Profession : CEO de SandVision, femme d'affaire aux griffes d'argent et aux os de verre Habitation : Sur le Nexus.
black out
phoebe sandbridge & les autres
No turn off the sun, take down the moon. For I don't need them anymore go switch off the stars and paint the sky black.
jet black lightTu aurais dû te douter que ça allait mal finir, cette histoire, que changer tes habitudes de sorties et de transports te rapporteraient forcément un malheur que tu ne pourrais pas contrôlé et contre lequel tu te retrouverais forcément impuissante. Tu l’avais senti, tu ne pouvais pas dire le contraire. Tu n’en étais douté, mais non, tu t’étais dis que quand bien même, tu irais, après tout, pourquoi pas ? Pourquoi essayer de chercher à comprendre l’instinct quand on peut en faire qu’à sa tête ? Bah oui, évident. Tu n’aurais pas été là, bloquée dans une rame de métro, avec beaucoup trop d’inconnus pour éventuellement te sentir bien, à essayer de faire fonctionner cette machine de merde qui ne semblait véritablement pas vouloir redémarrer. L'arrivée du technicien apporta une certaine vague de réjouissance au milieu de ce beau bordel, même si tu n’étais pas certaine qu’il puisse faire quoi que ce soit puisque tu avais identifié à moitié le problème : un virus. Ce n’était donc pas technique, ce n’était pas matériel, c’était interne. Une attaque interne. Tu hausses alors les épaules à ses excuses, tu es déjà bien contente qu’il soit là, toi qui n’avait aucune certitude concernant ta technique, si les signaux arriveraient à passer par les courants internes sans que les communications puissent permettre leur volatilité. Tu finis par débrancher ton OmniTool, jugeant que le technicien n’aura probablement pas besoin de ton aide et que de toute évidence, tu ne peux rien faire de plus. Tu te permets juste de lui souffler ce que ton analyse avait repéré, à voix basse, pour qu’aucune des personnes sensible à la panique ne commence à vriller. « Mon OmniTool a capté des analyses contraires, le métro fonctionne parfaitement, il est juste bloqué par un virus, potentiellement logique, qui est dans les circuits, potentiellement intégré en interne. Je sais pas si vous avez le matos pour régler ça, mais sans les communications, ça va être tendu. » Tu souffles en bidouillant ton omnitool, essayant de voir si tu ne peux pas trouver un point de connexion au niveau des communications. Mais rien, le néant, rien du tout, jusqu’à ce que la voix du pionnier se fasse entendre, t’obligeant à lever les yeux au ciel. Celui-là, il en loupe pas une pour se faire bien voir.
Puis, un court-circuit, à ta gauche, au niveau du panneau du métro et l’obscurité. Pendant 3 secondes, à peine, mais suffisante pour que tu ressentes le froid caractéristique d’un canon contre ta mâchoire et la voix grave d’un turien derrière toi. Il te faut quelques secondes supplémentaires pour sentir la poigne de fer qu’il a sur tes poignets resserrés dans ton dos. Tu imagines déjà les bleus qui se forment sur ta peau, et tu essayes, tant bien que mal, de garder ta respiration calme, de te concentrer pour ne pas faire un mouvement de travers. Ton regard trouve également Azuka, dans une position similaire à la tienne, entravée par une humaine. Tu inspires doucement, incapable de faire quoi que ce soit. « Ah, j’ai toujours rêvé de faire partie d’une prise d’otage, c’est plutôt incroyable. Vous voulez quoi ? de l’argent, de la gloire ? » Tu demandes, la voix couverte d’un humour clairement bancal mais nerveux, avant que le canon ne s’enfonce un peu plus dans ta mâchoire et tu peux d’ores et déjà sentir le bleu qui va venir marquer ta peau opaline. Super. « Okay, j’ai compris, je me tais, super. » Tu déglutis à nouveau, essayant de ne pas bouger quand bien même la posture rend difficile de tenir sur tes deux jambes sans trembler, sans fatiguer. Après tout, tu es perchée sur de hauts talons, clairement pas faire pour te tenir aussi longtemps dans cette position, avec en plus un turien qui ne souhaite visiblement pas te lâcher une seule seconde. Un véritable plaisir, sans nul doute. « Y’a possibilité de desserrer un poil vos mains ? J’aimerai autant ne pas finir avec les poignets brisés. » Tu finis quand même par demander, ayant pour seule réponse une prise quelque peu plus forte contre tes poignets, t’arrachant une grimace. Quelle magnifique journée, foutue maladie des os de verre de merde, quelle… Putain de merde.
code par orion
Posté le Lun 23 Nov - 22:24
Sam Barton
Here's to simply being happily drunk.
Profession : Barmaid et negociante en informations - Ex inspectrice au sein de la milice Habitation : Nexus, quasiment sur son lieu de travail
☽ BLACK OUT ☾
SYSTEM FAILURE - INTERNAL LOCKDOWN IN EFFECT - BUILDING LOCKDOWN IN EFFECT - MULTIPLE CONTAINMENT BREACHES DETECTED - MULTIPLE BUILDING SHIFTS DETECTED RED PROTOCOLE
✶ La voix du pionnier humain retentis dans les haut-pâleurs, te faisant relever le regard vers ces derniers en espérant entendre des nouvelles rassurantes, mais ce fut tout le contraire. D'autres voix le firent taire et comme pour appuyer cette situation déjà merdique les lumières s'éteignirent à nouveau au moment où un signal lumineux du défibrillateur annonça que le cœur du passager était reparti. Trois longues secondes d'obscurité, trois longues secondes de flottement durant lesquelles les cœurs de tous les passagers semblaient avoir cessé de fonctionner à leur tour. La rame entière retint son souffle alors que quelques-uns s'agitaient dans la panique. Tu sentis un mouvement dans ton dos et la lumière revint à l'instant suivant pour couper une nouvelle fois la respiration de tous les passagers. Tu ne t'étais pas trompé, cette panne était une attaque, une putain d'attaque et tu avais été bien trop optimiste de prétendre être plus en sécurité entre ses murs de verre et de métal... Tu n'aurais pas pu plus te fourvoyer. Tu avais été stupide ou tu avais sous-estimé la gravité de cette situation. Ces années passées derrière un bar avaient donc amoindris ton instinct, entamé ta vigilance et ton arme était à présent dans les mains d'un autre, collé à l'un des visages les plus connu de la galaxie. L'avocat n'était pas en meilleure posture et tu avais beau ne pas la porter dans ton cœur, tu ne lui aurais jamais souhaité de se retrouver menacer d'une arme. Phoebe Sandbrigde ouvrit les premières négociations qui furent étouffé dans l'œuf par les serres entravant ses poignets.
Tu relevas les mains en l'air, déjà totalement désarmée, tout en te redressant, laissant le jeune homme tenter de reprendre ses esprits après avoir échappé à la mort pour se retrouver à nouveau nez à nez avec elle. À combien d'années remonté la dernière situation similaire que tu avais dû affronter ? Cela te semblait être une autre vie, celle d'une autre Sam Barton. Une Sam audacieuse qui n'aurait peut-être même pas sourciller. Les choses avaient changé...
Tu devais surveiller tes gestes, prendre garde à tes paroles. Personne n'était en mesure de savoir de quoi ces types étaient capables, personne n'était en mesure de savoir comment ils pouvaient réagir et à quel point ils avaient la gâchette facile. Tu n'étais pas en posture pour les menacer ni pour parlementer sans savoir quelles étaient leurs revendications... Tu occultas les images qui martelaient ton crâne, la couleur du sang, les reliquats de cervelles qui tapissaient les murs une fois que ton doigt avait pressé la détente... «Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?» Tu contrôlas ta voix pour lui donner le plus d'assurance possible quand tu étais pourtant empli par la peur. Celle de ne voir personne quitter ce maudit métro en vie. Il fallait gagner du temps, tenter de les faire parler, de négocier, de peut-être les déstabiliser pour prendre l'ascendant. Il fallait gagner du temps et croiser les doigts pour que la milice arrive à temps à juguler l'attaque. Elle devait déjà être au pied de guerre et tu espérais voir débarquer à tout moment tes anciens collèges dans ce funeste métro.
Ⓒslytbitch.
Dernière édition par Sam Barton le Ven 18 Déc - 19:40, édité 1 fois
Posté le Mar 24 Nov - 21:51
Lowell Crofton
Begin your journey, join the Andromeda Initiative today.
Profession : Technicien Habitation : Nexus
BLACK OUT : Lowell Crofton
La panique de masse, tu t'y étais habitué à en connaitre le bruit, l'odeur et l'ambiance. Quand les systèmes lâches, l'univers retourne à l'âge de pierre, même les instincts des plus brillantes espèces vacillent dans la violence et la panique. La voix du pionnier résonne dans toute la navette, tu en fais abstraction, avant de te rendre compte que même aux étages supérieurs la panique est totale, tu penses alors : « Des pirates ? Des preneurs d’otages ? Je ne pense pas que l’Initiative viendra nous filer un coup de main cette fois… ».
Tu réfléchis alors aux conseils que la femme occupant le terminal précédemment t’a donnée : « Un virus dans le système ? Alors tout le Nexus serais compromis ? Non impossible, sinon même les systèmes de survie classique seraient défaillants. Cependant la navette est à l’arrêt, plus les gens attendent et plus ils paniqueront, il me faut une solution et vite ! » quand te vint une idée : « Mais oui ! Les navettes sont pilotées automatiquement mais même si celles-ci sont alimentées par le métro, elles ont toujours des batteries de secours aux niveaux des systèmes de navigations juste en dessous. Et quand bien même la navette refuserait de bouger, je pourrais peut-être en prendre contrôle manuellement, faut que je tente le coup. ». Tu cherche alors rapidement la trappe afin d’accéder aux sous-systèmes dans le sol de la navette, juste assez large pour y laisser entrer une personne, tu retires quelques vis et retire brièvement la trappe avant de te faufiler dans les sous-systèmes…
Quand au même moment, le Black-Out de nouveau, le noir total pendant 3 secondes. Tu as tes sens en éveil et bien que l’obscurité semble arrêter le temps, tu perçois des pas lourds, des bruits d’armes se chargeant proche de toi. Plus de temps à perdre, ça sent l’embuscade à plein nez. Les 3 secondes sont suffisantes pour te laisser le temps de replacer la trappe dans l’obscurité avant de t’enfoncer dans les entrailles de la machine. Le bruit sourd semble démontrer une grande agitation. Des preneurs d’otages, c’est tous les occupants de la navette qui sont en dangers ! Des hommes entraînés, armés et profitant de l'effet du Black-Out pour attaquer le métro : « les enfoirés… ». Maintenant il faut la jouer fine, tu as très peu de visibilité depuis les conduis mais il faut que tu trouves les sous systèmes de navigation pour les passer en manuel et prendre le contrôle de cette navette après avoir vérifié son alimentation : « Quelle journée de merde. ».
Posté le Jeu 26 Nov - 17:20
Amadeus Castion
You swore to protect the galaxy.
Profession : Infiltrateur Spectre Habitation : Le Nexus, mais également ailleurs
Il a fallu bien trop peu de temps pour que tout dégénère. Encore. Quelques secondes à peine pour qu’une bande d’idiots dangereux en profitent et saisissent l’occasion. Le bruit des pas lourds qui arrivent vers le métro, puis les canons plaqués sur les civils. Avec un tel retournement de situation, il faut réfléchir vite et bien. Si, au début, tu as l’air de te plier aux menaces des agresseurs, ce n’est pas pour autant que tu comptes rester tranquille bien longtemps.
« La communication, c’est vraiment pas votre fort. »
Ton regard se fige sur le turien, que tu jauges. À tes yeux, c’est le plus dangereux, et il n’a vraiment pas l’air de bonne humeur. Tu comprends bien que les gens paniquent, mais tu ne peux pas les laisser faire et risquer de te faire maîtriser à ton tour. Finalement tu balayes du regard le métro, tu cherches quelqu’un qui pourrait t’aider à t’occuper de l’autre. Immobile au début, l’envie de simplement dégainer et tirer te titille. Mais tu vas agir autrement, pour limiter la casse.
Rapidement, tu te fonds dans le décor. Merci la formation tech. Tu as quelques cartes pour te permettre de te rapprocher des agresseurs pour espérer t’occuper d’eux. Et si tu dois faire le travail seul, eh bien soit. Tu te rapproches du turien, l’arme dans une main. Tu dois te dépêcher parce que le camouflage ne restera pas éternellement.
Tu fonds alors sur le turien, avec la ferme intention de le tuer. Encore faut-il que ça marche, et que tu sois assez rapide pour qu’il n’appuie pas sur la détente. Repeindre le métro à coup de cervelle ? Très peu pour toi.
Posté le Jeu 3 Déc - 16:29
Azuka Damari
Begin your journey, join the Andromeda Initiative today.
Profession : Avocate Habitation : Un appartement sur le Nexus
« UH OH »
Qu’est-ce qui aurait pu être pire ? Ils étaient coincés dans le métro sans accès aux communications extérieurs, avec en bonus des possibles ennemis juste dehors qui tiraient savait-on-où. Manifestement, songea Azuka en furetant le wagon du regard, hormis le pauvre type qui venait de faire un infarctus, ils ne pouvaient pas paniquer davantage. Elle n’aurait pas pu se tromper davantage ; pour quelqu’un qui passait ses journées à lire des affaires sordides, elle aurait pu voir plus loin. Malheureusement, elle n’avait pas anticipé ce qui allait suivre. Alors qu’elle tentait de calmer ses nerfs pour donner un tant soit peu d’exemple aux autres passagers à qui elle venait d’intimer de garder leur calme. Mais c’était sans compter sur leur malchance commune, car peu de temps après son petit discours, une voix résonna au cœur de l’habitacle, à la fois proche et distante. Azuka reconnu presque immédiatement le timbre du pionnier humain avant que celui-ci ne se présente de lui-même. Mais quoi qu’il ait eu l’intention de dire aux habitants du Nexus, il se retrouva interrompu par quelqu’un d’autre qui ne rajouta que de l’huile sur le feu. Manifestement, Ashton Ryder venait de se faire prendre en otage. Voilà qui n’arrangeait rien.
Et puis c’est à nouveau le noir complet, durant lequel Azuka retint son souffle avec une inquiétude qu’elle ne se connaissait d’ordinaire pas. Trois secondes, voilà trois secondes de trop durant lesquelles la situation bascula – encore ! Azuka ignora complètement ce qui avait pu se passer pendant ce court laps de temps, mais lorsque la lumière revint éclairer le wagon, ce fut pour dévoiler une arme pointée sur elle. Trop près, beaucoup trop près, sans grandes chances pour l’angara de s’esquiver ou pour lui permettre d’attraper son pistolet, bien cachée à l’intérieur de son sac à main. Azuka ne fit aucun mouvement, si ce n’était que pour lancer un regard à Phoebe qui, à son grand damne, était dans la même situation qu’elle. L’agacement ne manqua pas de lui faire serrer les dents ; en voilà, des manières. Des menaces furent lancées à l’attention du spectre, mais Azuka n’y prêta que peu d’attention. Elle réfléchissait avant tout à un moyen de se sortir de là, et les idées étaient très limitées.
Elle aurait pu tenter d’envoyer une décharge électromagnétique – c’est du moins ce qu’aurait fait son père qui avait tenté tant bien que mal de lui apprendre à se servir de ce don – mais non seulement elle ne maîtrisait que très peu cette compétence, elle risquait aussi de mettre en danger Phoebe. Elle préféra attendre, quitte à rester sage alors que l’humaine qui la tenait en joue continuait d’appuyer son arme contre son abdomen. Azuka ravala son orgueil, parce que c’était tout ce qu’elle pouvait faire pour le moment. Un nouveau regard pour les passagers lui fit remarquer la disparition du technicien et du spectre. L’un et l’autre devaient avoir un plan, et des les deux preneurs d’otages ne semblaient pas avoir tilté. Tant mieux, s’imagina Azuka en réfléchissant à toute vitesse alors qu’elle continuait de les chercher des yeux pour avoir une idée de ce qu’ils avaient l’intention de faire. Si elle ne trouva par le technicien, elle remarqua cependant au dernier moment le turien se jeter sur celui qui gardait Phoebe.
Azuka aurait pu déplorer le fait qu’en faisant ainsi, il les mettait en danger Phoebe et elle et qu’Azuka pourrait se faire tuer par l’humaine qui la menaçait toujours, mais elle n’avait pas le temps d’être vexée par autant d’imprudence. L’instinct de survie prit le dessus et elle tenta le tout pour le tout en se concentrant le plus possible afin d’envoyer une décharge d’énergie tout en priant que l’action ne se retourne pas contre elle et fonctionne. Se prendre une balle en étant retenue comme otage n’était pas vraiment la mort qu’elle s’était imaginée.