ? Ton regard se fige sur le second assaillant, que tu tentes de mettre en joue pour t’occuper de son cas quand le turien sera hors d’état de nuire.
Posté le Ven 15 Jan - 15:10
Azuka Damari
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Profession : Avocate Habitation : Un appartement sur le Nexus
« UH OH »
Lorsque la décharge fonctionne, l’Angara en est presque soulagée. Presque. Parce que les ennuis sont loin d’être terminés et que leurs assaillants sont encore debout, bien que leur posture dans cette prise d’otage soit légèrement ébranlée. Azuka frissonne, se détache de l’humaine rapidement pour l’empêcher de mettre la main sur elle à nouveau. Sa réussite ne doit pas être de courte durée, surtout pour les conséquences que cela pourrait avoir sur tous les autres. Mais la joie est de courte durée car une voix étrangère se met à résonner dans le wagon, une voix enregistrée qui n’est manifestement pas celle du pionnier humain mais qui appartient plutôt à une dénommée Anakia M’tasi. Azuka n’arrive plus à se souvenir de si elle a déjà entendu ce nom auparavant ou pas. Ce n’est pas vraiment la situation pour ça de toute manière.
Pendant ce temps, Sam profite de la confusion pour tenter d’attraper l’arme lâchée par l’autre humaine, ce qui n’est pas sans rappeler à Azuka que son pistolet dort toujours au fond de son sac à main, lâché dans la panique lorsqu’elle s’est faite attrapée un peu plus tôt. Elle sait pertinemment que le coup de la décharge électrique, elle ne pourra pas la ressortir encore une fois, alors il faut commencer à réfléchir rapidement à un plan moins aléatoire. Pour l’instant, son sac n’est nul part dans son champs de vision. Peut-être qu’il a été projeté plus loin ? Ah non, le voilà près du panneau de contrôle. Il suffirait d’une seconde, pendant que le turien regarde ailleurs …
Un coup de feu retentit. Pendant un instant Azuka sent son cœur s’arrêter, puis reprend ses esprits en essayant d’attraper le sac discrètement tant que l’attention du preneur d’otage est portée sur autre chose.
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Profession : Journaliste de l'Initiative Habitation : Sur le Nexus
BLACK
OUT
Ezra Monroe feat. Les gens
I live in a nameless town, no need to wander around. I live in a nameless town, in a black out. Many friends have said goodbye. Paraded out in one proud line. I say they all just lost their minds. Δ Hamilton Leithauser
Elle ne sait plus quoi faire Ezra, elle a simplement envie de se recroqueviller dans un coin de la rame et attendre que tout s'arrête. Parce que les cris, la panique, les coups de feu et tout ce qui se bouscule à la fois dans sa tête et dans l'espace qui l'entoure la ramène à des moments qu'elle ne s'était pas imaginé avoir à vivre de nouveau. Et c'est difficile de ne pas le faire, même si elle n'est pas celle qui est au cœur du danger, même si elle se tient à l'écart du centre des tensions. Azuka est parvenue à se libérer grâce à l'électrocution de son assaillante et Sam qui était censée menotter Amadeus se retrouve à sauter à la gorge de la jeune femme.
- Bon sang...
C'est tout ce qu'elle peut dire et à son sens, la seule chose qui soit de circonstances. Sam est une bonne personne, c'est un fait. Une trop bonne personne, trop courageuse et qui ne fait visiblement pas grand cas de sa vie. Et elle est loin d'être la seule, puisqu'Amadeus et Lowell se sont visiblement décidés à mettre les leurs en danger également pour mettre hors d'état de nuire l'assaillant turien. L'un tire un coup de feu en sa direction, l'autre se jette sur lui. Ezra retire son souffle, elle a simplement peur que la balle atteigne le mauvais turien. Pendant ce temps là, les passagers du tram sont de plus en plus terrifiés. Certains se sont recroquevillés sur eux et pleurent en silence, d'autres ne peuvent pas s'empêcher de crier de temps à autre. Deux façon totalement légitimes de gérer leur peur. Ezra en imite certains et se recule au plus près de la porte de sortie, ferme les yeux en essayant d'oublier ce qui se trouve autour d'elle et surtout d'éviter la crise de panique. Et puis elle a une idée. Une nouvelle idée complètement foireuse, mais une idée quand même.
- "At first I was afraid, I was petrified"
Après tout, la musique c'est une façon comme une autre d'amener les gens à penser à autre chose et peut-être même à surprendre suffisamment l'humaine déjà sonnée pour que Sam puisse s'emparer de l'arme. Alors elle chante, elle se dit que les situations désespérées impliquent des solutions désespérées.
- "Kept thinking I could never live without you by my side"