Vous n'êtes pas surpris, à vrai dire vous étiez persuadé que ça finirait comme ça. Kadara n'est pas le genre de planète où l'on peut monter sur un bout de bois et hurler à tout va sans risquer de se heurter à plus gros que soi. Il y a d'abord ce turien qui prend la parole, @Sylhas Astros, mercenaire reconnu qui émet une première remarque qui soulève la foule d'indignation. De là où vous êtes, vous entendez les réponses de la foule, les esprits qui s'échauffent déjà.
- C'est vrai ça, qu'est-ce que tu proposes hein ? Pourquoi tu ferais mieux que les autres et pourquoi on devrait te faire confiance ? - Vos gueules putain, il a même pas pu en placer une que vous l'ouvrez déjà. - Le Collectif au moins, lui il a fait ses preuves !
Et puis c'est @Airi Maldoran qui parle, plus connue sous le nom de Vivienne à Kadara. Elle aussi, ses remarques font du bruit. Elles suscitent une vague de réactions de la part des combattants présent, sa réflexion les touchent en plein cœur. C'est vrai, ce sont eux qu'on sacrifie, eux qu'on utilise au nom de pseudo-rebellions et eux qui sont lésés à chaque fois.
- Elle a raison ! On sert toujours de chair à canons ! - Et tout ça pour quoi ? Pour qu'un putain de galarien prenne le contrôle de Kadara ? - Plutôt crever.
Les protestations l'emportent peu à peu sur les partisans de Tilji qui se fait pour l'instant toujours aussi silencieux, toujours aussi calme. C'est @Dixie Mebrak qui plante le dernier clou du cercueil de cette rébellion apparemment étouffée dans l'œuf.
- Ouais, le Collectif nous a toujours nourri, on peut pas leur enlever ça. - Et toi t'es qui ? On te connait pas. - Pourquoi on te ferait confiance ? Hein ?
Quant à @Seth Harless, sa tirade eut le mérite de faire rire tous ceux qui se trouvaient autour de lui. On tapote l'épaule du jeune homme une fois ou deux pour lui signifier la sympathie que la foule a pour ceux qui se chargent d'alléger l'atmosphère. Certains prirent l'initiative de jeter des objets sur le galarien, chose qui fut de trop pour son bras droit krogan qui se chargea de discipliner les enfants les plus terribles. Pendant ce temps, d'autres comme le Spectre @Edirem Sax, la mercenaire @Otsumi Lavnenn, la pilote @Jayleen Pinnix, le scientifique @Sulin Morlan ou bien encore la chef d'entreprise @Nirvana Jones restent en retrait, observent comme bien d'autres les évènements. Bien, le peuple s'est exprimé et ça vous fait doucement sourire. Qui a dit qu'il était facile de fomenter un coup d'Etat sur Kadara ? Certainement pas Caelar Tilji qui les avise de son regard sombre, condescendant d'amphibien.
- Vous êtes naïfs.
L'accusation sonne longtemps et vous donne l'impression d'être suspendue dans l'air. Pendant un instant, la foule se fait silencieuse. Ayant perdu son masque, le galarien fait de son mieux pour le remettre en place.
- Vous êtes naïfs mais personne ne peut réellement vous en vouloir. Vous êtes bercés par l'illusion que le Collectif vous protège, vous nourrit alors qu'il ne fait que se servir de vous pour prendre de l'ampleur et gangréner notre société. Vous voulez savoir comment d'où je tiens mes informations ? Comment je sais que la nourriture manquera ?
La galarien émet un rire forcé, un ricanement satirique pour souligner ce qui est pour lui une évidence.
- Depuis aujourd'hui un mois, plus rien n'a été reçu de nos fournisseurs inter-spatiaux. Kadara ne produit rien d'elle même, vous le savez. L'influence du Collectif grandit en même temps que l'ego de ses dirigeants, c'est sans doute pour cette raison que les rares planètes qui acceptaient de nous exporter leurs produits ont rompu leur contrat. Et si vous ne me croyez pas... je vous invite à vérifier de vous-mêmes. Vous constaterez très vite ce que nous avons nous-mêmes observé : nos entrepôts sont vides.
Merde, vous ne vous y attendiez pas à celle-là. C'est vrai que la nourriture se fait de plus en plus rare en ce moment, la viande ne se trouve presque plus, le prix du reste a augmenté. C'est vrai, vous l'avez constaté.
- Vous vous demandez toujours pourquoi la rébellion est nécessaire ? Ou allez vous attendre de ne plus pouvoir nourrir vos familles ? Un nouveau gouvernement permettrait de renégocier les accords passés avec nos partenaires, et il s'agit là de notre seule chance pour ne pas mourir de faim.
Le discours du galarien n'est pas sans faille, vous le voyez bien. Mais votre curiosité a été piquée par le chef de gang, il a su éveiller une certaine appréhension en vous. Et si tout ça n'était rien d'autre que la vérité ? Et s'il fallait prendre les armes pour pouvoir continuer à survivre ? Puisque ce n'est qu'une question de survie, ici. Tout ça n'a toujours été qu'une question de survie.
Récapitulatif
Pour vous faciliter la tâche, un petit résumé des différentes actions : - Bravo tout le monde, vous avez bien caillassé Caelar, vous êtes de bons exilés fidèles à votre réputation. - Chacun y va de sa remarque pour réagir à ce qui a été dit et Caelar réplique en expliquant qu'il sait que les entrepôts du port sont vides. Il ne révèle néanmoins aucune explication concrète sur la provenance de cette information et vous enjoint à aller vérifier vous-mêmes si vous ne le croyez pas. - Néanmoins, vous devez reconnaître que la nourriture se fait plus rare et surtout plus chère en ce moment. - Caelar vous propose de renverser le Collectif pour établir de nouveaux dirigeants qui seront plus à même de renégocier les accords que le Collectif a apparemment brisés.
Merci à tous pour vos participations, vous faites briller les étoiles d'Andromède encore plus fort et ce premier tour très animé promet beaucoup pour la suite Bon jeu et amusez vous bien !
the law of the strongest
Posté le Ven 13 Nov - 20:55
Edirem Sax
You swore to protect the galaxy.
Profession : Spectre spécialisé dans les opérations de vol, recuteur pour le N7 Habitation : Principalement son vaisseau, le Lebowsky, mais il a un pied à terre au Nexus et à Kadara
✶ CROWD PULLER ✶
In view, a humble vaudevillian veteran, cast vicariously as both victim and villain by the vicissitudes of Fate. This visage, no mere veneer of vanity, is a vestige of the vox populi, now vacant, vanished. However, this valorous visitation of a by-gone vexation, stands vivified and has vowed to vanquish these venal and virulent vermin van-guarding vice and vouchsafing the violently vicious and voracious violation of volition. The only verdict is vengeance; a vendetta, held as a votive, not in vain, for the value and veracity of such shall one day vindicate the vigilant and the virtuous.
✶ Avec les énergumènes de Kadara, c'était toujours à celui qui la ramenait le plus et gueulait le plus fort, et même les non-natifs semblaient volontiers se prêter au jeu. Tu reconnu d'abord Sylhas, ce bon vieux turien qui prit la parole pour énoncer des évidences ou plutôt poser des questions implicites et légitimes. Quel que soit le groupe de truands au pouvoir sur cette planète, c'était toujours l'histoire de remplacer la peste par le choléra. Aucun ne valait mieux que l'autre à tes yeux. Tous corrompus, tous assoiffés de pouvoir et de reconnaissance, un peu comme toi au fond, si tu étais totalement honnête. Or, tu ne l'étais pas, hein ? Tu soupiras aux paroles de ton ancien collège, conscient qu'essayer de parlementer avec ces phénomènes revenait à parler à un putain de mur. Ils trouveraient toujours un argument foireux, une manière de courber le discours et de le faire rentrer dans leurs pseudos preuves... Du putain de pathos sans ethos ni logos. Du sophisme hypocrite et fichtrement creux. Tu avais entendu ça tout ton enfance et des années plus tard, ça n'avait toujours pas changé.
Et voilà qu'une autre personne entrait dans la joute verbale. Encore une tête connue. Visiblement tous les spectres, renégat ou non, c'était donné rendez-vous sur ce foutu rocher aujourd'hui... C'était bien ta veine. Mais encore une fois, elle souleva un point qui fit mouche. Les preuves ? C'était bien quelque chose qui manquait toujours. Mais quand on fait appel à l'affecte, pourquoi s'encombrer de fondement, hein ? Cette révolte populaire semblait mal partie et tu ne savais pas bien quoi en penser. Toi, tu aurais été partisan de la chute de tous ces joyeux petits groupe de petit frappes cherchant à montrer qui à la plus grosse. Mais pour mettre quoi à la place ? Bonne question et tu n'avais malheureusement pas la réponse.
Dans tous les cas, les choses tournaient mal pour Tilji et ça n'allait pas en s'améliorant avec l'intervention d'une nouvelle personne, un jeune humain cette fois. Tous soulevaient les fragilités de telles accusations, tous soulevaient et posaient les questions cruciales, tous alimentaient un vent qui ne pouvait être que violent. Un autre jeune homme enfonça encore le clou en se payant le plaisir de remettre en question les qualités intellectuelles des habitants de Kadara. Bon, ils ne l'avaient pas volé celle-là. Mais, outch, ça faisait mal.
Presque autant que les divers objets qui commençaient à voler en direction du galarien qui reprend enfin son discours. Tout en l'écoutant, tu quittas ton poste d'observation pour grimper quelques étages et te rapprocher d'Airi à côté de laquelle tu t'adossas. Tu faillis rire, vraiment, en entendant la chute du plaidoyer du galarien. Ce fut presque plus fort que toi et tu pris la parole sans trop savoir pourquoi, toi qui restait toujours aussi discret que possible lorsque tu te trouvais sur cette planète. « Et pourquoi les partenaires commerciaux du collectif te feraient confiance à toi et ta bande de pantins, hein ? Qu'est-ce qui te fait croire que tu feras mieux ? T'es aussi assoiffé de pouvoir que les autres, sinon tu te dandinerais pas sur cette estrade par opportunisme. » Tu regrettais déjà d'avoir pris la parole, toi qui restais éloigner le plus possible de la politique de Kadara, toi qui voulais absolument ne pas être associé à cette planète et ne pas prendre le risque d'y être reconnu. Malgré tout, tu prenais les choses à cœur, comme tu l'avais toujours fait. C'est pour ça que tu étais partis après tout, pas vrai ? Pour que ta famille trouve un moyen d'échapper à cette mascarade politique. Ouai, décidément, tu avais beau trouver le collectif plus que bancale, tu ne voulais pas le voir remplacer par le propriétaire du casino qui avait coûté la vie de ton frère. Tu aurais dû te taire, simplement fermer ta gueule et te poster sur un toit pour foutre une balle entre les deux yeux de ce connard. Il avait fallu que tu l'ouvres, évidemment. « Ce galarien va se faire plomber. » Dis-tu à l'intention de ta collègue spectre avant de lâcher un soupir à fendre l'âme. Quand bien même il arrieverait au pouvoir, le collectif tacherait de le reprendre et après tout, le meurtre est une cause de décé natuelle dans la royauté, cela devait aussi s'appliquer en politique, surtout à Kadara...
Ⓒslytbitch.
Dernière édition par Edirem Sax le Mer 9 Déc - 23:09, édité 3 fois
Posté le Sam 14 Nov - 14:08
Sylhas Astros
I'll relinquish one bullet. Where do you want it?
Profession : Ancien Spectre, désormais chasseur de primes et d'artefacts Habitation : Kadara, mais aussi beaucoup sur ton propre vaisseau, le LWSS Leviathan
« Crowd Puller »
Les Autres & Sylhas Astros
Port-Kadara |
En réalité, tu n’es pas un habitué de ce genre de manifestations. Tu as même plutôt l’habitude de les esquiver comme la peste. Ce n’est pas que tu ne souhaites pas participer à la vie de Kadara, au contraire, mais tu sais très bien à quel point une petite oration peut très vite virée en une cohue incompréhensible. Toutefois, c’est de Caelar Tilji dont on parle, et tu connais le bougre pour avoir déjà traité avec lui de manière particulièrement… intime et violente, si tu devais le mentionner véritablement. Tes plaques se souviennent des pouvoirs biotiques de ses adeptes qui en ont eu après toi pour te faire parler. Et tu sais que contrairement à ce que certains proclament et ce que tu dis toi-même que le galarien en a bien plus dans sa manche qu’il ne souhaite le faire valoir. Seulement, il faut avouer une chose : avoir du pouvoir ne fait pas de quelqu’un le leader né ou le gouvernement d’un lieu ou d’une population. Tes yeux se fixèrent sur la femme qui venait à parler, tes yeux se plissant légèrement en pensant reconnaître cette voix que tu aurais pu reconnaître n’importe où. Toutefois, le visage ne colle pas avec la personne que tu penses être, et tu te rediriges vers celles qui fusent à nouveau et que tu reconnais, Dixie, et... Bien évidemment, ton petit merdeux d'adepte: Seth. La voix a été côté, toutefois, te recentre doucement et tu l’attires un peu plus contre toi en sentant les premiers mouvements de foule. On devrait, oui. Tu souffles, la voix et la concentration vacillante face à ce qu’il se passe autour de vous. Vous devriez partir, oui, avant que ça dégénère, mais tu sais aussi à quel point il est important, dans une certaine mesure, de voir ce qu’il va se passer, et tu ne peux empêcher ta curiosité d’être piquée en plein vif. Tu décides pourtant de tirer doucement sur la main de ton compagnon, utilisant ta carrure pour traverser la foule pour rejoindre Seth, laissant ta main venir frapper légèrement l’arrière du crâne du gamin, tes mandibules légèrement serrées alors que tu le toises. Seth, tu veux te faire plomber avant l’heure ? Je suis particulièrement admiratif de tes remarques mais si tu pouvais éviter de te mettre une cible entre les deux yeux, ce serait peut-être mieux. Tu soupiras. Oui, t’étais fier que ton gamin se soit permis une telle oration, mais tu préférais véritablement mieux le garder en vie. Seulement, avant que tu aies le temps de reprendre une éventuelle tirade sur la dangerosité de la situation, la voix du galarien s’élève à nouveau au milieu de la foule et tes plaques frontales se froncent naturellement à son discours. Tu sais qu’il a raison et que les traités commerciaux sont de plus en plus rares et que beaucoup de choses ne vont tout simplement plus. Ça se voit, ça se sent quand on creuse un peu la surface de la ville. Tu hoches doucement à la voix qui s’élève à nouveau et que tu reconnais sans mal : Edirem. Tu décidas de mettre toute chose de côté pour élever à nouveau ta voix. Il a raison. Pourquoi les anciens partenaires commerciaux accepteraient de bosser avec vous ? Qu’est-ce que vous offrez de plus que le Collectif pour garantir de la nourriture et des fournitures nécessaires? Tu hausses le ton, ta main restant dans celle de Sulin, essayant de le garder au plus proche, de ne pas le perdre alors que la cohue commence déjà à s’élever naturellement au milieu de la place. Tu parles de renverser le gouvernement actuel au profit d’une mafia et d’un règne de terreur simplement pour pouvoir apporter de la nourriture, sans garanties pour ceux qui sont présents. Tu parles de renégocier des accords sans aucune preuve que cela soit possible. Ton discours est fêlé et rempli de failles, sans certitudes pour aucun d’entre nous. Pourquoi on se plierait à ton exigence et ton envie de renverser le Collectif avec si peu de certitudes ? Tu finis par dire, tes yeux plongés dans ceux du galarien qui te reconnaît probablement sans mal. Tu sais que tu vas t’attirer les foudres de ton compagnon, mais même si tu travailles avec le galarien de façon ponctuelle, ce n’est pas pour autant que tu peux le laisser régir sur la ville comme bon lui semble, sachant justement tout ce que cela pourrait impliquer en tyrannie populaire.
I am my own devil. Profession : Chasseuse de primes Habitation : Kadara
Event 02 : CROWD PULLER
Une voix, dans les hateurs, qui lui rappelait quelque chose. Ah, oui. Vivienne. Elle appuyait Sylhas, et avec un argument intéressant. Un autre visage connu, celui de la pilote du Léviathan. Après avoir vu le Turien dans la foule, ce n’était donc aucunement étonnant de voir Jayleen également. Et une autre voix, qui demandait ce que le Galarien pourrait apporter de plus que le Collectif. Demande logique. Quel crétin ce Seth… Il amusait plus la foule qu’autre chose… Personne dans l’équipage de Sylhas ne lui avait donc apprit à tenir sa langue plutôt que de dire de telles âneries ? Et dire qu’il voulait devenir Spectre… Ah, il en avait du chemin à faire, encore… Quant à la voix derrière elle… Ana Jones… Elle n’aurait pas cru la croiser sur Kadara par contre… Combien de chances avait Caelar de passer la nuit ? La réponse était évidente pour Otsumi. Elle fit un zéro de la main, montrant ce signe à la blonde dans son dos. Ce serait plus que surprenant de ne pas trouver son nom dans la rubrique nécrologique au petit matin.
« Et j’en ai rien à foutre. » murmura-t-elle à l’intention de son ancienne cible de contrat.
Les voix s’élevaient autour, dans cette foule dont la colère grondait de plus en plus fort. Le galarien n’allait pas s’en sortir indemne, c’était certain… Que ce soit maintenant ou plus tard, par la main de cette foule ou celle du Collectif, son sort n’allait pas rentrer dans l’Histoire de Kadara comme un héros, mais un fou impétueux et naïf. Et c’était eux qu’il qualifiait de crédules… Bah, chacun sa méthode pour secouer les foules, et il avait un discours qui n’était pas particulièrement faux, il fallait avouer qu’il mettait le doigt sur des vérités. Mais cela encore, soulevait un autre problème. Il était bien beau de pointer du doigt les problèmes, mais d’où sortait-il ces accusations, ces sources, et quelles solutions proposerait-il ? La politique, toujours la même chose, à croire qu’il suffisait simplement d’accuser les autres pour se faire élire… Pathétique. L’égo du Collectif avait créé une rupture avec les partenaires ? Soit, ce n’était pas impossible, mais quelle preuve avait-il ? Le simple fait que les stocks se faisaient de plus en plus rares ? C’était une chose réelle, mais une preuve bien loin d’être suffisante.
D’autres arguments en défaveur du Galarien tombaient, l’assaillant en quémandant, réclamant même, des preuves. Sa réflexion n’était pas loin de celle de la foule, au final… Cela ne la gênait aucunement, au contraire même, pour une fois. Et Sylhas se chargea de donner un coup supplémentaire, en envisageant un avenir possible sous la direction du gang de Caelar. Ils étaient dans le vrai tous les deux… Et si…
« J’ai envie de jouer… » dit-elle à nouveau à voix basse à la PDG, un sourire sadique se dessinant sur ses lèvres.
Sourire qu’elle perdit, afin de reprendre son masque froid et sérieux, ses bras toujours croisés contre son buste, parlant avec calme en direction du Galarien.
« Ces entrepôts vides, c’est ton unique preuve comme quoi il n’y a plus et n’y aura plus rien sauf si tu es à la tête de Kadara ? Bien maigre pour revendiquer une telle révolution. Qu’as-tu comme preuves que tu penses aux autres et non pas à toi seul ? Sans Kadara, tu n’es rien, alors apporte-nous plus que tes mots si tu veux notre soutien. En attendant, tout ça n’est que du vent et si tu crois le contraire, si tu penses que tes seuls mots vont te mettre à la tête d’une armée, tu es celui qui est naïf. Ou suicidaire. »
Posté le Ven 20 Nov - 19:55
Airi Maldoran
You swore to protect the galaxy.
Profession : Spectre, espionne et assassin Habitation : Nexus, Kadara, SSV Thermopylae ou Neo-Thessia
CROWD PULLER.EventBe careful making wishes in the dark. Can't be sure when they've hit their mark. Besides, in the meantime I'm just dreaming of tearing you apart(My Songs Know What You Did In The Dark → Fall out boy) Seth est amusant. Suicidaire, mais amusant. Mais c’est plus fort qu’elle, Vivienne repart toujours sur Sylhas et l’homme qu’il l’accompagne. Même quand sa vraie identité ne doit pas prendre le dessus, la Spectre se retrouve à veiller sur lui. C’est plus fort que tout. Même dans l’ombre. Pourtant, il semble que l’important soit de se protéger. Après tout, son cher turien vient de la regarder intrigué. Mais bon, entre un pressentiment et une réalité…
Toujours à écouter tout le monde, Vivienne semble se perdre quand Tilji l’ouvre une nouvelle fois. Là… C’est sans doute la goutte d’eau. Elle agrippe la rambarde avec une main et serre cette dernière à s’en blanchir les phalanges. La contrebandière comme Airi tolère la connerie humaine et extraterrestre. Ce qu’elle ne tolérera jamais par contre s’est qu’on l’insulte avec autant de simplicité.
« Tu es drôle petit crapaud. Tu crois que toi et ta clique de lurons vous êtes quoi ? Des saints ? De grands hommes voués à sauver Kadara ? Regardez-vous. Vous êtes comme le Collectif. Tu es autant le marionnettiste près à donner la chair de ses gens pour ton confort et ta montée en grade. Ensuite, tu es la gangrène autant que moi je suis le furoncle sur ton cul. Tu es membre d’un gang et tu crois que toi, TOI Caelar Tilji tu as moins de poids que les autres ? Tu restes ce que tu es : un misérable petit chef de gang. » Voilà, il ne faut pas l’énerver la contrebandière. Ne pas énerver la Spectre tapis dans l’ombre d’un regard clair prêt à bondir pour lui arracher la tête. Mais elle se retient. Vivienne comprend aussi que sa colère va lui retomber dessus un jour ou l'autre. Même si là, ça ressemble à un débat politique. Ses muscles lui somment d’arrêter et sa mâchoire se contracte. Son attention se porte alors sur l’assistance pour chercher un point d’ancrage pour se calmer et ils s’arrêtent sur son meilleur ami. Ça fait mal de se taire et de ne rien pouvoir lui dire à lui mais elle doit se calmer. Il en va de sa mission, de son intégration… De la sécurité des gens qu’elle connaît ici. Cette fois, son cœur bat si vite que la brune doit se plier au silence.
Alors à ce moment-là que les autres avis commencent à lui parvenir aux oreilles. C’est vrai ça, pourquoi faire confiance à un galarien plutôt qu’au Collectif ? Tout le monde soulève des points intéressants, des choses bancales. Est-ce qu’il a vraiment travaillé son discourt en fait ? Vivienne commence à en douter. Après toutes cette flopée de remarques, la femme repart poser ses yeux sur ce petit amphibien de malheur. Oui, elle a déjà remarqué que plusieurs choses se font rares ou chères. Mais ça ne l’a pas alarmé plus que ça. Ce qui ne tombe dans l'oreille du sourde par contre vient de la sensation de lire quelque chose entre les lignes... Son cœur ne s'est pas calmé pas plus que sa colère qui gronde au fond de ses tripes. « Nous inviter à aller voir ? Tu sais, j’ai appris une chose en vivant ici, on n’accepte jamais une invitation aussi pourrie. Même du plus beau des hommes… Ne va pas croire que tu es beau par contre. Qui nous dit que ceux qui ne te croient pas ne vont pas finir avec une balle dans le crâne ? Ensuite, je ne vais faire de cours à personne mais tu connais la loi du marché non ? Quand la demande est plus forte que l’offre. Ça se conclu par une augmentation des prix. La rébellion que tu veux imposer sera au détriment de ces mêmes familles. Tu crois sérieusement que le Collectif va dire amen ? Non. Il va sûrement mâter tout ça en plombant des cervelles. C’est mieux de laisser ces dites personnes orphelines et sans garanties ? En partant de ce principe, tu es déjà un mauvais dirigeant. Tu sais qu'on vient pour la majorité du même bloc de marbre. Tu n'es pas différent, peu importe ton discours... Donne des preuves. Qui, comment. Ne va pas me dire qu’un crapaud dans ton genre a une éthique pour ne pas balancer des noms. »