Profession : Propriétaire du plus grand réseau d'informations du secteur d'Heleus Habitation : Un secret.
CROWD PULLER
struggle in kadara
L'extracteur de foule
Maudite planète pourrie. C'est ce que vous vous dites en jouant des coudes sur la place centrale de Port-Kadara. Merde alors, qu'est-ce qu'il se passe encore ? Qui est mort au juste ? Vous n'êtes pas étranger au sol abîmé de la cité, vous le foulez bien souvent, trop souvent peut-être. Que vous vous y plaisiez ou non, vous commencez à comprendre comment cette planète fonctionne et comment ses habitants survivent. Vous faites peut-être partie des plus cruels, ou peut-être que vous n'êtes qu'une pauvre brebis égarée. Quoi qu'il en soit, vous êtes coincé ici et vous devez vous battre comme les autres. Vous n'êtes pas non plus étranger aux dynamiques de la planète, vous savez qui règne ici, qui s'impose en maître. Le Collectif est partout, sur toutes les lèvres et dans toutes les oreilles. Que ça vous plaise ou non, ils ont une influence sur vous. Mais vous n'êtes pas sourd non plus, vous avez entendu que le gang avait de plus en plus de mal à s'affirmer face à tous ces nouveaux groupuscules qui naissent dans l'ombre et polarisent l'attention. Peu importe, vous ça ne vous concerne pas. Vous, vous vouliez juste vous acheter à bouffer et repartir à vos affaires. Mais voilà, le cœur de Port-Kadara est bondé aujourd'hui, tout le monde semble vouloir voir quelque chose, quelqu'un. En tendant l'oreille et en poussant une petite vieille, vous entendez hurler :
- Il est temps de reprendre le contrôle. Mes frères, mes sœurs, il est temps de nous affirmer.
***
Mais c’est qui encore celui-là ? Encore un échappé de l’asile, y a que ça ici de toute façon. Vous haussez les épaules et tentez de vous frayer un chemin, vous y parvenez jusqu’à atteindre celui qui monté sur une estrade de fortune, délivre une sorte de discours. Un galarien, l’air fourbe, il ne vous plait pas. Dans la foule autour de vous, vous entendez le nom de Caelar Tilji sortir de quelques bouches. Ça vous dit quelque chose, vous savez qu’il a de l’importance. Vous avez entendu parler de son gang qui prenait de plus en plus d’ampleur dans les rues de la cité, vous avez également entendu dire que l’ambition du galarien ne connaissait pas de limite. Bien, il essaie de prendre le pouvoir. Ce sont des choses qui arrivent à Kadara, ce n’est ni la première ni la dernière fois que des imbéciles défient le Collectif. En général, ils finissent dans un sale état. Vous soupirez, ça vous dépasse toutes ces bêtises. Pourtant vous tendez l’oreille, un peu par curiosité, beaucoup parce que vous ne pouvez pas bouger.
- Le Collectif nous enchaîne, on donne beaucoup et on ne reçoit rien. Pourquoi les laisser garder leur influence sur notre planète quand nous n’en tirons aucun bénéfice ?
Vous levez les yeux au ciel, jusque-là c’est un système qui fonctionne plutôt bien. Mais pourquoi personne ne s’est encore dévoué pour le descendre ? Ils foutent quoi au Collectif au juste ? Pourtant la foule est de plus en plus favorable à ce discours, vous entendez des approbations, des cris d’encouragement. Merde, ils ne le prennent quand même pas au sérieux ? Si ? Vous prenez la parole, vous ne pouvez pas vous en empêcher.
- Le Collectif nous fournit à bouffer, trou du cul. Et il veille à ce que tout le monde ne s’entretue pas. Ça vous suffit pas ?
Certains sont d’accord avec vos paroles, d’autres non. Quoi qu’il en soit, cette affaire ne vous inspire rien de bon. Le galarien arbore alors un sourire énigmatique.
- Et la nourriture commencera bientôt à manquer, très cher camarade.
La foule se soulève d’indignation, balancer une véritable bombe aurait sans doute eu le même effet.
Profession : Spectre spécialisé dans les opérations de vol, recuteur pour le N7 Habitation : Principalement son vaisseau, le Lebowsky, mais il a un pied à terre au Nexus et à Kadara
✶ CROWD PULLER ✶
In view, a humble vaudevillian veteran, cast vicariously as both victim and villain by the vicissitudes of Fate. This visage, no mere veneer of vanity, is a vestige of the vox populi, now vacant, vanished. However, this valorous visitation of a by-gone vexation, stands vivified and has vowed to vanquish these venal and virulent vermin van-guarding vice and vouchsafing the violently vicious and voracious violation of volition. The only verdict is vengeance; a vendetta, held as a votive, not in vain, for the value and veracity of such shall one day vindicate the vigilant and the virtuous.
✶ Ah Kadara... ça te faisait suer à chaque fois de revenir sur cette foutue planète, hein ? Ça te faisait suer, ça te mettais les nerfs en vrac, te donnais envie de tout envoyer chier et pourtant, tu y revenais toujours, à ce putain de point de départ, sur ce putain de caillou aride. Que ce soit pour des missions confiées par ce cher conseil ou pour tes autres activités, tu trouvais toujours le moyen de devoir y foutre les pieds. À croire que tu le faisais presque exprès... Ouai... À croire que...
Tu allumas la cigarette que tu avais placée entre tes lèvres en sortant de la cache des trafiquants avant de laisser ton regard se perdre vers ce soleil beaucoup trop brillant. Tu ne savais plus bien quoi foutre de ta journée à présent, tu n'avais plus qu'à rejoindre ton vaisseau pour mettre le cap sur les froides étoiles que tu avais toujours poursuivi en attendant que son maître siffle le chien de garde que tu avais finis par devenir. Ça aussi ça te faisait suer. Faut croire que tu aime ça finalement, être sur cette planète de malheur, faut croire que tu as encore du mal à en partir malgré tout. Alors tu soupires, tu réajustes ton armure et tu prend la direction de la place centrale comme pour te souvenir pourquoi tu avais tant voulu partir. Qui sait ? Tu trouverais peut-être quelque chose à y faire, quelques dents à péter, un peu d'agitation...
Et quelle agitation ! Une foule fébrile était agglutinée autour d'une estrade sur laquelle était perché un galarien dont tu n'eut aucun mal à reconnaître le visage. Maudit Tilji, et maudit soit son putain de casino ! Encore un mec que tu aurais bien voulu voir crever la bouche ouverte. Tous les mêmes ces groupuscules de criminels, toujours enclins à vouloir grignoter une part toujours plus grosse d'un gâteau faisandé. Tu les détestais, autant que cette planète. Combien d'entre eux avaient déjà essayé de prendre le contrôle des mines par la force ou la peur, combien avaient réussi, combien avait extorqué le peu de revenu des habitants de ce rocher ? T'étais pas un putain de saint, ça non, mais tu ne leur pardonnais pas les conditions dans lesquelles ta famille avait été forcée de vivre. Pourtant, tu continuais à travailler avec eux... Tu te demandais parfois pourquoi tu continuais avant d'oublier de te poser la question pour choisir la facilité. Le collectif ne valait sans doute pas mieux, mais la personne qui prit la parole souleva malgré tout une vérité ; il maintenait un semblant d'ordre cohérent. Un ordre foireux, bancal, mais un ordre tout de même.
Tu soupiras la fumée de ta cigarette tout en observant le vent de révolte se soulever de-ci de-là parmi la foule. Le galarien mettait le feu aux poudres et ça n'allait sans doute pas tarder à péter. T'aurais peut-être mieux fait de retourner directement sur ton vaisseau finalement... Tu connaissais les habitants de Kadara, tu connaissais leur goût pour les rixes, la soif de violence de certain. La tienne. Cette histoire allait mal tourner, c'était presque une certitude et tu restais pourtant planté là, observant la foule, cherchant des visages familier, espérant ne pas en croiser certain. Si ça venait à chauffer, tu ne voulais pas qu'ils soient là, qu'ils soient pris entre deux feux. Tu parcourus donc la foule, trouvant un point d'observation d'où tu pourrais voir le déroulement des événements.
Hm... Ce caillou restait malgré tout ta putain de planète alors tu voulais voir comme les choses allaient tourner.
Ⓒslytbitch.
Dernière édition par Edirem Sax le Ven 13 Nov - 19:42, édité 1 fois
Posté le Jeu 12 Nov - 9:35
Sylhas Astros
I'll relinquish one bullet. Where do you want it?
Profession : Ancien Spectre, désormais chasseur de primes et d'artefacts Habitation : Kadara, mais aussi beaucoup sur ton propre vaisseau, le LWSS Leviathan
« Crowd Puller »
Les Autres & Sylhas Astros
Port-Kadara |
Port-Kadara n’était pas une ville comme les autres, elle n’était pas comme Prodromos sur Eos ni même comme le Nexus. Port-Kadara, elle était simplement différente, fourmillant de telle manière qu’on pouvait la comprendre comme dangereuse. Le calme était présent dans certaines zones, dans certains coins du cœur, mais il était quand même rare, bien plus rare que les fourmillements liés à la vie même des mercenaires, des hors la loi et des exilés qui déambulaient naturellement dans les grandes veines de la ville. Chaque coin de rue recelait de dealers qui marchandaient des armes illégales, des mods illégaux, ou encore de la drogue de basse facture ou de l’alcool. C’était la vie de Kadara. Tout était dangereux dans ce coin, les légumes se mélangeaient avec les armes à feu, et la viande se mélangeait tout aussi naturellement avec les armures illégales, des ressortissantes de caches perdues et volées de ci de là des planètes en dehors de celle-ci. Toutefois, ce n’était pas parce que la ville était dangereuse par nature que tout l’était, fatalement. Pour peu que l’on réussissait à se faire une réputation, on avait la chance de pouvoir se balader sans trop de mal, de même que si l’on était en anonymat parfait, les figures étranges ne finissaient que par dévisager sans lever le poing ou l’arme. Kadara avait des effets différents sur les gens, et sur toi… Curieusement, elle te collait plutôt bien à la peau, comme si tu avais toujours été fait pour y vivre, à ton grand dam.
Depuis que vous aviez réussi à recoller les morceaux avec Sulin, et qu’il venait de façon plus régulière pour te voir – malgré l’ombre du jugement de l’Initiative sur son nom et tes craintes fondées – tu voyais Kadara légèrement différemment. Et même si tu préférais le garder enfermé chez toi pour les instants où il venait, il y avait quand même cette volonté intrinsèque à ta curiosité de vouloir lui montrer un peu cette ville qui avait quelque chose de charmant selon les heures, selon la luminosité et ce que l’on pouvait y trouver. C’était pour cette raison que tu avais décidé de sortir de chez toi, d’attraper sa main dans la simple optique de lui montrer un peu cette ville qui n’avait pas tant un cœur pourri, qui n’était pas si rassie que ça. C’était pour cette raison que vous étiez désormais en plein cœur de la ville, tes mandibules légèrement étirées dans un sourire alors que ta main demeurait dans la sienne, tes doigts s’enroulant naturellement autour de ses phalanges jusqu’à ce que vous arriviez en plein cœur de la place importante de Kadara. Tu savais que tu avais des achats à faire, mais en voyant la foule, tu reconsidéras sérieusement cette option. Tu savais que la place était habituellement remplie de monde, mais pas à ce niveau-là, pas à ce point-là, pas avec autant de figures nouvelles. Seulement, un regard en direction de l’estrade de fortune te permit de comprendre pourquoi toute cette foule était regroupée ici, pourquoi les gens étaient là, et la voix, nasillarde mais néanmoins imposante, de Caelar Tilji résonna dans l’enceinte de la place et suffit à te faire soupirer tandis que tes subharmoniques vibraient de mécontentement. Tu tournas légèrement ton visage en direction de Sulin, te penchant pour qu’il soit le seul à t’entendre. Il s’agit de Caelar Tilji, le leader d’un gang qui fait concurrence directe avec le Collectif ici, et.. Malheureusement, il n’a pas tort. Tu soufflas, te gardant bien de lui dire que tu avais déjà traité avec l’énergumène, que c’était ce qui avait amené les marques de brûlures biotiques sur tes plaques d’armure. Il n’avait pas besoin de le savoir. Toutefois, tu étais quand même curieux quant à ce que Tilji voulait en énonçant des faits et en voyant que personne ne réagissait à son discours, tu t’avanças un peu, suffisamment pour que ta voix porte, tout en gardant tes doigts fermement enroulés autour de celui de ton amour. Et qu’est-ce que tu comptes faire, Tilji, contre ça ? Tu demandas, tes yeux fixés sur les iris nébuleux du galarien, ta voix grondant bien plus qu’à l’habitude pour pouvoir porter jusqu’aux oreilles du leader. Tu veux te porter gardien de la population de Kadara et nourrir tous ceux qui n’ont pas les moyens de le faire par eux-même ? Tu veux devenir le gardien de la veuve et l'orphelin? Tu continuas, sachant maintenant que de nombreuses paires d’yeux étaient sur toi, amenant à un certain silence parmi la foule, à l’exception peut-être de quelques murmures, de quelques rares soupirs et quelques exclamations.
I am my own devil. Profession : Chasseuse de primes Habitation : Kadara
Event 02 : CROWD PULLER
Cela aurait du être une journée comme une autre, du moins, c’était ainsi qu’elle avait commencé. Un jour de repos des plus banals en somme… Pas de contrat pour le moment, alors quoi faire ? C’était tout simplement le moment idéal pour s’occuper de ses armes, et quel meilleur endroit que le marché de Port-Kadara ? Il y avait toujours quelques petites bricoles sympathiques à dénicher, quelques essais à faire sur de nouvelles armes, quelques apprentissages quant aux nouveautés, ou bien des idées à trouver pour ses contrats… Bref, une petite mine d’or pour une mercenaire comme l’était Samael. Et c’était la raison pour laquelle elle avait décidé d’y faire un tour. Sur l’un des étals spécialisés en armes blanches, la mercenaire observa tout ce qui était disponible, cherchant une nouvelle arme à étudier, ou bien de quoi s’occuper de sa lame asari.
Une journée comme n’importe quel autre moment lorsqu’elle ne travaillait pas, tout simplement. Mais ce n’était pas sans compter cette intervention… quelque peu étonnante. Un Galarien, qui cherchait à haranguer la foule avec un discours… étrange. Oui, ce n’était pas complètement faux, le Collectif n’était pas ce qu’il existait de mieux en ce monde, mais il existait et il apportait un minimum d’ordre. Non pas que l’autorité était quelque chose que respectait Otsumi, mais parfois, cela faisait du bien de ne rien avoir à gérer à part elle-même. C’était même la meilleure des vies, en réalité… Ce qui n’était pas surprenant par contre, était que c’était encore un de ces petits groupes qui voulait renverser le pouvoir en place afin d’imposer leur propre loi. Elle en soupira, discrètement, les bras croisés contre son buste. D’ailleurs, cette tête ne lui était pas inconnue. Si sa mémoire était bonne, il s’agissait du chef d’un groupe qui s’opposait clairement et directement au Collectif. Sans succès… Quand allaient-ils donc cesser ? Ils allaient, comme tous les autres, se faire réduire au silence, et de façon spectaculaire afin de servir d’exemple. Mais soit, s’ils souhaitaient se peindre une cible sur la tête, grand bien leur fasse. Elle n’irait pas s’en mêler, elle n’avait pas que ça à faire. Le Collectif ne lui causait pas le moindre tort, alors pourquoi aller contre eux ? Mais une voix s’éleva de la foule, celle d’un Turien que la chasseuse de primes connaissait bien. Sylhas… Il était de passage à Kadara ? Sa prise de parole face au Galarien lui fit hausser un sourcil. Il avait de l’aplomb, mais cela, Otsumi n’en doutait plus depuis longtemps, depuis qu’elle avait effectué quelques contrats avec lui, en fait. Il n’avait pas tort… Les paroles, ce n’était que des belles promesses, mais qu’allait-il faire, ce chef de gang, une fois au pouvoir ? Qu’allait-il advenir de Port-Kadara ? Il y avait bien trop de problèmes pour pouvoir les gérer… Cependant, elle ne se manifesta pas, n’ayant aucunement l’envie de le faire. Ses bras toujours croisés contre son buste, après s’être allumé une cigarette, elle préféra se contenter d’observer. Elle n’était pas connue pour prendre la parole, se mêler des affaires… politiques. Alors pourquoi intervenir ? Non, elle ne le ferait pas, sauf si ce serait pour protéger les arrières du Turien.
Posté le Jeu 12 Nov - 15:26
Airi Maldoran
You swore to protect the galaxy.
Profession : Spectre, espionne et assassin Habitation : Nexus, Kadara, SSV Thermopylae ou Neo-Thessia
CROWD PULLER.EventBe careful making wishes in the dark. Can't be sure when they've hit their mark. Besides, in the meantime I'm just dreaming of tearing you apart(My Songs Know What You Did In The Dark → Fall out boy) Lorsque Vivienne est descendue de son petit vaisseau personnel pour mettre à nouveau le nez sur Kadara, elle n’a pas pensé une seconde que sa journée allait commencer aussi vite. Le peu de personne sur les quais et les plateformes l’a déjà interpellé, fine observatrice qu’elle est. Mais sans vraiment y prêter cas, elle continue sa marche jusqu’à la porte et quand cette dernière s’ouvre, une chaleur sans nom lui prend de la tête aux pieds. C’est là qu’elle remarque tout cet attroupement. Bien étrange. Ce n’est pas le genre de Kadara de faire des réunions à ciel ouvert. Non sans une profonde interrogation, Vivienne décide de prendre de la hauteur dès le début pour juger tout ce monde et avoir une vue dégagée. Ne jamais se trouver dans la fosse. C’est bien une règle qu’elle a dû se fixer en cas de fuite.
Les bras contre la rambarde et légèrement penchée, le discours qu’elle écoute semble être préparé depuis des lustres. Mais elle n’y prête pas cas et préfère baisser les yeux sur la foule. Son regard parcours la foule amassée comme des cibles. Une bombe entre eux et plus personne… Vivienne secoue la tête. Faut éviter d’avoir ce genre de pensée dans ces moments franchement. Puisque ses yeux sont habitués à chercher toujours plus de choses en peu de secondes, la brune remarque dans l’instant une tête de turien connue entre mille puis cette voix la réconforte encore plus. Sylhas ! Son petit morveux est ici et il semble accompagné. Sans doute cet humain pour lequel son cœur bat. Mais elle ne peut pas s’approcher de lui en étant Vivienne… Puis ses yeux continuent de balayer. Des têtes que la contrebandière connaît assez bien. Des visages inconnus et… Oh tient. Encore un visage familier. Décidément c’est la réunion des Spectres ? Edirem. Sac à problèmes et casse couille de première catégorie. La brune le fixe un long moment sans arrêter d’écouter le brouhaha. Elle espère bien qu’il va la voir et s’approcher. Entre collègues dans un environnement comme Kadara, ça fait toujours du bien. Même si les deux savent qu’ils se gardent de balancer l’autre.
Enfin ! Bref. Son attention se reporte sur le galarien qu'elle connaît de nom et de réputation. La politique, c’est bien quelque chose que la Spectre déteste. Mais là, sa mission d’infiltration va battre de l’aile si ce descendant d’amphibiens vient à mettre son cul entre elle et le Collectif. Bien que Vivienne ne soit pas extrêmement reconnue parmi les têtes pensantes de l’organisation, elle a quand même réussi à se faire une petite place comme le prouve l’emplacement de son appartement à Kadara. Sans doute que ce petit crapaud à deux pattes va décider de la prendre en grippe mais elle ne compte pas laisser derrière elle des mois de mise en place et d’intégration. Même pas en rêve. Alors elle profite de l’intervention de son cher Sylhas pour l’ouvrir également. « Ce turien n’a pas tort. Bientôt c’est quand ? Quelles sont tes preuves pour affirmer qu’on va bientôt manquer de nourriture ? Car sans ça, mise à part faire peur et soulever la foule tu tapes dans le vide. » C’est à son tour d’avoir tous les regards sur elle tandis que son attention se porte exclusivement sur Tilji comme si le monde ne tournait que pour deux êtres. Dont un méritant une balle dans sa cervelle. « Tu comptes te battre avec tes petits bras de crapaud ? Ou tu attends que les autres se révoltent pour ensuite rafler la place dans ton ambition ? » Là, Vivienne se redresse, son plastron couleur or se met alors en avant. De toute sa petite grandeur, ça n’a pas le même effet qu’en étant Airi Maldoran certes, elle défie le galarien du regard. :copyright: 2981 12289 0
Dernière édition par Airi Maldoran le Jeu 12 Nov - 23:27, édité 1 fois