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Profession : Avocate Habitation : Un appartement sur le Nexus
« UH OH »
Les yeux grands ouverts, Azuka fixait le plafond sans ciller.
La chose en soi n’avait rien de très passionnant, mais elle pourrait déjà être debout et l’idée lui semblait presque insurmontable. Voilà cinq minutes qu’à ses côtés son réveil hurlait sans relâche et elle aurait donné n’importe quoi pour pouvoir se rendormir et grappiller quelques heures de sommeil supplémentaires. Pourtant rien ne vint, ni l’envie de dormir, ni l’envie de se lever. Un coup d’œil sur la droite lui indiqua l’heure, mais ça ne la motiva pas plus. Quelle calamité …
Azuka avait, malgré toutes les recommandations possibles et inimaginables, travaillé toute la nuit sur le dossier le plus ennuyeux qu’il lui ait été donné. Ce n’était pourtant pas faute de la part du médecin de lui avoir conseillé de réguler ses heures de sommeil, mais Azuka était ce qu’elle était, et plus bornée que la fatigue elle-même, elle avait rejoint son lit alors que certains dehors s’activaient déjà pour démarrer leur journée. Et voilà qu’à peine deux ou trois heures après, il fallait à nouveau se préparer pour la journée qui suivrait.
Ce n’était rien qu’un café et des vitamines ne pourraient arranger, pourrait-elle penser alors que l’alarme de son réveil continuait de sonner. Il fallait à tout prix se bouger, sans quoi elle arriverait en retard au travail et elle préférait encore se faire éjecter dans le vide de l’espace plutôt que de voir ce jour arriver. Les principes avant la santé.
En deux en trois mouvements, elle s’était extirpée de son lit, avait pris une douche froide pour tenter de se réveiller puis avait prit son déjeuner si rapidement qu’elle failli presque s’étouffer en terminant le contenu de sa tasse. La demi-heure d’après, elle était déjà sur le chemin pour prendre le métro.
Azuka avait le nez plongé dans son omnitool lorsque les portes s’ouvrirent et qu’elle entra à l’intérieur sans prendre le temps de vérifier si il y avait des places assises. Elle prenait de l’avance sur sa journée en consultant ses mails, mais le peu qu’elle lu lui fit lever les yeux au ciel avec un agacement tout particulier. Et comme si l’univers lui répondait pour la sauver – ou l’accabler – les lumières s’éteignirent brutalement.
Ah tiens, c’est nouveau ça, songea-t-elle en baissant son omnitool alors que la lumière revint. Tout autour, les gens semblaient être pris d’inquiétude, ce qui ne fut pas arrangé lorsqu’un message d’annonce vint s’ajouter à l’évènement déjà bien étrange. Autant les autres semblèrent paniquer à l’idée d’être enfermés, autant Azuka ne songea qu’à se morfondre à l’idée que malgré les efforts pour se lever, un autre problème s’était ajouté pour l’empêcher d’aller bosser. Décidément.
Le seul bon côté de la situation résida dans un visage familier qu’Azuka discerna parmi la foule, baignée de la lumière rouge qui avait envahi le wagon – ce qui n’était pas sans ajouter un poil de dramatisme. Sans plus de cérémonie, l’Angara contourna les autres passagers pour rejoindre la possible sauveuse de la situation. Entre temps, une autre silhouette s’était approchée, hors sur celle-là Azuka ne put poser de nom.
- Phoebe, souffla-t-elle pour faire connaître sa présence à celle qui manipulait désormais le tableau de bord.
Puis lorsque l’inconnue laissa entendre que les communications étaient coupées, Azuka jeta un coup d’œil à son omnitool comme si vérifier aller changer quelque chose. Mais rien. Rien du tout. La déception manqua de la faire jurer. Au lieu de ça, elle baissa le bras et observa le reste des passagers en se demander si ils allaient rester coincés longtemps.
- J’espère que le problème va être réglé rapidement, sans quoi j’ai l’impression que ça va vite tourner à la panique générale.
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Profession : Journaliste de l'Initiative Habitation : Sur le Nexus
BLACK
OUT
Ezra Monroe feat. Les gens
I live in a nameless town, no need to wander around. I live in a nameless town, in a black out. Many friends have said goodbye. Paraded out in one proud line. I say they all just lost their minds. Δ Hamilton Leithauser
Ezra n'avait pas la gueule de bois.
Fait assez rare pour mériter d'être souligné, et plutôt deux fois qu'une. En revanche elle avait d'immenses poches sombres sous les yeux, stigmates de sa nuit à travailler d'arrache-pied sur un dossier que Kennedy lui avait refourgué bien trop tard et demandé de finir bien trop tôt. Ainsi, Ezra n'avait pas passé sa nuit à picoler, à draguer tout le monde et n'avait dansé ivre sur aucun comptoir. Ça aussi, c'était suffisamment rare pour mériter d'être souligné.
La blonde baillait aux corneilles en attendant que les portes du métro s'ouvrent. Ce truc avait beau aller à une vitesse phénoménale, elle avait l'impression de l'attendre toute sa vie. Faut dire qu'elle était pressée Ezra, elle voulait dormir, manger, écouter de la bonne musique et danser à moitié nue dans sa salle de bains pour rattraper sa nuit pourrie. Un programme chargé, très chargé.
Elle s'était endormie, tête contre la vitre, quand tout s'est éteint. Quand l'annonce du Nexus l'a réveillé, elle n'a pas pu s'empêcher de se dire que cette histoire fera un super article.
- C'est pas vrai, dites moi que c'est une blague.
Mais ça n'avait rien d'une blague et les cris qu'elle percevait n'annonçaient rien de bon. Ils ont verrouillés toutes les issues. C'est grave. Elle entend quelqu'un chercher une cause technique dans le métro, elle marmonne automatiquement, plus pour elle que pour les autres.
- Ça ne sert à rien.
Elle le sait, sinon ils ne seraient pas tous plongés dans cette ambiance flippante et ils n'auraient pas bloqués les issues. La journaliste se frotte les yeux, elle ne remarque même pas qu'il s'agit de Phoebe Sandbridge juste à sa droite et qu'elle n'aurait jamais manqué de l'harceler pour une interview dans d'autres circonstances. Amadeus se plante devant elle, oh tiens, Amadeus. C'est super ça, au moins elle a son copain turien au beau milieu de ce merdier.
- Là, c'est plutôt un bad trip aux champignons hallucinogènes si tu veux mon avis. Et on a encore jamais été assez cons pour en prendre toi et moi.
Elle acquiesce lorsque Amadeus propose d'ouvrir les portes, appuie machinalement sur le bouton d'appel et se rend compte que Sam avait raison, toutes les communications sont coupées. Sam, oh tiens, Sam. Avec un peu de chance, la barmaid se promène avec de la gnôle et ils auront de l'alcool pour surmonter ça. Bon d'accord, avec beaucoup de chance.
️ Gasmask
Posté le Jeu 12 Nov - 4:21
Glyph
Does this unit have a soul?
BLACK OUT
enigma amidst the Nexus
Coupure Electrique
Les équipes de l'Initiative s'activent de tous côtés pour comprendre d'où vient la panne technique, pourquoi elle était survenue, comment rétablir les communications. C'est le plus important, tous les pionniers et l'équipe dirigeante de la station y sont éparpillés et l'impossibilité de coopérer à distance rend toute action incroyablement difficile à mettre en place. Ainsi, les processus décisionnaires complexes qui font la force de la station et assurent sa pérennité d'ordinaire sont aujourd'hui sa plus grande faiblesse.
Mais vous, vous ne souhaitez qu'une chose : vous échapper de cet endroit. Les analyses lancées par @Phoebe Sandbridge et suivies de près par @Sam Barton et @Azuka Damari ne révélèrent aucun problème technique interne, le métro était parfaitement capable de fonctionner. L'alimentation de secours continuait d'ailleurs de l'alimenter, le seul problème étant qu'il avait l'ordre de ne pas le faire. Ce qui pouvait ressembler à un bug informatique était en fait un virus, et ce virus avait été introduit de l'intérieur.
Du côté d'@Amadeus Castion et d'@Ezra Monroe, un des passagers semble d'accord avec eux et se propose d'aider le Spectre à forcer les portes. À l'extérieur de la rame, dans la partie réservée au personnel, @Lowell Crofton qui souhaitait rentrer chez lui se le voit refuser, les issues sont closes.
C'est à ce moment là que des coups de feu retentissent. Une multitude de balles sont tirées, vous percevez les bruits de la foule qui hurle à l'extérieur, leurs piétinements, quelques bruits étouffés qui n'augurent rien de bon. Dans le métro, plusieurs personnes se lèvent, s'indignent, paniquent, cognent contre les portes. Le tout crée un mouvement de foule qui vous fait perdre l'équilibre, vous manquez de tomber. À votre droite, vous remarquez un jeune humain, une trentaine à peu près. Vous le voyez porter une main à son coeur et s'écrouler sur le sol juste après. Non. Non, pas maintenant, par pitié.
- À l'aide ! Il faut l'aider, il faut lui venir en aide !
Mais au milieu du chaos, demander de l'aide revient à hurler dans l'espace.
Récapitulatif
Pour vous faciliter la tâche, un petit résumé des différentes actions : - L'analyse de Phoebe apporte de nouvelles informations pour comprendre ce qui vous arrive, la panne générale est provoquée par un virus informatique et non par une panne technique. - Amadeus se voit apporter de l'aide pour essayer de forcer les portes. - Des coups de feu retentissent et provoquent un mouvement de panique. - Un jeune homme fait une crise cardiaque, comme si c'était le moment
Merci à tous pour vos participations, vous transpercez la Voie Lactée de votre génialitude. Bon jeu (et bon courage)
the law of the wisest
Posté le Jeu 12 Nov - 8:53
Phoebe Sandbridge
Here's to simply being happily drunk.
Profession : CEO de SandVision, femme d'affaire aux griffes d'argent et aux os de verre Habitation : Sur le Nexus.
black out
phoebe sandbridge & les autres
No turn off the sun, take down the moon. For I don't need them anymore go switch off the stars and paint the sky black.
jet black lightTu commençais sérieusement à regretter d’avoir choisi de prendre le métro plutôt que d’avoir pris une flycar pour te rendre à ton rendez-vous car plus le temps s’étirait, plus tu avais l’impression que tu n’y serai jamais à temps, ni même que tu y arriverais tout court. La lumière rouge qui illuminait la rame était suffisante à t’indiquer une incohérence entre le discours et ce qui se voyait sous tes yeux. Tu connaissais de façon très implicite les pannes électriques, pour les avoir expérimentées sous différentes formes avec ta boîte, mais celle-ci était différente. Tu savais que là, ce n’était pas ton domaine d’expertise, mais que tes propres connaissances pourraient permettre quelque chose, en somme. Mais tu ne savais pas, au fond, si tu serais vraiment utile dans ce cas-là. Tu pouvais essayer et au fond, c’est ce que tu essayais de faire en branchant ton OmniTool au panneau de contrôle et en lançant tout une batterie d’analyses en sous-tâche pour comprendre là d’où venait le problème, pourquoi vous étiez bloqués ici, pourquoi le métro n’avançait décidément pas. Tu soupiras à nouveau quand on t’adressa la parole, et tu levas les yeux vers la demoiselle qui t’avait adressé la parole, laissant ton omnitool tourner tout naturellement, répétant la boucle d’analyse en chaîne. « Non, votre omnitool n’est pas bugué. » Tu répondais simplement, préférant simplement taire la réalité comme quoi oui, les communications étaient coupées et ainsi, vous n’aviez aucun moyen de rejoindre l’extérieur ou de contacter une quelconque aide. Et si tu te fiais à ton instinct, tu étais presque persuadée que cette panne ne se verrait probablement pas de l’extérieur, et qu’ainsi, personne ne viendrait essayer de voir le problème et de le résoudre, ce qui pourrait s’avérer générateur de panique, s’il n’y avait pas de nouveautés d’ici peu. Tu reconnus la voix d’Azuka, encore une fois par-dessus ton épaule, et tu tournas tes yeux vers elle, les lèvres pincées et les sourcils froncés. Tu abandonnas un peu ton omnitool qui répétait une boucle plus approfondie pour suivre son regard et observer le reste des passagers entassé dans la rame, remarquant la jeune blonde qui n’avait de cesse de te demander des interviews et un turien qui proposait visiblement d’ouvrir les portes. « Je sais, Azuka. Mais… Je comprends pas. Mes analyses montrent qu’il n’y a rien, le métro devrait fonctionner. » Tu soupires à nouveau, laissant le turien à ses portes, et l’humaine à son envie soudaine – ou pas – d’alcool, pour te reconcentrer sur les analyses. Cependant, au moment même où tes analyses reviennent avec la froideur d’une mauvaise nouvelle, des coups de feu se sont entendre, et dans un rare mouvement défensif que tu connais, tu pousses Azuka pour qu’elle soit protégée par le panneau de contrôle dans le cas où ça revienne vers vous, même si ça semble venir de l’extérieur. Tu n’aimes certainement pas ça, et tu aimes encore moins quand tu vois un homme affalé au sol, un humain, qui se tient la poitrine comme si sa vie en dépendait. Putain de bordel de merde, voilà que la panique commence. Tu inspires un bon coup, et tu tournes ton regard pour repérer le turien que tu avais reconnu comme étant un spectre avant de le héler. « Hey le turien ! Au lieu d’essayer d’ouvrir des portes qui ne s’ouvriront de toute évidence pas, occupe toi de lui ! T’es spectre, non ? C’est dans tes cordes ? » Tu demandais avant de te retourner sur le panneau de contrôle, essayant de concentrer toute ton énergie à ne pas paniquer, à ne pas stresser alors que toutes tes analyses t’annoncent la cruelle vérité : un virus, intégré au métro par l’intérieur. Tu jures, tourne ton regard un instant vers Azuka. « Il va falloir calmer les gens, sinon… On va pas s’en sortir. » Et tu commences par essayer de contourner le réseau de communication pour envoyer du code binaire par des stimuli électriques de l’autre côté, chez les techniciens, tout en lançant quelques manœuvres avec ton omnitool pour essayer de piéger le virus. Quelle putain de journée de merde.
code par orion
Posté le Jeu 12 Nov - 11:10
Lowell Crofton
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Profession : Technicien Habitation : Nexus
BLACK OUT : Lowell Crofton
Quelques minutes après la panne, les issues se verrouillent, les hauts parleurs diffuse un message en boucle : « Alerte, système d’alimentation hors d’usage, code d’erreur B-45, merci de rester à vos postes. ». Tu te trouve devant l’une des portes de sortie, celle-ci est verrouillée, cependant tu es seul, pas d’autres techniciens au loin, peut-être sont-ils sortis juste avant le verrouillage ?
D’un long soupir, tu fais dos à l’issue verrouillée et dit : « Bon, bah c’est parti pour tour… ». Tu te mets alors à déambuler dans les longs couloirs de service du métro, simplement éclairé par une petite lampe aux couleurs de l’Initiative.
Au fil du temps tu as remarqué à quel point les couloirs du métro sont calmes, pas de bruit n’y de lumière, comme si les lieux étaient figés dans le temps. Après une centaine de pas, le silence se brise. L’un de tes récepteurs capte plusieurs signaux électriques venant d’un tunnel se situant en dessus de toi. Une navette ? Un signal de détresse ? Rien n’est sûr mais le signal s’intensifie au fur et à mesure que tu te rapproches.
Une vieille échelle se présente devant toi indiquant l’accès au tunnel du métro, la trappe rouillée nécessitera plusieurs coups bien placés pour l’enfoncée. Tu te redresse, observant le long tunnel sombre et remarquant une navette à l’arrêt, surement la source du signal électrique. Plus tu te rapproche de cette navette, plus tu ressens une atmosphère anxiogène et une panique pesante, ce n’est pas la première fois que ce problème d’alimentation arrive à une navette du métro et tu sais pertinemment que la panique doit être totale parmi les occupants.
Après être arrivé au niveau de la navette, ta tenue de technicien attise la curiosité des occupants de celle-ci. Tu examine le terminal de secours du transport, rien ne semble répondre… De plus tu n’es pas un expert numérique, mais les réseaux électriques sont ta spécialité, tu décides alors d’arracher un boitier d’alimentation pour générer un cours circuit afin de débloquer le verrouillage des portes. Ta lampe tenue par ta bouche tandis que tes mains bricolent les systèmes de la navette, tu commence à générer un court-circuit dans un bal d’étincelles.
Les longues minutes passent et finalement l’une des portes de la navette s’entrouvre, tu forces la porte à l’aide de tes deux bras afin d’entrer dans le transport. N’étant pas un grand orateur, tu tente tant bien que mal de calmer la foule : « Bonjour à tous, je suis le technicien Lowell Crofton, je vous invite à vous calmez, ce problème technique sera rapidement réglé, en attendant, ne sortez pas de cette navette. ». Aussitôt fais, sans écouter les reproches et insultes, tu te diriges vers la cabine avant, afin d’examiner le panneau de contrôle. Tu remarques une femme très bien vêtue qui pianote sur le terminal et tu fais rapidement le lien entre les impulsions électriques et la femme. Tu te tourne vers elle pour lui dire : « Désolé du retard, on capte mal depuis les couloirs de service. », avant de t’agenouiller au niveau de la cache du terminal pour identifier le problème, cela prendra surement plusieurs heures pour trouver la source du problème et régler celui-ci mais pour l’instant tu cherche à redémarrer les systèmes de la navette…